Pepsmagazine | Le magazine de la parentalité positive
58 phrases positives à dire aux enfants
Bien que les mots perdent leur sens s'ils ne sont pas suivis d'action; ils détiennent néanmoins un grand pouvoir. En utilisant des phrases positives dans le quotidien de la vie familiale, ou lors de séances de jeu éducatif, vous renforcerez l'estime que les enfants ont d'eux-mêmes. En outre, cette pratique leur permettra d'acquérir les bases d'une bonne personnalité. Et c'est bien connu, les enfants imitent le comportement des parents, alors donnez-leur le bon exemple en les habituant à entendre des phrases positives. Encourager les enfants est primordial. Nous devons quotidiennement les inciter à découvrir de nouvelles choses, à essayer, à chercher et à ne pas avoir peur de se tromper. Lorsqu'ils essaient un nouveau jeu, une activité inédite ou un sport, le principe reste le même : leur donner confiance en eux-mêmes afin qu'ils ne se découragent pas. Voici 58 phrases positives qui aideront à renforcer votre relation avec votre enfant, jour après jour : Vous avez d'autres idées ?
3 conseils pour favoriser l'estime de soi chez l'enfant | Audrey Akoun
Mon cheminement vers une éducation bienveillante
Cheminer vers une éducation bienveillante sans fessée ni punition est exigeant, dérangeant, même bousculant. Cela nécessite de se pencher sur soi-même et son histoire personnelle, de remettre sa propre éducation et ses propres parents en question mais surtout cela nécessite d’accepter d’apprendre. J’ai moi-même puni, j’ai envoyé au coin, j’ai crié, j’ai fait du chantage avec ma fille. Mais je me rendais bien compte que tout cela était inefficace et que ce n’était pas cohérent avec ma manière d’aimer ma fille. Parfois, il y a des rechutes dont je témoigne (voir à ce sujet mon article sur Ces nuits où j’ai craqué avec ma fille); une fois, je me suis même vue fesser ma fille mais je ne suis jamais passée à l’acte. Tout cela pour dire que je me suis « outillée », que j’ai (ré)appris à éduquer (d’où le nom du blog). Voici les 9 choses essentielles que j’ai apprises depuis que je me suis inscrite dans ce chemin : 1. L’attachement de l’enfant à ses parents est un besoin vital. 2. 1. 2. 3. 4. 5.
Le jour où j'ai cessé de dire "Dépêche-toi" | Rachel Macy Stafford
Chaque minute compte dans nos vies modernes et effrénées. On a constamment l'impression qu'on doit cocher quelque chose de notre to do list (choses à faire), qu'on doit vérifier un écran ou un autre ou se presser pour se rendre à notre prochaine destination. Et peu importe comment on divise notre temps et notre attention, peu importe combien de tâches on tente d'accomplir simultanément, on finit toujours par avoir l'impression qu'il n'y a pas assez d'heures dans une journée pour arriver à tout faire. Ainsi allait ma vie pendant deux années totalement frénétiques. Mes pensées et mes actions étaient régies par des notifications électroniques, des sonneries et des agendas surchargés. C'est que, voyez-vous, la vie m'a fait cadeau, il y a déjà six ans, d'une adorable enfant du type je-prends-mon-temps-rien-ne-presse-regarde-maman-les-jolies-fleurs-tu-veux-les-sentir? Lorsque nous devions quitter la maison en cata, elle prenait tout son temps pour se choisir un sac à main et une tiare. Close
Un jeu d'enfant vous croyez ? - Le Monde De Lyli
« Vous dites : c'est fatiguant de fréquenter des enfants. Vous avez raison. Vous ajoutez : parce qu'il faut se mettre à leur niveau, se baisser, s'incliner, se courber, se faire petit. Là, vous avez tort. J'ai quotidiennement en tête cette citation. C'est bien ça, se tendre si haut pour arriver à leur hauteur. Même dans mon métier, quand on reçoit des familles, on demande aux parents comment s'est passée la grossesse et les 3 premières années de vie (séparation, violence, cris, traumatisme, divorce, accident, décès, comportement de l'enfant, apprentissage du langage, de la propreté, de la marche), je pense que ces questions ne sont pas là dans le but de culpabiliser les parents, au contraire, cela nous permet souvent de voir dans quelle atmosphère l'enfant s'est construit, et à grandit. Quand j'apprends qu'il peut être (très) traumatique de laisser son enfant plusieurs jours séparés de sa mère avant l'âge de 1 an, ça me pose question. Pire : une éducation laxiste... Mais pourquoi ?
30 propositions pour encourager les enfants efficacement
Complimenter consiste à dire une formule d’appréciation positive sur un fait, une action accomplie, passée ou sur un état, sur la personne. Par exemple, affirmer qu’un dessin est joli,qu’un enfant est un bon garçon/ une bonne fille car il/ elle a fini son assiette,qu’un enfant est beau. On peut féliciter gratuitement, énoncer un compliment à la va-vite, à l’envolée, en jetant un coup d’œil rapide au dessin que l’enfant nous tend fièrement, parfois même sans le penser. Le compliment n’engage pas la discussion, peut avoir un côté enfermant, l’enfant se voit coller une étiquette. Certains psychologues mettent même en garde contre les compliments contre-productifs. Les enfants peuvent même devenir dépendants des compliments, ne plus être capables d’agir sans compliment de la part d’un tiers, ils en oublient leur motivation intrinsèque (voir cet article à propos de la motivation intrinsèque). Les enfants attendent des félicitations mais pas seulement. L’encouragement efficace implique donc :
L'éducation positive ou comment contrer la peur de l'échec
Claire Bondel , maman, globe trotteuse et fondatrice d’une école bilingue, nous livre ici sa vision de l’éducation française, à l’opposé de l’éducation positive. Les français sont caractérisés par une grande peur de l’échec car on nous répète souvent enfants : « Il est interdit de se tromper ! ». Claire Bondel prône au contraire une école basée sur l’acceptation de l’erreur et la valorisation des talents. Inculquer la peur de l‘échec a quatre conséquences très néfastes : Nous gagnerions à enseigner à nos enfants qu’il existe autant de normes que de cultures. La fille de Mme Bondel répétait souvent au sujet de l’école « Je suis fatiguée d’avoir peur de me tromper ». Le travail pour se convaincre qu’on est capable de réussir (enfant ou adulte) est long et nécessite un déclic. Les enfants doivent apprendre à surmonter leurs échecs, à en faire des forces, des points d’appui pour recommencer différemment.
Arrête tes caprices!
par Mitsiko Miller, cpc Je rencontre tant de parents qui, ne sachant que faire durant les crises de leur enfant, deviennent très rigides, punitifs et/ou tentent de retirer leur amour en espérant modifier le comportement de leur enfant. C’est sans doute parce qu’ils ont peur de se faire juger dans leurs compétences de parent, face aux autres, ou encore, parce qu’ils ont « tout essayé » et rien ne semble fonctionner. Ils en viennent à avoir peur d’élever un enfant « capricieux » qui ne mûrit pas, qui sera violent, malgré tous leurs efforts. Malheureusement, ce sont justement ces peurs qui les empêchent d’intervenir de manière efficace! Un enfant qui fait une crise est un enfant en détresse. Allons plus loin: un parent en crise (qui tape, qui hurle, qui insulte ou qui punit) est un parent en détresse (et/ou en état de combat fuite). Et c’est pareil pour les enfants. Surtout, les petits enfants qui ont besoin de beaucoup de soutien des adultes pour s’autoréguler. Êtes-vous détective en besoins?