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Related: Axe 1 - La dimension politique de la guerre • ENSEIGNER LES CONFLITS ET LES ENJEUX DE DEFENSE • Axe 1 La dimension politique de la guerreQu’est-ce que la guerre aujourd’hui ? Quel sens donner au mot "guerre" aujourd’hui? Avec Catherine Hass, anthropologue, pour "Aujourd’hui la guerre" (Fayard, janvier 2019). En dialogue avec Andreï Makine, écrivain et académicien, auteur de "Au-delà des frontières" (Grasset, 30 janvier 2019). Ce n’est pas un mot nouveau mais un mot à redéfinir : dans Aujourd’hui la guerre (Fayard, 2019), l’anthropologue Catherine Hass, chercheuse associée au CERNA (Centre d'Économie Industrielle), chargée de cours à Sciences Po Paris, donne son analyse de ce terme employé pour qualifier des réalités très différentes. Nouvelle lecture des enjeux contemporains. En discussion avec l’écrivain et académicien Andreï Makine, auteur de Au-delà des frontières paru chez Grasset.
Culture stratégique: mieux connaître l'oeuvre de Carl von Clausewitz, général prussien du 19e s LES HUIT LIVRES de Vom Kriege (De la Guerre), écrits entre 1820 et 1831 par le général prussien Carl von Clausewitz, inspirent depuis longtemps stratèges et stratégistes, en dépit de l’inachèvement de l’ouvrage et du criticisme philosophique souvent ardu qui en structure la trame [1]. Centre de gravité, point culminant, supériorité de la défensive ou notion de friction, pour ne citer que quelques-uns des concepts généraux clausewitziens, ont été en grande partie absorbés par la pensée et les doctrines des forces militaires du monde entier, de Moltke à Foch, de Lénine à Mao, du Corps des Marines américain aux combattants irréguliers contemporains de toutes obédiences. Rançon de ce succès, Clausewitz a bien entendu été critiqué et parfois mal lu, se voyant accusé d’être responsable de l’obsession napoléonienne pour la bataille décisive (B.
Aujourd'hui la guerre : penser la guerre : Clausewitz, Mao, Schmitt, administration Bush Le 13 novembre 2015, beaucoup d'acteurs politiques, médiatiques ou de témoins des attentats parisiens répétaient en boucle : « Nous sommes en guerre. » Cette expression ambiguë n'a pas permis de mieux comprendre ce qui s'était passé. Elle interroge d'autant plus si l'on considère que, durant les années 2000, l'on avait annoncé la fin de la guerre au profit de l'avènement d'« opérations de police » et d'« états de violence ». En s'attachant à restituer ce qui fut pensé sous le nom de guerre à partir des écrits de Clausewitz, Mao, Schmitt et l'administration Bush, Catherine Hass nous montre que la guerre n'apparaît pas ou ne disparaît pas selon les périodes mais qu'elle change de mode selon la politique à l'oeuvre, redistribuant ses catégories - ami, ennemi, antagonisme, nation, révolution, terrorisme...
L’organisation Etat islamique à l’offensive en Afrique – Un si Proche Orient Daech est en train de relancer ses activités terroristes au Maghreb et dans le Sahel, malgré la violente rivalité qui l’y oppose aux fidèles d’Al-Qaida. La police tunisienne sur les lieux de l’attaque jihadiste de Sousse, le 6 septembre (Bechir Taieb, AFP) Daech, l’acronyme arabe de « l’Etat islamique », est dirigé par Saïd al-Mawla depuis octobre 2019, quand un commando américain a éliminé en Syrie le « calife » auto-proclamé Abou Bakr al-Baghdadi.
Au Sahel, l'État islamique peut-il affaiblir Al-Qaïda ? On attend toujours la libération, que l’on disait imminente avant-hier, de l’humanitaire française Sophie Pétronin, enlevée il y a quatre ans dans le nord du Mali par des hommes armés que l’on suppose liés à Al-Qaeda. En échange de la promesse de sa délivrance, ont été relâchés ce week-end une centaine de djihadistes des prisons maliennes…. C’était la stratégie du président IBK, semble-t-il reproduite par le gouvernement de transition à Bamako : négocier avec Al-Qaeda au Maghreb islamique. Et jusque-là, la France qui dirige l’opération Barkhane n’a rien trouvé à y redire.
Attaques terroristes à Bombay en novembre 2008 - Lumni Le 26 novembre 2008, Bombay, deuxième ville la plus peuplée d'Inde avec 17 millions d'habitants, est la cible d'une série d'attentats simultanés qui touchent plusieurs lieux symboliques : deux prestigieux hôtels, le Taj Mahal et l'Oberoi, la gare de Victoria Terminus, un restaurant, un cinéma, deux hôpitaux et un centre culturel juif. Des hommes armés se rendent dans chacun de ces lieux et tirent sur les personnes se trouvant sur place. Certains se sont ensuite retranchés dans le Taj Mahal et l'Oberoi, retenant des dizaines d'otages dont de nombreux touristes occidentaux.
La chute de Kaboul va-t-elle marquer un tournant de la guerre contre le terrorisme ? La récente chute de Kaboul ne marque-t-elle pas l’échec de guerre contre le terrorisme, du moins sous cette forme ? Le terrible attentat du jeudi 26 août tendrait à prouver le contraire. Quel bilan dresser de cette guerre par rapport à sa finalité première ? À quelles inflexions de la lutte contre le terrorisme peut-on s’attendre dans les prochains mois ? Ce sont quelques-unes des questions auxquelles tenteront de répondre Anne-Clémentine Larroque et Marc Hecker. De quoi l’affaire Pegasus est-elle le nom ? Ces mises sous surveillance inédites des responsables politiques de premier plan sont riches d’enseignements : on découvre l’incroyable manque de fiabilité des instruments numériques même des plus sécurisés ; on prend progressivement conscience des nouvelles formes que prennent les relations internationales – je n’ose parler de guerre – à l’ère numérique. Comment qualifier cet état inédit selon les catégories traditionnelles de la pensée politique et stratégique ? Ce sont quelques-unes des questions auxquelles tenteront de répondre nos deux invités. Hervé Le Guyader, ingénieur, délégué à l’École nationale supérieure de cognitique (ENSC, Bordeaux) pour les relations avec l’OTAN, auteur de Cognitif : un sixième domaine d’opérations ? (Nato act, 2021)Jean-Vincent Holeindre, professeur à l’université de Paris 2, auteur de La ruse et la force, une autre histoire de la stratégie, (Perrin, 2017) et a coordonné avec Benjamin Loveluck une livraison de Quaderni : Des rues de guerre numérique ?
Définir le terrorisme, une histoire sans fin Conflans-Sainte-Honorine, Nice, Vienne, cet été Berlin, Glasgow, Jolo, les attaques terroristes se sont installées dans l’actualité bien avant ces derniers mois. La plupart du temps les gouvernements des États, victimes de ces attaques déclarent une « guerre » à leurs auteurs et annoncent une série de mesures destinées à la fois à en finir avec les coupables et à retrouver la sécurité intérieure de leur pays, pris par l’émotion et la nécessité de retrouver la cohésion d’une société terrassée par la peur et l’anxiété. Mais pour établir les moyens adaptés à la lutte contre le terrorisme, il faut le définir et c’est là que le bât blesse.
Le chef d'état-major des armées dévoile sa Vision stratégique : « gagner la guerre avant la guerre » Publiée en janvier, la Revue stratégique actualisée a insisté sur le fait que les tendances et les menaces identifiées lors de sa première édition, en 2017, s’étaient encore accentuées. Et de noter un « durcissement » de la compétition entre puissances, avec la mise en oeuvre de stratégies « hybrides et multiformes » dans tous les champs de conflictualité, notamment dans ceux susceptibles de se prêter à des « agressions ambiguës ». Chef d’état-major des armées [CEMA] depuis juillet, le général Thierry Burkhard en a tiré les conclusions, dans une « Vision stratégique » qu’il vient de dévoiler, après l’avoir évoquée devant la presse et les parlementaires en expliquant que, désormais, il s’agissait de « gagner la guerre avant la guerre ».