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Oui, l’agriculture biologique peut nourrir la planète

Oui, l’agriculture biologique peut nourrir la planète
Tribune Lorsque est abordée la question, essentielle, de la lutte contre la faim dans le monde, il est fréquent d’entendre dire que l’agriculture biologique présente des limites à cause de ses rendements inférieurs à ceux de l’agriculture conventionnelle, prétendument démontrés par plusieurs « études scientifiques ». Or ce poncif est faux et trompeur et témoigne d’une approche scientifique archaïque. Des comparaisons biaisées Les études académiques généralement citées pour comparer les rendements en agriculture biologique et en agriculture conventionnelle présentent deux points communs qui ne sont pas anodins : elles sont réalisées en milieux tempérés (Europe et Amérique du Nord) ; leur méthodologie est caricaturalement réductionniste. Making of Une première version de ce texte a été publiée sur le blog Changeons d’agriculture. Le premier aspect devrait inciter tout agronome compétent à en parler avec d’immenses précautions. Le deuxième aspect est essentiel. Comment disqualifier la bio Related:  Agriculture durable

Etats-Unis : la réalité du poulet « naturel » dévoilée Dégouté par ce qu’on exigeait de lui, Craig Watts, un éleveur de poulets, a eu le courage de nous ouvrir les portes de son élevage, pour montrer comment les poulets sont réellement élevés et pourquoi il est obligé de les élever dans de terribles conditions. Le poulet est la première viande consommée aux États-Unis, mais la réalité de l’élevage est souvent bien éloignée de l’image apposée sur l’emballage. A l’heure des lois "Ag-Gag" ("agriculture bâillonnée") et des enquêtes en caméra cachée sanctionnées, et alors que l’agro-industrie fait tout son possible pour que les citoyens américains ignorent ce que signifie l’élevage intensif, c’est une avancée majeure. Craig a levé le voile sur l'industrie du poulet, notoirement secret. Un éleveur de poulet intensif ose parler Si les sous-titres en français ne s'affichent pas par défaut une fois la vidéo lancée, cliquez sur le petit rectangle en bas à droite de la vidéo pour qu'ils apparaissent. Pourquoi a-t-il ouvert les portes de son élevage ?

Le mot de l'éco. Le bio en plein boom ! Tous les signaux sont au vert Aussi bien en termes de production que de consommation. Près de 4 000 agriculteurs ont par exemple converti leur exploitation en bio l'an dernier. Ce qui représente désormais plus de 32 000 fermes au total, à travers l'Hexagone. Les surfaces de culture consacrées au bio se sont accrues dans le même temps de 16%. Et les ventes de produits bios ont surtout dépassé les 7 milliards d'euros contre 5,5 milliards l'année précédente. Des chiffres qui témoignent donc d'une année 2016 qualifiée d'historique par l'agence Bio, l'organisme officiel du secteur. Comment expliquer une telle évolution, aussi spectaculaire ? Côté consommateurs, sans doute faut-il y voir l'impact de crises ou scandales sanitaires successifs au cours des dernières années, comme par exemple les lasagnes à la viande de cheval. Pour les agriculteurs, la motivation semble surtout financière, liée à la chute des prix de la viande ou du lait, à l'origine de la crise agricole de l'été 2015.

L'agriculture française doit prendre en compte le changement climatique L’agriculture française à l’épreuve du changement climatique Buses d'irrigation des champs , près de Villemur-sur-Tarn, le 13 juin 2011 (F.LANCELOT/SIPA). Les facteurs de succès de l’agriculture du deuxième XXe siècle sont devenus un piège au XXIe. Pourquoi ? D’une part, parce que l’arrivée des grands pays émergents (Chine, Inde) précède de peu la fin de l’abondance à bas prix de l’énergie et des matières premières : on mesure en pratique une amélioration de l’utilisation de ces ressources, mais les concurrences d’usages s’accroissent tandis que les gisements primaires restent limités. Et d’autre part, parce que l’augmentation des émissions de CO2 conduit à la fin d’une période de stabilité du climat, qui réserve désormais des vagues de chaleur ou de froid, des précipitations de plus en plus intenses et surtout de plus en plus variables au cours d’une même année. La passivité face à ces deux changements majeurs est inacceptable. L’adaptation est urgente Une haie ne pousse pas en 1 an.

Impossible de passer à une agriculture 100% bio sans changements majeurs Nourrir la planète en 2050 grâce une production agricole 100% biologique ne pourrait se faire sans une augmentation importante de la surface cultivée ou un changement du régime alimentaire des être humains, selon une étude publiée dans Nature Communications. Les chercheurs se basent pour leurs modèles sur une population de plus de 9 milliards d'êtres humains en 2050 et sur une augmentation nécessaire de 50% de la production agricole pour nourrir la planète à cette date. Selon l'étude, l'agriculture biologique ayant de moindres rendements que l'agriculture traditionnelle, il faudrait pour atteindre cet objectif sans modifier le comportement alimentaire actuel augmenter de 16 à 33% les surfaces cultivées, accroissant dans le même temps la déforestation de 8 à 15%. Malgré des impacts environnementaux positifs du bio, notamment de la non-utilisation des pesticides, les chercheurs qualifient cette solution de "non viable". Ces résultats ont suscité des doutes chez certains chercheurs.

AEI – Association internationale pour une agriculture Écologiquement IntensiveAccueil » AEI - Association internationale pour une agriculture Écologiquement Intensive L’alimentation bio réduit de 25 % les risques de cancer Pour les agences réglementaires, les résidus de pesticides dans l’alimentation ne présentent aucun risque pour la santé. Mais un corpus scientifique récent, sur les effets des mélanges de molécules et des expositions chroniques à faibles doses, suggère que les risques posés par les traces de produits phytosanitaires sont, au contraire, bien réels pour le consommateur. Une étude épidémiologique française, publiée lundi 22 octobre dans la revue JAMA Internal Medicine, est ainsi la première à pointer de tels risques dans la population générale, s’agissant du cancer. De fait, les types de cancer dont les risques sont les plus réduits chez les consommateurs d’aliments labellisés « AB » sont également associés aux expositions des agriculteurs aux pesticides. Conduits par Julia Baudry et Emmanuelle Kesse-Guyot, les auteurs ont exploité les données d’une grande cohorte, dite NutriNet, de près de 70 000 volontaires suivis entre 2009 et 2016.

La permaculture peut-elle nourrir les Français? Temps de lecture: 8 min La micro-ferme est adossée au château de La Bourdaisière, en Indre-et-Loire. Elle se situe à deux pas d'un potager conservatoire de la tomate, regroupant 650 variétés du fruit sur un peu moins d'un hectare. L'exploitation pilotée par Maxime de Rostolan, 33 ans, s'étend, quant à elle, sur 1,4 hectare. Mais elle n'a rien de comparable, puisque le président de la plateforme de crowdfunding Blue Bees, s'adressant aux projets de développement durable et d'agro-écologie, y cultive, depuis un an, une cinquantaine de produits. Pas de tracteur On trouve de tout chez cet ex-Parisien: des légumes, des plantes vivaces et comestibles, des arbres fruitiers. Dans cette «Ferme d'avenir», tout est étudié à la loupe, en amont. Et ça marche? «Nous explorons la possibilité pour des supermarchés du coin de vendre nos produits, repensant ainsi leur politique sans casser les prix d'achat aux producteurs.» Vive les vers de terre! Il s'inspire surtout des concepts de la permaculture.

Reconstitution d'embryon CLONAGEReconstitution d'embryon par transfert de noyau dans un ovocyte I - Technique du transfert nucléaire Détails des étapes Enucléation de l'ovocyte Plusieurs types de cellule donneuse de noyau: cellules embryonnaires ou somatiques. Fusion de la cellule donneuse avec l'ovocyte: le "transfert de noyau" Développement de l'embryon Dispositifs techniques II - Deux stratégies possibles Il existe deux techniques selon que l'activation de l'ovocyte (bloqué en Métaphase II) a lieu en même temps que la fusion avec la cellule étrangère ou avant cette fusion. Dans le premier type de protocole, "MII Ovocyte", il y fusion avec la cellule étrangère et activation simultanée de l'ovocyte énucléé. Une activité MPF élevée entraine la division du noyau, la rupture de l'enveloppe nucléaire, la condensation des chromosomes....L'activation de l'ovocyte n'est possible qu'en présence d'une activité MPF basse. Réaction du noyau transféré et influence sur le nombre de chromosome de la cellule créée.

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