Etats-Unis : la réalité du poulet « naturel » dévoilée
Dégouté par ce qu’on exigeait de lui, Craig Watts, un éleveur de poulets, a eu le courage de nous ouvrir les portes de son élevage, pour montrer comment les poulets sont réellement élevés et pourquoi il est obligé de les élever dans de terribles conditions. Le poulet est la première viande consommée aux États-Unis, mais la réalité de l’élevage est souvent bien éloignée de l’image apposée sur l’emballage. A l’heure des lois "Ag-Gag" ("agriculture bâillonnée") et des enquêtes en caméra cachée sanctionnées, et alors que l’agro-industrie fait tout son possible pour que les citoyens américains ignorent ce que signifie l’élevage intensif, c’est une avancée majeure. Craig a levé le voile sur l'industrie du poulet, notoirement secret. Un éleveur de poulet intensif ose parler Si les sous-titres en français ne s'affichent pas par défaut une fois la vidéo lancée, cliquez sur le petit rectangle en bas à droite de la vidéo pour qu'ils apparaissent. Pourquoi a-t-il ouvert les portes de son élevage ?
Le Ministère de l'Ecologie prend deux ar...
Les rendements de l'agriculture biologique, un quiproquo tenace
Lorsqu'est abordée la question, essentielle, de la lutte contre la faim dans le monde, il est fréquent d'entendre dire que l'agriculture biologique présente des limites à cause de ses rendements inférieurs à ceux de l'agriculture conventionnelle, prétendument démontrés par plusieurs « études scientifiques ». J'ai largement démontré dans mes livres, et résumé dans un précédent article, à quel point ce poncif est faux et trompeur. Il est toutefois utile que je développe ici les raisons pour lesquelles cette idée reçue témoigne d'une approche scientifique archaïque et quels sont les malentendus s'y relient. Essais comparatifs en Suisse - Photos Agroscope Des comparaisons biaisées qui pré-orientent leur résultat Le premier aspect devrait inciter tout agronome compétent à en parler avec d'immenses précautions. Le deuxième aspect est essentiel. Comment enfoncer des portes ouvertes Les expérimentateurs mettent en place deux cultures dans des conditions identiques. Vous avez bien lu.
C'est le grand boom du bio en France et dans le Sud-Ouest
En France, le monde agricole va mal, mais tout ne va pas mal dans l'agriculture. Les cultures et les élevages en bio tirent leur épingle du jeu, et d'année en année, confirment leur envolée. La filière bio française qui affiche une belle santé, occupe désormais la troisième place sur le podium européen, derrière l'Espagne (première) et l'Italie. Bonne pour l'emploi, la tendance profite aussi à la nouvelle grande région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes (ALPC), aujourd'hui deuxième en France pour le bio. Le grand bond en avant des surfaces agricoles bio + 17% en un an Est-ce un effet de la crise qui secoue durement l'agriculture conventionnelle ? 1,3 million d'hectares bio fin 2015 Agriculteurs bio : + 8% en 2015 28.725 exploitants bio en France Les terres agricoles "zéro-phyto" ne progressent pas toutes seules. La région, 2ème de France pour le bio La Gironde, le Lot-et-Garonne et la Dordogne sont les trois départements phares d'ALPC. L'effet bio sur l'emploi 100.000 salariés
L'agriculture française doit prendre en compte le changement climatique
L’agriculture française à l’épreuve du changement climatique Buses d'irrigation des champs , près de Villemur-sur-Tarn, le 13 juin 2011 (F.LANCELOT/SIPA). Les facteurs de succès de l’agriculture du deuxième XXe siècle sont devenus un piège au XXIe. Pourquoi ? D’une part, parce que l’arrivée des grands pays émergents (Chine, Inde) précède de peu la fin de l’abondance à bas prix de l’énergie et des matières premières : on mesure en pratique une amélioration de l’utilisation de ces ressources, mais les concurrences d’usages s’accroissent tandis que les gisements primaires restent limités. Et d’autre part, parce que l’augmentation des émissions de CO2 conduit à la fin d’une période de stabilité du climat, qui réserve désormais des vagues de chaleur ou de froid, des précipitations de plus en plus intenses et surtout de plus en plus variables au cours d’une même année. La passivité face à ces deux changements majeurs est inacceptable. L’adaptation est urgente Une haie ne pousse pas en 1 an.
Bien manger, une question d'argent
Oui le bio est 30% plus cher que le conventionnel en moyenne. Mais savez-vous pourquoi ? De quoi nourrissez-vous votre corps lorsque vous achetez des produits industriels ? Et si on réapprenait à bien manger pour que le prix ne soit plus un frein au bien-être ? Il y a des mots qui reviennent souvent dans la bouche des gens concernant le rapport à la nourriture et à l’argent : "j’ai pas assez d’argent pour acheter des produits frais", "le bio c’est trop cher !" Il y a un rapport à l’argent complètement faussé dans l’alimentation, et ce sont les industriels de l’agro-alimentaire et nous, consommateurs, qui sommes responsables de cette situation. Les prix pratiqués par l’industrie baissent la qualité des aliments La plupart des produits vendus en supermarché conventionnels sont des produits industriels sur-chauffés, sur-raffinés, sur-transformés, traités dès la terre aux produits chimiques. L’exemple de la baguette de pain : Du goût et du remplissage pour pas cher… Quelles sont mes priorités ?
Pain aux herbes de provence
Mon pain maison du dimanche : un pain aux saveurs de Provence ... Il se mange tout seul, presque comme un gâteau ! Ingrédients : - 500 g de farine - 20 g de levure fraîche de boulanger - 1 cuillère à soupe de basilic - 1 cuillère à soupe de romarin - 1 cuillère à soupe de thym - 20 cl d'eau - 4 cuillères à soupe d'huile d'olive - 2 cuillères à café de sel Ciseler le basilic, hacher le romarin et effeuiller le thym. Dans le bol du robot, délayer la levure avec 10 cl d'eau tiède et 125 g de farine. Incorporer le reste de la farine, le sel, les 10 cl d'eau restant et l'huile d'olive. Lorsque la pâte est lisse, ajouter les herbes et continuer à pétrir à petite vitesse pendant 10 à 15 minutes. Verser la pâte dans un saladier, couvrir et laisser lever 2 heures. Au bout de 2 heures, transférer la pâte sur un plan de travail fariné et la façonner suivant la forme souhaitée. Faire cuire 30 minutes dans un four préchauffé à 210 °C. Sortir le pain du four et laisser refroidir.
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