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La bataille de Simone Veil pour le droit à l’avortement

La bataille de Simone Veil pour le droit à l’avortement
Simone Veil a marqué la lutte pour les droits des femmes. Le 26 novembre 1974, alors ministre de la Santé, elle présente devant les députés son projet de loi sur l’avortement. Le 17 janvier 1975, la loi Veil légalisant l’interruption volontaire de grossesse est promulguée. Jusque-là, avorter pour une raison non médicale était un délit, passible de prison. Retour sur le combat qui a mené à l’adoption de cette loi. 5 avril 1971, l’appel des 343 La bataille pour le droit à l’avortement commence bien avant l’arrivée de Simone Veil au gouvernement. Octobre 1972, le procès de Bobigny Marie-Claire, 17 ans, est jugée pour avoir avorté à la suite d’un viol. Manifestation des militants du Mouvement de libération des femmes pendant le procès de Bobigny, le 8 novembre 1972. 13 décembre 1973, une première tentative ratée 28 mai 1974, Simone Veil entre au gouvernement Simone Veil est nommée ministre de la Santé par Jacques Chirac, alors Premier ministre. 11 novembre 1974, le texte en Conseil des ministres Related:  La Shoah

Simone Veil : "Je n'ai jamais ressenti autant de haine, une vraie haine, une haine qui veut tuer" Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois.

Les cinq lieux marquants de l'enfance de Simone Veil à Nice - Nice-Matin Rue Cluvier, son enfance Rapidement, la crise de 1929 aidant, l'argent vient à manquer à la famille Jacob. "Notre situation était assez difficile car mon père avait peu de commandes." Alors la famille s'installe dans un appartement "moche et sans confort" rue Cluvier. "C'était près de l'église russe, avec un jardin en dessous, un horticulteur en face. Au lycée Calmette, une jeunesse heureuse Simone a effectué une partie de sa scolarité au lycée Calmette, alors lycée de jeunes filles. Elle en avait gardé le goût des jours heureux, racontant ses escapades au bord de la mer entre deux cours, ses balades dans l'arrière-pays quand elle était scout... A Calmette, "on connaissait tous les profs, tous les surveillants". Boulevard Carabacel, sa cachette En 1943, Simone Jacob n'avait que 16 ans quand elle a été recueillie par les Villeroy, la famille d'une professeur de lettres du lycée Masséna. "Mireille Villeroy était professeur de lettres classiques au lycée Masséna.

A camp in France – Singular Things Everyone talks about the wind. The Rivesaltes internment camp stands on a flat stretch of land north of Perpignan, in the southwest of France. It’s not far inland and not even a hundred metres above sea level, but it feels high and exposed, with views extending to the Pyrenees. There’s no shade in the summer and no shelter in the winter. Scrubby, drought-resistant plants grow between broken lines of cheap concrete huts and latrines, and at the edge of the site a rank of sleek modern wind turbines catch the wind that’s always blowing from the mountains or the sea. Rivesaltes has been written about by people who lived or worked there in its multiple incarnations as an internment camp between the late 1930s and the 1960, or as an immigration detention centre from the 1980s to 2007. I visited the camp one afternoon last July, on a day when it was the sun, not the wind, that felt merciless. The building is impressive, but not obtrusive. Click images for source. Like this: Like Loading...

Dénaturalisés Les retraits de nationalité sous Vichy - France Culture « La France aux Français » : ce fut l’une des premières mesures mises en œuvre par le gouvernement de Vichy avec la loi du 22 juillet 1940, qui prévoyait de réviser la naturalisation de tous les Français naturalisés depuis 1927. Plusieurs centaines de milliers de personnes,1 million peut-être, étaient visées et, même s'ils n'étaient pas cités dans le texte de la loi, les Juifs en premier lieu. À partir d’une étude d’une ampleur inédite dans les archives, Claire Zalc livre une puissante analyse des effets de cette loi, depuis son application par les magistrats de la commission de révision des naturalisations, les préfets, et les maires jusqu’à ses conséquences pour ceux qui l’ont subie et se sont vus retirer la nationalité française. Au ras de la pratique administrative, elle établit comment se dessinent les visages des « mauvais Français », et comment ceux-ci ont tenté de protester contre l'arbitraire.

Si je reviens un jour : les lettres retrouvées de Louise Pikovsky En 2010, lors d’un déménagement au sein du lycée Jean-de-La-Fontaine, dans le 16e arrondissement de Paris, des lettres et des photographies ont été trouvées dans une vieille armoire. Enfouis là depuis des dizaines d’années, ces documents appartenaient à une ancienne élève, Louise Pikovsky. Plusieurs mois durant, cette jeune lycéenne a correspondu avec sa professeure de lettres. Son dernier courrier date du 22 janvier 1944, jour où elle est arrêtée avec sa famille. Internés à Drancy, le père, la mère et les quatre enfants ont été déportés à Auschwitz. Ils n’en reviendront pas. Informée de cette découverte, Stéphanie Trouillard, journaliste de France 24, a prêté main forte à Khalida Hatchy, une professeure de l’établissement qui souhaitait reconstituer le parcours de cette jeune fille.

SIMONE VEIL Simone Veil a sans nul doute été la femme politique française la plus célèbre et la plus populaire à partir du milieu des années 1970. Cette renommée est due à son combat pour la loi qui porte son nom, relative à l'interruption volontaire de grossesse (I.V.G.) votée en 1975, et à un parcours de vie exceptionnel marqué par la tragédie, intimement inscrit dans l'histoire politique de l'Europe du xxe siècle. Rescapée de la Shoah, elle a une trajectoire de « pionnière », en occupant des postes jusque-là inaccessibles aux femmes au sein de l'administration comme en politique. Elle incarne la figure d'une féministe engagée modérée, d'un témoin respecté de la mémoire de la « solution finale » et d'une professionnelle de la politique à la carrière atypique, menée en dehors des filières et des partis politiques traditionnels. 1. Née en 1927 à Nice dans une famille juive assimilée et laïque, elle est la dernière de quatre enfants. 2. 3. . Photographie Crédits: Philippe Ledru/ AKG-images Consulter

Réponse au discours de réception de Mme Simone Veil C’est une joie, Madame, et un honneur de vous accueillir dans cette vieille maison où vous allez occuper le treizième fauteuil qui fut celui de Racine. De Racine, Madame ! De Racine ! Ce qui flotte ce soir autour de nous, ce sont les plaintes de Bérénice : Je n’écoute plus rien ; et, pour jamais, adieu…Pour jamais ! ou l’immortel dialogue entre Phèdre et sa nourrice Œnone : ŒnoneQuel fruit recevront-ils de leurs vaines amours ? Avec La Fontaine, qui fut son contemporain, avec Ronsard, avec Hugo, avec Nerval, avec Baudelaire et Verlaine, avec Péguy, avec Apollinaire et Aragon, Racine est l’un de nos plus grands poètes. Je ne voudrais pas que le vertige vous prît ni que la tâche vous parût trop lourde. Depuis le cardinal de Richelieu, notre fondateur, l’Académie est faite de ces contrastes. Rassurez-vous, Madame. Ce n’est ni pour votre naïveté ni pour votre habileté que nous vous avons élue. Il est vrai que vous aviez le droit de le craindre. L’histoire commence comme un conte de fées.

Discours de réception de Mme Simone Veil Mesdames, Messieurs, Depuis que vous m’avez fait le très grand honneur de me convier à frapper à la porte de votre Compagnie, qui s’est ouverte aussitôt, la fierté que j’éprouve ne s’est pas départie de quelque perplexité. En effet, même si l’Académie française, dès sa naissance, a toujours diversifié son annuaire, jusqu’à, pensez donc, s’ouvrir à des femmes, elle demeure à mes yeux le temple de la langue française. Dans ce dernier bastion, elle épouse son temps, sans céder aux dérives de la mode et de la facilité, et, par exemple, n’est-ce pas Madame le Secrétaire perpétuel, sans donner dans le travers qui consiste à faire semblant de croire que la féminisation des mots est un accélérateur de parité. Or, n’ayant moi-même aucune prétention littéraire, tout en considérant que la langue française demeure le pilier majeur de notre identité, je demeure surprise et émerveillée que vous m’ayez conviée à partager votre combat. J’évoquais à l’instant la naissance de l’Académie.

une mémoire de combat anti-fasciste Les autobus de la rafle devant le Vel d'Hiv' 16 juillet 2019 Le 77e anniversaire de la rafle du Vel' d Hiv' se déroule cette année alors quand dans de nombreux pays les antisémites et les nostalgiques du nazisme multiplient les crimes et les provocations. Croix gammées sur le visage de Simone Veil C'est notamment le cas aux États-Unis qui ont connu deux attentats contre des synagogues perpétrés par des suprémacistes blancs, à Pittsburgh et à San Diego. Les récentes campagnes du Rassemblement national/FN ont été marquées par la présence renouvelée de propos antisémites qui prolongent la longue histoire de ce parti en la matière (voir ci-dessous) Imagerie antisémite diffusée par l’assistant du dirigeant RN Nicolas Bay Nous en appelons plus que jamais au combat contre les idéologies et actes antisémites et racistes quels que soient leurs motivations et prétextes, ainsi que pour la mémoire de de tous les génocides ( voir ici et ici ) et crimes contre l'humanité. Le sort des enfants

chanson de Jean Ferrat sur le Vel d'hiv lettre de Ethel Rosenberg « Un petit grain de sable dans l'histoire de la Shoah... » - Association des Professeurs d'Histoire et de Géographie Je ne suis qu’un petit grain de sable dans l’histoire de la Shoah… En 1998, j’enseignais depuis sept ans lorsque je pris la décision de contacter l’Amicale d’Auschwitz. Ma manière d’enseigner et de percevoir cette période de l’histoire est liée à ma propre scolarité, à ce qu’on m’a appris. J’aurais très bien pu rencontrer quelqu’un d’autre que Fanny. Fanny en 1950, âgée de 25 ans. Elle se rendit au lycée à deux reprises, en 1998 puis en janvier 2000, nous accompagna à Auschwitz-Birkenau, à l’ancien camp de Drancy. Après la guerre, elle avait épousé Henri Segal (1914-2011) ; ils eurent une fille, Sylvie en 1952. Fanny n’a pas eu le temps de mettre son témoignage par écrit. Fanny nous a quittés en mars 2005 et repose aux côtés d’Henri au cimetière de Bagneux. Fanny en 1980 (tirée de l’ouvrage de souvenirs d’Henri Segal, « Une vie, c’est quoi ? LES ORIGINES FAMILIALES : Je suis fille d’immigrés juifs polonais Mes parents étaient des immigrés juifs polonais. Fanny ne les avait jamais vues.

Texte Nathalie Bianco : 44 enfants et 7 éducateurs à Lyon déportés et assassinés en 194r Un Photographe Juif Enterre 6000 Négatifs Pour Les Cacher Des Nazis: Les Voici Dévelo 29 Juin Tout a commencé avec l’invasion de la Pologne en 1939: ici commence la folie d’Hitler contre la population juive, et pas seulement. C’est dans une ville en particulier que les nazis ont créé l’un des premiers ghettos: nous parlons de Lodz, l’une des plus grandes villes en Pologne, où se concentraient d’importantes usines. A Lodz, vivait un photographe du nom de Henryk Ross qui a réussi à documenter les premiers moments de l’invasion: ne sachant pas comment cela se terminerait, s’il serait déporté ou tué, il a décidé d’enterrer tous les négatifs des photos prises, qui aujourd’hui sont d’importants témoignages sur ce qui se passait en Pologne quand le nazisme prenait pied. Avant l’invasion, Henryk Ross était un photographe sportif et de nouvelles. image: Art Gallery of Ontario Photo: la police du ghetto escorte les résidents pendant une déportation. Il devait documenter tout ce qui se passait et ce que subissaient les Polonais. Art Gallery of Ontario. Art Gallery of Ontario.

Catalogue | The Lodz Ghetto Photographs of Henryk Ross | AGO Memory Unearthed The Lodz Ghetto Photographs of Henryk Ross Edited by Maia-Mari Sutnik. With essays by Maia-Mari Sutnik, Bernice Eisenstein, Robert Jan van Pelt, Michael Mitchell, and Eric Beck Rubin From 1941 to 1944, the Polish Jewish photographer Henryk Ross (1910-1991) was a member of an official team documenting the implementation of Nazi policies in the Lodz Ghetto in Poland. Memory Unearthed presents a selection of the nearly 3,000 surviving images- along with original prints and other archival material including curfew notices and newspapers - from the permanent collection at the Art Gallery of Ontario. Buy the book Lodz and Getto Litzmannstadt Promised land and croaking hole of Europe

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