Comment (vraiment) sauver l'agriculture française avec 3 milliards L’agriculture française est en crise. Les éleveurs de porcs bretons se sont fait distancer par les allemands. Le prix du lait de Normandie ne rivalise plus avec celui d’Australie… Qu’à cela ne tienne ! Une perfusion de quelques milliards d’euros devrait remettre le système d’aplomb. C’est en tout cas ce que préconise Xavier Beulin. Dans une interview au Journal du dimanche, le président de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles), premier syndicat agricole français, réclame « 3 milliards d’euros sur trois ans pour retrouver la compétitivité perdue ». Pendant que l’homme d’affaires rêve d’un élevage industriel reparti « pour quinze ans », d’autres, partisans d’une agriculture plus respectueuse de l’environnement, dépenseraient cet argent autrement. 1. Et si les premiers litres de lait d’un paysan lui rapportaient plus gros que les suivants ? 2. Mais, ce tournant engagé, les ménages aux petits budgets pourront-ils continuer à se nourrir français ? 3. 4. 5.
AskNature Le biomimétisme, ces innovations qui s'inspirent de la nature Réagissez : Partagez : S’inspirer de la Nature pour développer des produits et techniques révolutionnaires : c’est là l’essence même du biomimétisme. Cette approche scientifique puise ses idées dans la faune et la flore, partant du constat que les espèces animales et végétales parviennent à s’adapter d’elles-mêmes à l’évolution de leur environnement. Le biomimétisme pour respecter l’environnement Janine Benyus - Photo : earthsky.org C’est l’ouvrage de Janine Benyus Biomimicry : Innovation Inspired by Nature qui a porté à la connaissance du grand public cette approche scientifique dès 1997. L’auteur de 6 ouvrages sur le biomimétisme passionnée par le sujet a fondé le Biomimicry Institute dont l’objectif est de promouvoir le biomimétisme, démontrant ses applications efficaces et respectueuses de l’environnement dans bien des domaines (agriculture, architecture, informatique, etc.) Le biomimétisme démontre avec talent que quel que soit le problème, la Nature a déjà trouvé la solution.
Demain, les Etats pourront-ils être condamnés pour crime climatique et violation des droits des générations futures Des enfants américains attaquent en justice leur gouvernement pour ne pas prendre en compte les droits des générations futures. Des insulaires du Pacifique, menacés par la montée des océans, tentent de traîner les gros pollueurs devant les tribunaux. Aux Pays-Bas, des magistrats viennent même de condamner l’Etat néerlandais pour manquement à son devoir de vigilance en matière d’émissions de CO2. C’est une lacune du droit international. Le réchauffement climatique mais aussi toutes les autres limites planétaires que nous avons franchies ou que nous sommes sur le point de franchir – érosion de la biodiversité, déforestation massive, pollution des eaux et des sols, acidification des océans – sont des conséquences directes de nos modes de consommation et de production depuis l’avènement de l’ère industrielle. Quand des enfants font trembler des industriels Les peuples arctiques face à la fonte des glaces L’union des insulaires face aux gros pollueurs Un espoir nous vient des Pays Bas.
« Si le climat était une banque, il serait déjà sauvé » l’étonnant discours d’Hugo Chavez à la COP15 À l’occasion de l’ouverture de la COP21 à Paris, retour sur le discours prononcé par Hugo Chávez, ex-président de la République du Venezuela, au Sommet Climatique des Nations Unies à Copenhague (COP15) le 16 décembre 2009. Dans cette prise de parole engagée, M. Chávez fait le lien entre inégalités sociales et changements climatiques. Selon lui, le capitalisme est intrinsèquement lié à la crise environnementale et combattre l’un ne peut se faire sans combattre l’autre. 5 « COP » plus tard, son discours, qui met en garde contre les échecs répétés des grandes conférences climatiques, semble toujours d’actualité. Toutes les grandes conférences internationales sur le climat ont été un échec jusqu’à aujourd’hui. Surtout, il est l’un des premiers à faire le lien publiquement entre les inégalités de richesses au niveau international et les inégalités face à la crise climatique – thèse développée dans le dernier livre de Naomi Klein : Tout peut changer – Capitalisme et changement climatique.
Le biomimétisme ou l'art de l’innovation durable Cette approche a été définie en 1997 par la biologiste américaine Janine M. Benyus dans son ouvrage Biomimicry, sous-titré Innovation Inspired by Nature. Ce livre pionnier, rapidement popularisé aux Etats-Unis, n’a été traduit en France qu’en 2011, sous le titre Biomimétisme, quand la nature inspire des innovations durables. Avant cela, la théorie a fait quelques émules en Europe, au point de donner à naissance en 2006 à Biomimicry Europa. Les conditions du vivant Gauthier Chapelle est l’un des principaux fondateurs de Biomimicry Europa. Pour anticiper cette élimination, les tenants du biomimétisme ne se réfèrent qu’à un seul expert : la nature elle-même, la seule entité terrestre capable de maîtriser sa propre durabilité. Comment se définit le biomimétisme ? En s’inscrivant ainsi dans la durée, le biomimétisme repose sur nouvelle estimation de la valeur nature, ou plus précisément il renoue avec une estimation préindustrielle de la nature. Une vision préindustrielle ?
Avec un petit rien, ces Belges brisent la spéculation immobilière A Bruxelles, les prix ont explosé. Des associations tentent une nouvelle approche de la propriété : on achète les murs mais pas le terrain, que l’on gère en commun. Et ça change tout. Yasmina, chez elle, à Bruxelles, le 7 octobre 2015 (Rémi Noyon/Rue89) (De Bruxelles) « Quand la nuit tombe, je vous assure qu’on dirait New York. » Le pull de Yasmina, orange vif, détonne avec la pluie gluante qui tombe sur Bruxelles. Making of Rue89 est partenaire du festival « Le Temps des communs ». 250 événements sont prévus en France autour de cette thématique. Yasmina, conseillère conjugale, n’a pas encore eu le temps de se lasser du paysage. Elle n’est pas la seule. Yasmina et sept autres familles sont les cobayes, les « proefkonijn », comme on dit en flamand, d’un mouvement qui entend révolutionner la propriété et casser la spéculation immobilière. Les murs, pas le terrain « J’ai payé 223 000 euros, tout frais compris, pour un appart’ qui doit valoir entre 260 000 et 300 000. » Voilà. « Tout est là.
«Le climat se réchauffe car nos cœurs sont trop froids» A l’occasion de la conférence de Paris sur le climat (COP21), jamais la Terre n’avait autant été auscultée. Les rapports scientifiques sur son piètre état de santé foisonnent. Pourtant, ses habitants donnent souvent l’impression d’être tétanisés quand il s’agit de réagir et prendre les mesures qui s’imposent. Le Temps: L’homme occidental moderne s’est détaché de la nature, constatent les écopsychologues. Michel Maxime Egger: Né dans les années 1990 dans le monde anglo-saxon, le mouvement des écopsychologues s’est demandé pourquoi l’être humain, doté d’une si grande intelligence, s’obstinait à détruire la Terre, qui pourtant constitue la base même de son existence. – Quand a commencé la déconnexion de l’homme avec la nature? – Les écopsychologues la font remonter à l’époque de la domestication de la nature, il y a dix à douze mille ans. – Frankenstein et Cassandre seraient, selon vous, des mythes illustrant les dérapages de notre humanité. – Et le mythe de Cassandre? – Lesquels?
30 choses que vous devriez arrêter de vous faire à vous même. La n°10 est juste vitale En tout cas, voici quelques conseils bien utiles. Toutes ces petites choses négatives, nous nous les infligeons souvent, parfois sans même nous en rendre compte. On peut pourtant s'en débarasser: il suffit d'une certaine prise de conscience... 1. Parce que la vie est trop courte pour perdre son temps avec ceux ou celles qui vous empêchent d'être heureux. 2. Affrontez les de front. 3.Arrêtez de vous mentir. On peut peut-être mentir aux autres, mais on ne peut pas se mentir à soi-même. 4. La pire chose qui soit, c'est de se perdre soi même en aimant trop quelqu'un, et d'oublier que l'on est spécial, nous aussi. 5. Cela paraît simple, et pourtant c'est un véritable défi d'être soi-même dans ce monde qui vous pousse à être comme tous les autres. 6. Vous ne pourrez pas passer au chapitre suivant dans votre vie, si vous ne faites que lire quelques pages en boucle. 7. Dites vous toujours que faire quelque chose, et échouer est beaucoup, beaucoup plus productif que de ne rien faire. 8. 10. 11.
Sauver le climat par des voies… naturelles Dans beaucoup de propositions pour sauver le climat, on privilégie : 1) soit des solutions techniques, certaines raisonnables et recommandables comme les énergies renouvelables, d’autres un peu folles, voire très risquées, comme la géo-ingénierie (« manipuler » le climat en envoyant par exemple des tonnes de substances diverses en haute altitude) ; 2) soit des solutions fondées sur des incitations par les prix, dont les taxes ou les marchés de permis d’émission. Il s’agit certes de deux voies importantes et qui peuvent être combinées, mais on a alors tendance à laisser de côté des méthodes beaucoup moins lourdes en technologie, en général bien moins coûteuses, appuyées sur certaines capacités remarquables des écosystèmes ou… des humains, à commencer par la sobriété réfléchie et choisie dans divers domaines, dont l’énergie et l’alimentation, la capacité des collectifs et des individus à limiter fortement les gaspillages, etc.
EPFL-ENAC | Annuaire EPFL des principaux logiciels libres Français / English not yet available Avant-propos Vous pouvez aussi lire nos articles suivants : • article du Flash EPFL 08/2014 sur l'importance du logiciel libre en milieu académique et dans la recherche scientifique • article du Flash Informatique EPFL 5/2013 qui constitue un résumé de la présente page web Table des matières 1. 1.1 Définitions Les fondements du mouvement du logiciel libre sont les mêmes que ceux qui sont à la base du développement scientifique, à savoir la mise en commun des idées et découvertes pour faire progresser la recherche et le savoir collectif. Le terme logiciel libre (en anglais free software) désigne tout logiciel garantissant à l'utilisateur 4 libertés fondamentales (numérotées de 0 à 3) : Il ne faut pas confondre logiciel libre avec logiciel gratuit (freeware, gratuiciel), et il y a aussi une nuance à faire par rapport à la dénomination logiciel open source : Les enjeux du logiciel libre dépassent donc les aspects purement informatiques ou financiers. 2. 3.
Et si les vaches mangeaient de l’herbe..., par Gérard Le Puill (Le Monde diplomatique, décembre 2015) L’agriculture contribue bien davantage au réchauffement climatique qu’on ne l’imagine généralement. A l’échelle mondiale, on estime à 14 % la part de la production agricole dans les émissions de gaz à effet de serre (GES). En France, cette proportion aurait atteint 21 % en 2012 (1). Le secteur agricole français disposerait d’un immense potentiel de réduction des GES s’il sortait de son sillon pour explorer d’autres voies. En 2014, le ministre de l’agriculture a fait voter une « loi d’avenir » dont le but affiché était de promouvoir l’agroécologie, laquelle doit favoriser des pratiques vertueuses permettant de réduire les intrants chimiques et la consommation d’énergies fossiles. Quelques exemples permettent d’éviter d’en rester aux incantations. Dans les élevages d’herbivores ruminants producteurs de lait et de viande, les meilleurs résultats économiques s’obtiennent dans les fermes qui optimisent l’autonomie fourragère en semant des mélanges appropriés de graminées et de légumineuses.
Grenoble, première ville française sans publicité Halte aux panneaux publicitaires ! La ville de Grenoble a décidé de sauter le pas. Elle ne reconduira pas son contrat avec le groupe d’affichage et de mobilier urbain JCDecaux, et ne lancera pas de nouvel appel d’offre. A partir de janvier, plus de 300 panneaux seront démontés, conformément aux promesses de campagne du nouveau maire Eric Piolle (Rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes). Les nouveaux espaces d’expression permettront d’afficher des informations culturelles et associatives, ou de favoriser l’expression d’opinion (citoyenne, politique, syndicale,...). « Grenoble libère l’espace public », titre le dossier de presse de la municipalité. Un acte criminel, estime Jacques Séguéla La décision de la ville a fait réagir le publicitaire Jacques Séguéla. « Si la publicité ne servait à rien, ça se saurait ! Seules les très grandes entreprises et les multinationales peuvent s’offrir de coûteuses campagnes d’affichage, explique la municipalité. @AgnesRousseaux
Le siècle des réfugiés climatiques, par Donatien Garnier (Le Monde diplomatique, 2007) Nous assistons depuis quelques années à la mise en place d’un consensus international : le réchauffement climatique existe, et il est en bonne partie imputable aux gaz à effet de serre rejetés dans l’atmosphère par les activités humaines. Il conduit à une dégradation rapide de l’environnement et de la biodiversité. Curieusement, le consensus semble s’arrêter là et ne pas tirer toutes les conséquences de son énoncé : l’être humain est au coeur du processus. Il est pourtant doublement exposé. D’une part à la destruction progressive des écosystèmes et des ressources naturelles dont il dépend ; d’autre part à la disparition – induite par la désertification, l’élévation du niveau des océans, la fonte des glaces ou l’érosion – de territoires où il réside. Partout des communautés, des peuples, des nations sont confrontés à la perspective d’une émigration forcée. Dans ces régions particulièrement exposées, les migrations ont déjà commencé. L’« ethnodiversité » en danger