Un génocide culturel ? Évidemment Génocide culturel. Comment décrire autrement l’arrachement de 150 000 enfants à leur famille, sur une période de 120 ans ? Il ne suffit pas de sortir l’enfant de chez lui. Stephen Harper a présenté les excuses des Canadiens en 2008 pour les pensionnats autochtones. A-t-il peur des conséquences juridiques ? Alors pourquoi ne pas appeler cette chose par son nom ? Implanter des écoles où la langue autochtone est interdite, ce serait de l’assimilation forcée. Mais envoyer la police vider les villages de ses enfants, brûler leurs vêtements, couper leurs cheveux, les enfermer, les battre et les violer bien souvent, et surtout impunément… C’est bien plus que de l’assimilation forcée. Il faut un terme plus fort pour reconnaître l’ampleur du désastre. Que dirait-on d’un premier ministre turc qui refuserait le terme « génocide » après la tenue d’une commission d’enquête indépendante sur le massacre des Arméniens ? Je ne compare pas le sort des Arméniens à celui des autochtones du Canada.
Capture d’écran 2015 05 21 à 11 56 30 29 mai 1453 - Prise de Constantinople par les Turcs Le 29 mai 1453 figure traditionnellement parmi les dates clé de l'Histoire occidentale. Ce jour-là, Constantinople tombe aux mains du sultan ottoman Mehmet II. La ville, vestige de l'empire romain, était l'ultime dépositaire de l'Antiquité classique. Elle faisait aussi office de rempart de la chrétienté face à la poussée de l'islam. La chute finale La chute de Constantinople devient inéluctable lorsque des envahisseurs venus d'Asie, les Turcs ottomans, traversent le détroit du Bosphore. Au milieu du XVe siècle, réduite à environ 40.000 habitants et dépourvue d'arrière-pays, Constantinople n'est plus qu'un petit État en relation avec les marchés d'Extrême-Orient pour le plus grand bénéfice des marchands de Venise et de Gênes qui s'yapprovisionnent en soieries chinoises. Cette illustration tirée d'un manuscrit français de 1455 montre le siège de Constantinople avec, à gauche, la Corne d'Or, et au fond, de gauche à droite, le détroit du Bosphore et la mer de Marmara.
Empire colonial Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les empires coloniaux sont les territoires que des états disposant d'importantes forces militaires et navales se sont appropriés au cours des temps sur la quasi-totalité du globe. Si certains ont d'abord pratiqué une politique d'isolement volontaire, tel le Japon de la Période Edo, ils ont pu plus tardivement s'y lancer à leur tour, comme le Japon en Asie dans les décennies 1930 et 1940, dont l'expansionnisme marque le début effectif de la Seconde Guerre mondiale (1939-1945). Pour les pays ouest-européens, la constitution de leurs empires découle de la période des Grandes découvertes européennes, grâce aux progrès de la navigation (gouvernail d'étambot, boussole, cartographie, sextant) et à la généralisation des armes à feu. Carte du Monde présentant les possessions coloniales en 1945 Les pays européens[modifier | modifier le code] Espaces coloniaux[modifier | modifier le code] Empire colonial portugais[modifier | modifier le code] En Amérique
untitled Afrique au XIXe siècle Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cet article concerne l'Histoire de l'Afrique au XIXe siècle et on décrit la situation. Le continent y est colonisé essentiellement par le Royaume-Uni, la France et le Portugal. Dans sa partie tropicale, la quinine permet l'installation de leurs ressortissants sans avoir trop de pertes par maladie contagieuse. Quatre millions d’esclaves noirs sont déportés par les Européens vers l’Amérique au cours du siècle. L'Afrique en 1890 (carte en anglais) L'Afrique du Sud[modifier | modifier le code] Les Britanniques rachetèrent la colonie du Cap aux Hollandais en 1814, provoquant le mécontentement des populations Boers (colons d'origine hollandaise). Algérie[modifier | modifier le code] Après un premier échec en 1815, la France commence la conquête des côtes en 1830. partir de 1848, les Français s'efforcent de conquérir les territoires du Sud et ceux de la Kabylie, et organisent administrativement le pays. Angola[modifier | modifier le code]
untitled untitled untitled Conférence de Berlin Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'Afrique coloniale en 1913 : la partition d'un continent. Allemagne Belgique Espagne France Grande-Bretagne Italie Portugal États indépendants (Empire d'Éthiopie, Liberia) La conférence de Berlin marqua l’organisation et la collaboration européenne pour le partage et la division de l’Afrique. Cette conférence commença le 15 novembre 1884 à Berlin et finit le 26 février 1885. Contexte[modifier | modifier le code] Durant de longues années, l'intérieur du continent africain, souvent difficile d'accès, n'a pas intéressé les puissances européennes qui se contentaient d'y établir des escales ou des comptoirs de commerce. En 1878, la Belgique créé aussi l'Association internationale du Congo qui présente des objectifs plus explicitement économiques ; elle reste toutefois en relation avec l'Association internationale africaine qui lui offre un paravent philanthropique. La conférence[modifier | modifier le code] Acte général de la Conférence de Berlin