Eugène Atget Une large partie du travail d’Eugène Atget a pour sujet le vieux Paris. Il répond en cela à une préoccupation qui lui est contemporaine et s’intègre dans une longue histoire des discours et des représentations sur la capitale, à travers laquelle le regard, de la vision panoramique à la vision rapprochée du détail, détermine la construction d’une représentation du paysage urbain parisien. La perception de la ville comme objet d’histoire autonome s’est lentement élaborée à travers la littérature sur Paris. Commencé en 1830 et publié dès 1831, Notre-Dame de Paris constitue une nouvelle forme de connaissance sur Paris car, pour la première fois, la ville médiévale se conçoit comme une entité. Un va-et-vient entre présent et passé En parallèle au développement de l’archéologie, les écrivains – et Hugo en tête – utilisent des métaphores qui désignent la ville comme un vaste chantier de fouilles. Un va-et-vient entre point de vue général et particulier
Voyages en Résistances La construction des écoles dans la Somme au XIXe siècle Contexte historique Le XIXe siècle, siècle de l’école La situation globale de l’enseignement primaire en France apparaît médiocre à la chute de l’Empire (1815), qui ne s’en est guère préoccupé : maîtres peu nombreux, pédagogies tâtonnantes, apprentissage de la lecture souvent séparé de celui de l’écriture. Elle est par ailleurs contrastée : plus développée dans les villes que dans les campagnes, elle privilégie nettement les garçons et se révèle aussi très inégale suivant les régions. Dès les décennies 1820-1830, des statisticiens avancent le thème des « deux France » : au nord d’une ligne Saint-Malo – Genève s’affirme une scolarisation importante et ancienne, tandis qu’au sud l’insuffisance est quasi générale. Or l’instruction, moyen d’accès aux connaissances, est aussi source d’enrichissement matériel : la France éclairée est aussi la France riche. La loi du 1er juin 1878 oblige les communes à acquérir et installer les maisons d’écoles et crée en ce sens une Caisse des écoles. Notes
Si je reviens un jour : les lettres retrouvées de Louise Pikovsky (web doc, Seconde guerre mondiale) I. Des lettres oubliées dans une armoire II. Un lien très fort entre l’élève et son professeur III. IV. V. VI. Musée de l'histoire de France La galerie des Batailles est le premier ensemble voulu par le roi Louis-Philippe pour son musée d’histoire de France, un lieu qui devait manifester son souhait de réconciliation nationale, après quarante années de changements de régimes et de luttes fratricides. Elle est aménagée dans l’aile sud du palais et occupe tout l’espace du côté des jardins, sur deux étages, à l’emplacement des appartements des Enfants de France. Elle a été conçue par l’architecte du palais, Frédéric Nepveu, entre 1834 et 1837, probablement avec les conseils de son maître, Pierre-Léonard Fontaine, alors architecte du gouvernement. Conçue pour répondre à la galerie des Glaces, elle est longue de près de 110 mètres, soit près de quarante mètres de plus que celle-ci (73 mètres), et large de 13 mètres. Trente-trois tableaux monumentaux racontent l’épopée militaire de la France. Tous les régimes sont représentés, Mérovingiens, Carolingiens, Capétiens, Valois, Bourbons, auxquels s’ajoutent la Révolution et Napoléon.
Vivre au temps des châteaux forts (5e) Cette ressource pédagogique permet d'aborder de nombreux thèmes du programme d'histoire et d'histoire des arts des classes de CM1 et de 5e (L'occident féodal, XIe - XVe siècle) : Paysans et seigneurs ;Féodaux, souverains, premiers états ;La place de l'Église. 10 vidéos thématiques sont proposées avec des exercices d'auto-évaluation qui permettent de tester les connaissances des élèves. Elles sont regroupées sous trois rubriques : Ceux qui combattent : les seigneurs, les chevaliers, l'art de la guerre, l'architecture militaire ;Ceux qui travaillent : les paysans, les bâtisseurs :Ceux qui prient : l'Église, l'architecture religieuse, la musique médiévale, l'art du livre.
Musée de l'histoire de France Désirant s’attacher la plus vieille noblesse, dite justement « immémoriale », et souhaitant ne pas évoquer les innombrables luttes féodales de la France médiévale, Louis-Philippe choisit de raconter dans son musée d’Histoire de France l’extraordinaire épopée des croisades, mise à la mode par des ouvrages historiques et des romans. Prêchées par la Papauté à partir de la fin du XIème siècle pour la délivrance du tombeau du Christ, tombé aux mains des Musulmans – les « Infidèles » -, elles entraînèrent dans une sorte d’« union sacrée » tous les royaumes de la Chrétienté jusqu’à la fin du XIIIème siècle. Au-delà des aventures militaires qu’elles représentaient, leurs récits étaient émaillés de notes d’exotisme et d’insolite, qui fascinèrent des générations de lecteurs et de voyageurs. Au récit des croisades, on ajouta les grands moments de l’histoire de l’ordre hospitalier des chevaliers de Rhodes, entre le XIVème et le XVIème siècles. Voir les œuvres présentes dans cette salle
Une ressource : « Sortir du gynécée », une exposition virtuelle sur les femmes dans la Grèce antique - Histoire-géographie - Éduscol Le but de cette exposition est d’apporter un nouveau regard sur la place des femmes dans la Grèce antique grâce aux nouveaux apports des archéologues, philologues et épigraphistes. Le site fait le point sur une dizaine de thèmes en offrant à chaque fois quelques exemples précis de sources permettant de les illustrer. Ainsi les femmes grecques de la Cité ne sont pas exemptes de la propriété terrienne, pas plus qu’elles ne sont totalement exclues de la citoyenneté, même si elles ne possèdent pas le droit de vote ni le droit de participation aux assemblées. Leur rôle comme prêtresse et lors des Panathénées est largement explicité. De même, l’exposition interroge leur participation aux activités sportives ou intellectuelles, ainsi que la place du corps féminin et de la sexualité féminine dans la société grecque. Enfin, le thème des femmes au combat est abordé à travers l’exemple des Amazones. Scénarios pédagogiques traitant les thèmes de programmes :