Les émotions + outils pédagogiques - Les émotions font partie intégrante du fonctionnement des humains. Elles imprègnent nos pensées, notre comportement et nos expériences, elles motivent nos décisions les plus importantes, elles constituent l’essence même des rapprochements sociaux et elles sont au cœur des processus culturels et de socialisation . Qu’est ce qu’une émotion ? Une émotion est une réaction physiologique à une situation. La verbalisation des émotions produit un effet apaisant sur le système nerveux des enfants mais des adultes aussi ! Vos propres émotions. Avez-vous déjà prêté attention à vos propres émotions ? Connaitre ses propres émotions avant de comprendre celles des autres. Les comportements des adultes influencent ceux des enfants, vous êtes un modèle pour l’enfant. Reconnaître et exprimer vos propres émotions est important, la capacité à réguler vos émotions est directement liée aux compétences sociales : ce que vous pensez des émotions peut influencer le bonheur futur de l’enfant. Les émotions de l’enfant.
7 principes éducatifs validés par les neurosciences 1. La période 0/5 ans La plasticité neuronale pendant la période 0/5 ans permet d’incarner le vivant sans efforts, juste en le vivant. C’est ce que Maria Montessori appelle l’esprit absorbant. La période 0/5 ans constitue donc une fenêtre d’opportunités à saisir, comme le démontre cette vidéo : 2. Nous sommes des êtres sociaux et notre cerveau est neurosocial. Dans le cadre de l’apprentissage, les relations sociales sont également importantes : nous apprenons dans une relation positive à l’autre. La recherche a démontré que les relations virtuelles ne suffisent pas et leur utilisation croissante risque d’avoir des conséquences graves sur notre fonctionnement.C’est de contacts physiques réels dont nos neurones ont besoin.Pour être heureux, cultivons notre intelligence relationnelle. 3. La bienveillance est un levier pour l’âme humaine. L’amour et l’encouragement sont des catalyseurs pour l’apprentissage. – Céline Alvarez A l’inverse, le stress est un bloquant. 4. 5. Stanislas Dehaene écrit :
35 activités pour aider les enfants à mieux vivre les émotions 35 activités pour aider les enfants à mieux vivre les émotions Posted by Christine Klein on 10 août 2014 · 1 commentaire J’ai découvert hier ce petit livre dont le titre m’a immédiatement attiré le regard. L’auteur d’abord, Gilles Dierderichs est musicothérapeute, sophro-relaxologue et auteur compositeur. 35 activités autour du thème des émotions, c’est ludique et inventif, j’ai hâte d’en essayer quelques-unes avec ma fille de 3 ans et avec mes jeunes clients ! J’aime beaucoup la conception avec toutes les petites icônes pour savoir si l’activité se faire en intérieur ou dehors, ou les deux, si l’enfant peut la faire seul, à deux, avec ses parents, avec des copains. J’aime aussi la variété des activités : mimes, dessins, découpages, expression corporelle ou verbale, jeux de rôle, relaxation et yoga, créativité, musicothérapie. Bref, j’adhère ! Voici deux exemples d’activités qui m’ont inspirées : L’arc en ciel de la paix et La fourmi et l’aigle Like this: J'aime chargement…
Prévention et lutte contre les violences en milieu scolaire : point d'étape En vidéo : intervention de Vincent Peillon lors du point d’étape sur les travaux de la délégation ministérielle chargée de la prévention et de la lutte contre les violences en milieu scolaire En vidéo : Eric Debarbieux présente l'"Enquête de victimation et climat scolaire auprès des personnels du second degré" Agir ensemble avec détermination en faveur d’un climat scolaire apaisé et serein Lors de l’installation de la délégation ministérielle à Amiens le 12 novembre dernier, le ministre de l’éducation nationale a affirmé sa volonté de "briser le silence" : "c’est la première fois que l’éducation nationale reconnaît en tant qu’institution le problème de la violence scolaire". Les plans qui se sont succédé en France ces dernières années ont en effet le plus souvent abordé cette question de manière partielle et court-termiste, c’est-à-dire au gré des faits divers et par le seul prisme de la lutte contre la délinquance et la violence d’intrusion. Ce dispositif a rencontré un grand succès.
comment ne plus punir ? ne plus punir à cet avantage de ne plus vous mettre en porte à faux : plus de punitions , donc plus de menaces à mettre à éxécution ! et oui il faut voir le positif ! ne plus punir cela veut dire ne plus faire "marcher au baton " son enfant , cela veut aussi dire supprimer le coin ainsi que l'isolement . concretement comment fait-on ? déjà on comprend pourquoi la punition n'apporte rien , et peut meme etre néfaste à la relation : punir n'a pas pour effet de faire réfléchir l'enfant,au contraire cela lui donne du ressentiment envers nous. cela ne lui enseigne rien si ce n'est à l'éviter et donc à faire les choses en cachette . à la place du coin ou de l'isolement qui avaient une utilité lors de conflits entre enfants ou lorsqu'un enfant avait un comportement inadéquat (s'excitait , n'écoutait rien....) on peut décider : - d'ignorer (et donc on supprime le renforcement négatif ) -de proposer de réparer : si l'enfant commet une maladresse ou abime quelque chose par exemple .
La bienveillance facilite les apprentissages En partenariat avec ToutEduc Catherine Gueguen, pédiatre de l’institut franco-britannique et intervenante lors du colloque international de Créteil des 25 et 26 mai est convaincue par la place de la bienveillance des enseignants dans le développement cérébral de nos tous petits. « Prise de conscience dans la situation d’enseignement : corps, geste et parole. (…) de même que le métier de médecin, enseigner est un métier de la relation, c’est une aberration que les enseignants ne soient pas formés à la relation ». et d’ajouter « c’est le cœur de tout enseignement et la recherche récente montre que c’est l’attitude de l’enseignant qui modifie les capacités d’apprentissage ». Cet article vous est proposé gracieusement par notre Partenaire ToutEduc, vous pouvez vous abonner pour bénéficier d’une actualité professionnelle quotidienne ! Auteure de Pour une enfance heureuse (R. Ocytocine, sérotonine, dopamine Un écho chez les IEN Le site du colloque ici Partagez la connaissance ! Commentaires
Sommes-nous tous égaux face au conflit ? Qu'en dit la théorie de l'attachement ? Sommes-nous tous égaux face au conflit ? Qu’en dit la théorie de l’attachement ? Un article rédigé par Marie-Noëlle de Theux-Heymans, Psychopédagogue, Formatrice d’adultes formée à la théorie de l’attachement, initialement publié en 2011, dans notre trimestriel. Dernièrement, j’ai eu l’occasion d’observer une classe d’enfants de maternelle durant leur récréation. Un enfant, que nous appellerons Paul, utilisait le petit vélo convoité de tous et était bien décidé à le garder durant toute la récré. Qu’il s’agisse de Paul, Marie, Chloé ou Aloys, ces enfants vivaient le même désaccord : utiliser le vélo. Une lecture de la situation via la théorie de l’attachement > La recherche de sécurité avant tout Parler d’attachement dans la théorie de l’attachement renvoie à une notion un peu différente du langage courant. > Rechercher la sécurité pour survivre Le nourrisson naît immature à la naissance. > Se construire une image du monde et de soi-même > Se sentir en sécurité pour explorer, risquer, oser
Eduquer au XXIe siècle Entre 1900 et 2011, tout a changé pour les écoliers qui vivent à présent dans le virtuel et dans une société multiculturelle, analyse Michel Serres. Il faut aider l'école à prendre la mesure de cette nouvelle ère. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Michel Serres, de l'Académie française Avant d'enseigner quoi que ce soit à qui que ce soit, au moins faut-il le connaître. Qui se présente, aujourd'hui, à l'école, au collège, au lycée, à l'université ? Ce nouvel écolier, cette jeune étudiante n'a jamais vu veau, vache, cochon ni couvée. - Il habite la ville. - Son espérance de vie va vers quatre-vingts ans. - Depuis soixante ans, intervalle unique dans notre histoire, il et elle n'ont jamais connu de guerre, ni bientôt leurs dirigeants ni leurs enseignants. - Alors que leurs parents furent conçus à l'aveuglette, leur naissance est programmée. Bilan temporaire. Ces enfants habitent donc le virtuel. Ils ne connaissent ni n'intègrent ni ne synthétisent comme nous, leurs ascendants. Je répète.
Mael Virat : Faut-il aimer les élèves ? "Monsieur, vous m'aimez pas". Mais faut-il marquer de l'affection aux élèves ? La tradition de l'école française serait à priori de dire non. Il existe une controverse au sujet de la dimension affective dans les métiers de l’éducation. Parler d’un tabou est tout à fait approprié. Ainsi, lorsque j’ai diffusé une enquête en ligne auprès d’enseignants du secondaire, dans laquelle on pouvait trouver différents instruments psychométriques sur les émotions des enseignants et la dimension affective de la relation aux élèves, nous avons recueilli un certain nombre de commentaires étonnés, voire franchement outrés. Il y a donc vraiment un malaise quand on parle des « sentiments » à l’école… Une première explication vient de la place absurde que tient encore aujourd’hui la controverse instruction / éducation à l’école et dans les débats de société. Cependant, elle ne peut pas expliquer à elle seule la situation actuelle car le tabou des émotions dépasse largement le cadre de l’école.
Les ceintures de compétences C’est dans les tuyaux depuis un moment, et c’est la suite logique de l’évolution de mon système d’évaluation autogérée : aujourd’hui je vous parle de ceintures de compétences. Le bilan de ce qui a déjà été fait Pour commencer remettons en contexte le pourquoi de ce système. La vocation première de mes plans de travail c’est (je vous le donne en 1000) la différenciation. Je pars du principe que tous les enfants avancent à des rythmes différents. – Les ajustements des PDT ordinaires et la création de parcours spécifiques sont très chronophages D’où la nécessité d’un référentiel commun à tous. Et quitte à créer un référentiel commun, autant le faire sur les 2 ans que je garde mes élèves. Ce dispositif, il est emprunté à la pédagogie institutionnelle. J’ai regroupé des items dans chaque ceinture (avec un niveau croissant comme au judo : jaune, orange, verte bleue, marron, noire et éventuellement rouge) en fonction de la complexité et de ma programmation. Et au quotidien ? Les objectifs : J'aime :
Cap sur les droits de l'enfant Ce dossier pédagogique a pour objectif de permettre aux animateurs, enseignants, éducateurs, bénévoles de s’informer sur les principaux enjeux liés aux droits de l’enfant et de proposer les outils adaptés pour aborder la thématique avec le public. L’essentiel de la convention des droits de l’enfant Approche historique La construction de la convention Jusqu’aux révolutions en Amérique et en France, l’enfant est considéré comme la propriété de ses parents. La Pologne propose un projet de convention des droits de l’enfant, inspirée par le courage du docteur Janusz Korczak. En 2015, 193 pays ont ratifié la convention. Janusz Korczak, le « Père » de la convention des droits de l’enfant Janusk Korczak est considéré comme l’un des « pères spirituels » de la convention. Les points clés de la convention Les 3 « P » de la convention des droits de l’enfant : La convention regroupe 54 articles spécifiant les droits des enfants autour de 3 objectifs principaux : Les 4 principes de la convention :
13 trucs de gestion de classe qui instaurent le respect. Quand vient le temps de gérer sa classe, on a souvent l’habitude d’instaurer un système d’émulation ou des règles et de supporter toutes ces règles par des punitions. Très vite, on apprend que ça fonctionne (du moins partiellement !), mais ça a le vicieux défaut de devoir demander une vigilance constante de la part de l’adulte en plus de miner considérablement l’apprentissage de l’autonomie de la part des élèves. De plus, ça réduit les comportements qu’on veut voir disparaître, sans toutefois les enrayer définitivement. P.S. 1-Le respect commence dès l’entrée en classe. Chaque matin, personne ne peut me déranger lorsque les élèves entrent dans la classe. Si un collègue ou même la direction vient me parler à ce moment, je demande un rendez-vous plus tard, car ce moment m’est très précieux. L’avantage pour les jeunes, c’est aussi de voir que peu importe comment a été la veille (je parle ici des tannants), ils ont droit au même accueil et au même sourire que les autres. 4. 5. 6.Le regard 8.
Des outils pour travailler sur les émotions. - Ma classe d'ados autistes. Voici un exemple de séquence, qu'il faut bien sûr adapter en fonction de chacun. Objectifs : 1°) Apprendre à reconnaître les émotions des autres (sur les visages). 2°) Savoir quand on éprouve quelle émotion. 3°) Savoir exprimer ses émotions. Ce que je constate : L’élève a des difficultés majeures à reconnaître, interpréter et reproduire des expressions émotionnelles et donc, plus généralement, à partager des états émotionnels de façon ajustée et adéquate avec les autres. (cela ne veut absolument pas dire qu'il ne ressent pas d'émotion : voir Le témoignage de Josef Schovanec) Je peux penser que : Une séquence de travail spécifique sur les émotions aidera cet élève à avoir des comportements plus adaptés : ses relations sociales et sa façon de communiquer avec les autres progresseront grâce au contrôle de ses émotions. Ce travail peut paraître inutile, mais les élèves avec autisme ont des besoins spécifiques en ce qui concerne les habiletés sociales (voir Les émotions. ). Ce que je peux faire : S.