Définition d’un événement En partant des différents dictionnaires que l’on peut trouver, le terme événement pose d’emblée un problème de définition si l’on veut en trouver le sens médiatique. En effet, événement peut être considéré soit comme “tout ce qui se produit, tout ce qui apparaît, tout ce qui arrive” (Larousse), ce qui lui donne un sens qui fait de toute chose un événement ; soit l’événement est considéré justement comme un fait avec une “importance particulière” ou “un fait marquant” lorsque l’on parle d’actualité. Le second sens semble plus pertinent car il introduit justement une différence entre le “fait” (tout ce qui arrive) et l’événement (le fait qui a de l’importance). Et c’est bien-sûr cette seconde définition qu’il faut retenir si l’on veut travailler sur ce qu’est un événement lorsque l’on parle des médias car elle permet de problématiser la question de l’événement dans les médias. L’événement, c’est donc le fait qui fait sens. À partir de là, la problématique change.
Questionner l’information grâce aux 5 W -Répondre à cette question permet de comprendre les choix des sujets traités, la hiérarchie des sujets ainsi que les angles adoptés. - Ainsi sur les médias traditionnels (radio/ télé/presse écrite : autrement dit les « médias premium »), un événement sera abordé différemment suivant le média et sa ligne éditoriale. Il est important de les connaître, et il ne suffit pas d'aller sur leur présentation sur leur site. Pour cela Wikipédia est d'un grand secours. Il faut néanmoins vérifier que l'article Wikipédia cite suffisamment ses sources. - Quelques exemples : « TF1 : « Télévision française 1, plus communément désignée sous son sigle TF1, est la première et plus ancienne chaîne de télévision généraliste nationale française créée le 1er janvier 1975 à la suite de la dissolution de l'Office de radiodiffusion télévision française et qui succède à la première chaîne de l'ORTF le 6 janvier 1975. (Source : Wukipédia) - Il en va de même pour les sites internet de ces médias.
Médias citoyens: réconcilier médias et démocratie Née en 2005, la revue Altermondes se relance avec une nouvelle formule papier et nouveau site, mais aussi avec un statut juridique original, celui d'une Société coopérative d’intérêt collectif (Scic) qui garantit son indépendance. David Eloy, son rédacteur en chef, ainsi que les journalistes Malek Khadraoui (Inkyfada.com), Philippe Merlant, (Reporter Citoyen) et Edwy Plenel (Mediapart) défendent ici cette nouvelle forme de presse que sont les médias citoyens, et qui peuvent se fédérer autour de « valeurs et de pratiques communes ». Chaque année, le baromètre La Croix-TNS Sofres confirme le peu de crédit que les Français accordent aux journaux, radios et télés : environ la moitié des personnes interrogées estime que les choses ne se passent pas vraiment comme ces médias le leur racontent. Et trois sur cinq pensent que les journalistes ne sont pas indépendants des pouvoirs politique et économique. Face à ce constat, l’exigence de médias « citoyens » gagne en crédibilité.
Yves Citton – Pour une écologie de l’attention Yves Citton est un professeur de littérature à l’Université de Grenoble qui touche à la place des médias dans la société sous l’angle de ses travaux sur l’imaginaire politique en soulignant notamment, sous l’angle apporté par Gabriel Tarde, l’importance de la multitude dans la construction de cet imaginaire. Après une introduction dans laquelle l’auteur rappelle que l’attention est aujourd’hui un bien qui se trouve au cœur de l’économie des médias par l’augmentation de l’information disponible liée au développement du numérique, le livre se divise en trois parties qui proposent de suivre l’économie de l’attention du plus large au plus particulier. La première partie est donc consacrée à l’attention collective. Yves Citton y insiste sur l’importance de la construction de l’attention comme une interaction à grande échelle (l’intérêt que nous pouvons par exemple porter à un même événement télévisé).
FRANCE - Info ou intox : comment déjouer les pièges sur Internet ? Nouvel empoisonnement à Salisbury : "l'exposition accidentelle" privilégiée En savoir plus Kim Dotcom est extradable, juge la Nouvelle-Zélande En savoir plus Mondial-2018 : ce qui attend les Bleus face à l'Uruguay En savoir plus Elle escalade la statue de la Liberté pour dénoncer le sort des enfants immigrés En savoir plus La mousson menace les enfants thaïlandais "prisonniers" dans une grotte En savoir plus Macron sur France 24 - RFI : "Le sujet des migrations naît d'une crise africaine" En savoir plus Hulot défend son plan de sauvetage pour une biodiversité à l'agonie En savoir plus Recours contre l'État : "Au Bataclan, les soldats n’ont fait qu’obéir aux ordres" En savoir plus Guerre commerciale : le spectre d'une récession digne de 2008 En savoir plus Dmitriev et Titiev, dissidents russes oubliés pour cause de Mondial En savoir plus Drones : la menace vient du ciel pour les prisons françaises En savoir plus
OKAPI Tout sur la presse Okapi 100% ADO - Le blog > Actus > En bref > Tout sur la presse 19 mars 2017 À l’occasion de la Semaine de la presse, Okapi te propose un document interactif. En cliquant sur l’image ci-dessous, tu découvriras une mine d’informations sur le monde de la presse et des médias. Clique bien sur chaque mot-clé en rouge pour découvrir les documents. Pour faire défiler les pages, clique sur chaque coin de page, en bas à droite. Pour télécharger les documents sur ton ordinateur en pdf : Clique ici : Partie 1 en pdf Clique ici : Partie 2 en pdf Pour découvrir le poster sur la liberté d’expression (publié dans ton Okapi n°998), clique sur l’encadré central « C’est quoi la presse » Tu peux aussi découvrir la rédaction d’Okapi en visionnant le mini-reportage, réalisé par des collégiens du collège Sainte-Thérèse, à Houilles (Yvelines) ci-dessous ou faire un test sur le monde des journalistes : clique ici. Bonne visite…
Ces débats médiatiquement corrects, par Serge Halimi (Le Monde diplomatique, mars 1999) Depuis plus de vingt ans, c’est pour un petit jury inamovible d’éditorialistes, de politologues, d’organisateurs de « débats » que les manifestants devraient défiler, les intellectuels réfléchir, les citoyens se laisser sonder. Quand chacun se plie à une telle imposition, devenue naturelle, y résister expose soit à l’accusation, banale, de « refuser le débat », soit à l’imputation, plus savante puisque badigeonnée de références à Jürgen Habermas, de s’isoler hors de « l’espace public ». Et c’est aussi dans cette obligation de déférer aux sommations médiatiques à comparaître que se situe le terrorisme intellectuel de nos sociétés. Patrick Champagne l’a bien établi : « Rien n’est plus trompeur que l’image, souvent évoquée à propos de la presse, du forum, du lieu où tout pourrait être publiquement discuté. Faire consommer de l’opinion tiède Dans ces conditions, comment refuser le simulacre ? Violences économiques, violences mondaines En allant son chemin morose.
Démasquer une intox en 5 étapes - L'Autre JT Les fausses informations et rumeurs sont le nouveau fléau des réseaux sociaux. Heureusement Jean-Marc Manach vous apprend à déjouer les intox et à retrouver la source de ces histoires inventées de toute pièce ! Vous avez un doute sur une information appuyée sur une image ? Voilà les quelques étapes à suivre : 1- Faire un clic droit sur la photo 2- Sélectionner « Copier l’adresse de l’image » 3- Aller sur Google et cliquez sur l’icône de l’appareil photo à droite « recherche par image » 4- Coller le lien de l’image 5- TADA ! Le moteur de recherche vous montre tous les sites ayant utilisé cette image pour illustrer un article. Vous pouvez également suivre la même manœuvre en passant par TinEye, autre moteur de recherche par image inversée. Vous n’avez plus aucune excuse pour ne pas vérifier vos sources. ;-)
Syndicat National des Journalistes | Premier syndicat français de journalistes Préambule Le droit à l’information, à la libre expression et à la critique est une des libertés fondamentales de tout être humain. Ce droit du public de connaître les faits et les opinions procède l’ensemble des devoirs et des droits des journalistes. La responsabilité des journalistes vis-à-vis du public prime toute autre responsabilité, en particulier à l’égard de leurs employeurs et des pouvoirs publics. La mission d’information comporte nécessairement des limites que les journalistes eux-mêmes s’imposent spontanément. Tel est l’objet de la déclaration des devoirs formulés ici. Mais ces devoirs ne peuvent être effectivement respectés dans l’exercice de la profession de journaliste que si les conditions concrètes de l’indépendance et de la dignité professionnelle sont réalisées. Déclaration des devoirs Les devoirs essentiels du journaliste, dans la recherche, la rédaction et le commentaire des événements, sont : 2) défendre la liberté de l’information, du commentaire et de la critique ;
Histoire d’Internet #7 - De l’éclosion au développement de l’Internet Vers un usage commercial de l’internet D’abord réservé à un usage militaire et universitaire, le réseau se tourne en moins de 15 ans vers un usage commercial, sous l’impulsion du Ministère de la Défense américain. En 1983, ce dernier divise ARPANET en 2 réseaux distincts. Le premier est réservé à un usage interne et le second est placé sous la responsabilité de la National Science Foundation (NSF). Notre intérêt se porte exclusivement sur ce dernier. L’intervention des acteurs économiques dans le développement des réseaux académiques, qui conduira à l’essor de l’usage commercial, s’explique par la passation de contrats entre la NSF et les premiers pour le développement de ces réseaux. L’extension rapide du réseau a été permise par une triple décision politique menée par la NSF en 1986 : Concernant la connexion au backbone de la NSF, la réglementation est progressivement assouplie pour donner naissance à l’internet moderne. Le World Wide Web [2] Garfinkel S., « Where Streams Converge ».
(20+) Toutes les intox qui circulent sur les attentats... et nos conseils pour s'en prémunir C'est désormais la règle : chaque fait d'actualité est l'objet de rumeurs, de faux ou de déformations diverses sur les réseaux sociaux. La vague d'attentats qui a frappé Paris vendredi n'a pas échappé à ce phénomène de bullshit viral. Voici quelques exemples. 1) Se méfier de la précipitation, des interprétations hâtives et des bruits qui courent (y compris les bruits de pétards) #L'INCENDIE DE CALAIS La rumeur s'est répandue autour d'une heure du matin, vendredi. Les migrants auraient mis le feu en solidarité avec les terroristes (version fachosphère) D'autres véhiculent l'idée que les terroristes ont aussi attaqué les réfugiés... Puis certains «corrigent» la rumeur... en affirmant qu'il n'y a pas eu d'incendie. Car, oui, un incendie s'est bien déclaré. #LE VRAI FAUX TWEET DE DONALD TRUMP Autre exemple de fausse info fabriquée et relayée dans la précipitation, le tweet de Donald Trump. On apprend peu de temps plus tard qui s'agissait en fait... de pétards tirés dans le cadre d'un mariage.
La Presse à la Une - Action pédagogique huit unes de quotidiens sont proposées ici et retracent, de 1783 à 2001, les grandes étapes de l’évolution des unes. • Les élèves sont invités à classer ces unes dans l’ordre chronologique de leur réalisation. Qu’est-ce qui les a conduits à ce choix : les dates de parution inscrites sur les unes ? ou la reconnaissance de certains traits d’une modernité en progrès d’un numéro à l’autre ? Sites à consulter pour aller plus loin Les Unes.