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Que mange(ra)-t-on en 2050 ?

Que mange(ra)-t-on en 2050 ?
Neuf milliards de personnes à nourrir en 2050 et des changements climatiques : un véritable défi pour le futur. Un organisme international fait le point sur les choix que l’humanité devra faire d’ici là, relate Público. Dans les quarante prochaines années, la Terre va devoir alimenter 9 milliards de personnes. Pour Cary Fowler, directeur du Global Crop Diversity Trust [structure de partenariat entre la FAO et des organismes privés comme les fondations Rockefeller ou Bill Gates, qui a pour objectif le maintien de la diversité biologique des variétés agricoles], il va s’agir d’un grand défi. Les complications viendront des changements climatiques, qui vont exiger l’essor de nouvelles variétés d’aliments capables de résister à la chaleur et à la sécheresse. John Beddington Pour mener une telle tâche, il faudrait que le monde entier fasse un effort, ce qui est loin d’être le cas. Nicolau Ferreira L'alimentation du futur Related:  nassimati

Qui joue avec la nourriture Pourquoi les prix des ressources alimentaires montent-ils ? On estime que notre espèce a franchi le cap du milliard de représentants en 1804, qu’en 1960 nous étions 3 milliards et que nous pourrions bien être 7 milliards dans les premiers mois de 2012. C’est-à-dire que la population mondiale a plus que doublé en une cinquantaine d’années. Nous sommes non seulement beaucoup plus nombreux mais nous consommons aussi beaucoup plus. Au cours des cinquante dernières années, le niveau de vie de nos semblables à pratiquement triplé. Face à cette gigantesque croissance de nos besoins alimentaires, l’agriculture mondiale a réalisé de véritables prouesses de productivité. Et c’est justement là que le bât blesse : les prix alimentaires sont un enjeu politique majeur dans de nombreux pays et l’intervention des États a déjà et à plusieurs reprises prouvé son extrême nocivité. (Illustration René Le Honzec) Laissez faire ! Note :

Changement climatique - Le blé dur malmené, les pratiques doivent évoluer Dans le Sud-Est, depuis 15 ans, le rendement du blé dur ne progresse plus comme avant, du fait en partie de l'évolution du climat. « Nous avons évalué le manque à environ 7 quintaux par hectare en dix ans », expliquent Philippe Braun et Stéphane Jézéquel, ingénieurs régionaux d'Arvalis-Institut du végétal. Rechercher plus de précocité Une analyse plus fine du cycle de développement du blé dur (semis 25/10) sur les 40 dernières années à Nîmes montre une accélération de celui-ci, liée à l'augmentation des températures (tableau 1). « Cette précocification compense en partie l'augmentation de l'Etp et des températures », poursuivent les ingénieurs d'Arvalis. Mais le climat influe également sur le confort hydrique du blé dur en l'amenuisant, « en particulier de 2 nœuds à F1 étalée », illustré par l'augmentation du déficit hydrique (au-delà de 50 mm). 15 % en sols profonds (soit 11 q/ha sur 71 q/ha) ; de 20 % en sols moyens (soit 12 q/ha sur 60 q/ha). Irriguer plus

Insectes, algues et viande artificielle vont-ils nourrir la planète La Terre pourra-t-elle nourrir 9 milliards d'êtres humains en 2050 ? Alors que la démographie ne cesse d'augmenter, cette question taraude tant les scientifiques que les économistes et hommes politiques. Selon l'ONU, nous devrons presque doubler notre production alimentaire, adopter de nouvelles technologies et éviter le gaspillage. Malgré tout, la tâche semble malaisée : un milliard de personnes souffrent déjà de faim chronique, il reste peu de terres vierges à découvrir, les océans sont déjà surexploités, la planète fait face à une pénurie croissante d'eau et le changement climatique rendra l'agriculture plus difficile. Mais utiliser les terres et l'eau autrement reste possible. Voici un tour d'horizon de la nourriture que nous pourrions trouver dans nos assiettes dans quarante ans. Les algues. Surtout, les algues peuvent être utilisées pour l'alimentation humaine — très courant au Japon et en Chine —, pour l'alimentation animale, comme engrais ou surtout comme biocarburant.

Des alternatives aux pesticides » Article » OWNI, Digital Journalism Documentaire fouillé, "Notre poison quotidien" aurait gagné à évoquer aussi l'évolution de l'histoire de l'agriculture et en particulier la chimie verte qui recourt aux pesticides non-toxiques. Après Le Monde selon Monsanto, Marie-Monique Robin revient en lanceuse d’alerte avec un documentaire efficace, très fouillé et bien ficelé à propos des produits chimiques que nous ingérons malgré nous. Notre poison quotidien est cette fois un réquisitoire contre les industriels de la chimie, mais la journaliste pointe aussi les dysfonctionnements au niveau du circuit d’évaluation des différents produits, avant leur autorisation d’utilisation. Trois thèmes sont abordés dans le documentaire, partant des agriculteurs victimes de maladies et intoxications chroniques liées à l’utilisation des pesticides en passant par les additifs alimentaires pour finir par les perturbateurs endocriniens (dont le bisphénol A). D’autres alternatives qui sont purement biologiques aux pesticides existent aussi.

ENVIRONNEMENT • Manipuler les humains pour sauver le climat Trois philosophes spécialistes de bioéthique imaginent de nous faire subir des transformations biologiques afin de réduire notre empreinte écologique. Les solutions radicales qu’ils proposent font l’unanimité contre elles. La menace du changement climatique nous incite à repenser beaucoup de nos technologies afin de les rendre plus économes en énergie. Des voitures hybrides légères aux ampoules LED à longue durée de vie, les ingénieurs diminuent la taille de produits courants et les rendent moins gourmands en énergie. Certaines des modifications proposées sont simples et non invasives. A en juger par votre article, vous semblez sceptique à l’égard des initiatives destinées à limiter le changement climatique, qu’il s’agisse de mécanismes économiques comme la tarification du carbone ou de solutions plus radicales comme la géo-ingénierie [manipulation du climat afin de lutter contre le réchauffement]. Je précise qu’il ne s’agirait pas forcément de prendre un comprimé.

La viande in vitro bientôt dans les assiettes ? – Vegactu Mardi soir (8 octobre 2013) passait sur arte un documentaire de Véronique Préault consacré à la création en laboratoire de viande in vitro. L’occasion de se pencher sur ce phénomène scientifique. Un steak éprouvette ? L’idée, digne d’un scénario de science-fiction, consiste à produire de la viande de bœuf en laboratoire à partir de cellules-souches. En août dernier, le premier hamburger in vitro, 181g de viande de bœuf 100% synthétique cultivée sur paillasse, était présenté à Londres pour une dégustation hyper médiatisée. L’objectif ? Interrogée durant le reportage, l’association américaine de défense des animaux PETA se dit complètement favorable à un avènement de la viande in vitro, et à son chemin jusqu’aux assiettes du consommateur, considérant que le but de tout militant de la cause animale est de faire cesser au plus vite les souffrances liées à l’élevage et l’abattage. Sources : « La viande in vitro, bientôt dans nos assiettes ?

La sécurité alimentaire est assurée La récente hausse des prix internationaux des produits agricoles a redonné une certaine audience aux analyses de Ricardo et de Malthus sur les relations entre la population humaine, l’activité agricole et la nature. En vertu du principe de population qu’ils postulaient – selon lequel les besoins alimentaires de toute population humaine tendent, du fait de la croissance démographique, à augmenter plus vite que les ressources alimentaires à sa disposition – et de la loi des rendements décroissants, Ricardo et Malthus s’accordaient en effet à prévoir, à long terme, une hausse des prix agricoles et, partant, une augmentation de la rente et du salaire, une baisse du profit, toutes tendances qui, inéluctablement, devraient aboutir à « l’état stationnaire ». Ainsi conçue, l’activité agricole se heurterait aux limites d’une nature avaricieuse qui, par contrecoup, borne l’accumulation du capital, les activités humaines et la population. Terres cultivées et terres cultivables

La viande in vitro pourra-t-elle révolutionner notre alimentation? ALIMENTATION - Le faux-filet n'aura jamais aussi bien porté son nom. Lundi 5 août, un restaurant de la ville de Londres, dont le nom et l'adresse n'ont pas encore été dévoilés, servira pour la première fois de l'histoire un steak… artificiel: 140 grammes de tissu musculaire conçus à partir de cellules souches de bœuf. Son surnom: le Frankenburger. Une prouesse technologique? Pas vraiment. Les scientifiques savent créer ou reconstruire des organes et autres tissus organiques, alors pourquoi pas un steak? Lire aussi:» Végétariens contre bouchers : la guerre du steak» Comment l'élevage industriel met en danger l'humanité» Imprimer de la viande en 3D, c'est possible Réduire la facture énergétique de l'élevage Celui qui l'engloutira devant un parterre de journalistes triés sur le volet par l'agence britannique Ogilvy n'est autre que son concepteur, le biologiste néerlandais Mark Post. Car pour manger du boeuf, du porc ou du poulet, il faut cultiver des végétaux en très grandes quantités. Close

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