Collège et lycée : peut-on et doit-on encore bannir les téléphones portables de l’école ? Des professeurs parlent de l’omniprésence des smartphones à l’école et s’interrogent sur les réponses qu’ils doivent y apporter, entre pédagogie et tolérance zéro. Un « fléau », une « guerre sans fin »… l’addiction des adolescents au téléphone portable fait l’objet de débats souvent houleux en salle des profs dans les collèges et les lycées. Plus de huit adolescents sur dix étaient équipés en smartphone, selon une étude du Credoc de 2015, contre 20 % en 2011. En théorie, les portables devraient rester éteints dans les sacs, mais c’est loin d’être le cas. « Les élèves sont accros à leur téléphone, c’est un vrai fléau », considère Xavier Bessière, professeur de droit maritime au lycée professionnel de Sète (Hérault), dont la quasi-totalité des élèves est équipée d’un smartphone. « Alors tu live-tweetes mon cours ? Chacun se débrouille pour faire respecter l’interdiction. Calculatrice, photocopieur, enregistreur Comme d’autres, M. « Je me mets à la place d’élèves qui n’en possèdent pas »
Comment évaluer les compétences créatives ? Partie prenante de l’innovation, la créativité est de plus en plus présente dans les milieux professionnels. Elle est désormais reconnue par les organisations privées et publiques comme un challenge clé dans les projets d’innovation. Produire des idées nouvelles et réalisables La créativité est « la capacité de produire un travail à la fois novateur (c’est-à-dire original, inattendu) et approprié (c’est-à-dire utile, en lien avec les contraintes de la tâche) » Strernberg & Lubart, 1999. La créativité est une aptitude humaine à se plonger dans un espace inconnu pour mettre en œuvre un raisonnement permettant de créer quelque chose de nouveau. Lors des processus d’innovation, l’animation d’ateliers de créativité permet de faire émerger des idées nouvelles tout en identifiant les connaissances à mobiliser ou à construire pour développer un projet innovant. Lors des ateliers créatifs de type CPS, les participants mettent en œuvre et développent des compétences créatives.
BYOD : les secteurs les plus concernés à l’avenir Nous le savons depuis longtemps, le BYOD s’infiltre partout, y compris dans les entreprises qui n’ont aucune politique de BYOD, et même chez celles qui l’interdisent ! Il faut dire que les employés sont parfois « farceurs » et n’en font qu’à leur tête. Mais si l’on souhaite réellement développer cette pratique, mieux vaut s’y préparer et pourquoi pas en faire sa priorité. Dans son Global CIO Survey: 2014-2015, la société CSC s’est penchée sur le sujet. La même logique de sécurité touche d’ailleurs le secteur financier, lui aussi peu enclin à faire du BYOD une priorité (48 %), ce qui là encore conforte les précédentes enquêtes. Selon cette enquête, 52 % des personnes interrogées, tous secteurs confondus, ont indiqué que les progrès en matière de BYOD étaient très bons voire excellents.
Le BYOD : entre perspectives et réalités pédagogiques - École branchée Par Aurélien Fiévez, en collaboration avec Gabriel Dumouchel Un dossier conjoint de L’École branchée et de Carrefour éducation. Illustration par Mélanie Leroux Ces dernières années, nous voyons apparaître une nouvelle forme d’intégration des technologies en salle de classe : le « Bring Your Own Device (BYOD) » ou « Bring Your Own Technology » (BYOT) ou encore « Apportez Votre Appareil Numérique (AVAN) en français. Ce nouveau type de configuration est de plus en plus présent dans les salles de classe, car il répond à des besoins financiers, mais également éducatifs, dans une société où l’enseignement est de plus en plus personnalisé et intégré aux besoins de consommation. Ce dossier vise à apporter un éclairage pratique et scientifique sur l’utilisation du « Bring Your Own Device » (BYOD). Alors, quelles sont les réalités, quels sont les prérequis et les aboutissants d’une intégration BYOD dans une salle de classe? Table des matières 1. Références du texte Burns-Sardone, N. (2014).
épisode 7 — La WebRadio de l'Institut Français de l'Éducation « La notion d’unidimensionnalité est une trahison de la compréhension du monde. Dès que l’on ramène une chose à un chiffre, il n’en reste plus rien. Un caillou ne vaut pas 10. Il est grand, petit, lourd, il est dur, mais il ne vaut pas 10. De la même manière dire d’une copie qu’elle vaut 15 est une stupidité. [...] la copie a un profil, elle est bonne pour les idées, mauvaise pour l’orthographe, etc. [...]Face à une copie, à un exposé oral, ou à un candidat, l’examinateur réagit en fonction d’une multitude de points de vue ; en lui-même, il répond à mille questions et se forge une opinion qui ne peut s’exprimer qu’en décrivant ses multiples facettes. La seule justification de l’unidimensionnalisation, [c’est à dire, de la note], c’est de hiérarchiser ». Ces mots sont ceux d’Albert Jacquard, chercheur, généticien des populations, et humaniste. Ces mots pourraient être ceux de toute l’équipe éducative du collège Gérard Philippe de Niort.
Faut-il interdire le portable l' cole ? L'avis de Jean-Fran ois Cerisier Jean-François-Cerisier Professeur de sciences de l’information et de la communication et directeur du laboratoire TECHne (TECHnologies Numériques pour l’Éducation), à l’université de Poitiers, il a publié en 2016 « La forme scolaire à l’épreuve du numérique » dans Questions de communication. Aujourd’hui, 86 % des jeunes de 12-17 ans sont équipés de smartphones. Ces équipements modifient-ils le comportement des élèves ? Les comportements changent, mais pas aussi brutalement qu’on le pense parfois. Les smartphones ne font qu’amplifier des problématiques qui se sont déjà posées au moment de l’arrivée massive de la télévision dans les foyers : dès les années 1970, on a commencé à s’inquiéter de la fréquence et la durée de l’exposition des jeunes à ce média et des contenus auxquels ils pouvaient accéder. Pourquoi ces nouveaux équipements mettent-ils la « forme scolaire », c’est-à-dire l’ensemble des règles qui organisent l’école, en tension ?
La vie avec des appareils mobiles en classe- Usages du numérique éducatif En classe au collège Jean Monnet Les appareils mobiles tels que les ordinateurs portables, les tablettes, les smartphones et les objets intelligents font petit à petit leur entrée dans la classe et offrent un accès rapidement mobilisable à des réseaux et à des informations variées. Ils font évoluer notre façon de vivre, d’interagir, de communiquer et d’apprendre. Comment s’adapter à cette nouvelle réalité et à l’apparition de nouveaux comportements à l’école ? • Innover, bien apprendre, se respecter Ce sont les pistes suggérées par nos cousins québecquois pour cette adaptation à l’ère de l’apprentissage mobile. • Informer et développer le sens des responsabilités C’est la stratégie choisie par le collège connecté Jean Monnet de Courçon dans le document d’accompagnement du déploiement de tablettes, partagé sur le site de l’établissement en 2016. Au collège numérique Ronsard à Poitiers la mise en place des règles se fait avec les élèves de 5ème.
L’Evaluation des Enseignements par les Etudiants pour améliorer l’enseignement L'université de Lorraine organise mercredi une conférence sur les Evaluations des Enseignements par les Etudiants. L’occasion de revenir plus en détails, avec Cédric Sanlis et Pascal Detroz, deux des conférenciers, sur le principe de ces évaluations. Matej Kastelic – Shutterstock L’Evaluation des Enseignements par les Etudiants (EEE) est une pratique de plus en plus fréquente. Contrôler et améliorer la qualité des enseignements L’EEE a deux principaux objectifs : améliorer la qualité de l’enseignement (l’évaluation formative) et gérer la carrière des enseignants en leur accordant des promotions, des renouvellements de contrat ou des sanctions (évaluation administrative). La légitimité des étudiants Le recours aux avis des étudiants peut interroger quant à l’objectivité de leur point de vue ou leur capacité à évaluer le travail fourni par leurs propres enseignants… « Dans le système secondaire, les enseignants sont évalués par leurs pairs (devenus inspecteurs pédagogiques).
Faut-il encourager le smartphone en classe plutôt que l'interdire? Denis a 16 ans. Pendant six mois, il a étudié dans une école au Canada. "Là-bas, l’approche est très différente", explique-t-il. Newsletter info Recevez chaque matin l’essentiel de l'actualité. OKNe plus afficher × Depuis quinze ans, le Canada investit beaucoup pour équiper les écoles d’ordinateurs et de tableaux interactifs. Exercices en ligne - à faire à la maison ou en classe - corrections en direct par l’enseignant, possibilité de poser des questions à distance ou de travailler avec d’autres élèves sur un projet collaboratif… Les possibilités qu’ouvrent les smartphones sont nombreuses. "Le smartphone, c’est un outil multitâches", confirme Sandrine Geuquet qui enseigne le français à l’Athénée Royale d’Ans. L’école n’autorise pas les élèves à téléphoner dans les couloirs mais permet aux enseignants d’utiliser, dans leurs cours, leurs GSM ou les tablettes dont l’école s’est dotée. L’enseignante ne nie pas que les GSM sont aussi une source de distraction.