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Quand des féministes soutiennent des lois racistes

Quand des féministes soutiennent des lois racistes
La première mesure ouvertement anti-musulmane a été le passage d’une loi en 2004 qui interdit aux jeunes filles d’aller à l’école en portant un « foulard islamique » – ce qu’il était appelé alors, avant de devenir, dans le patois journalistique, un « voile ». Cependant, l’islamophobie, la peur et la haine de l’Islam et des Musulmans, n’est pas spécifiquement française : elle est répandue en Europe, en Amérique du Nord, bref dans tout le monde occidental. Bush Jr a décrété l’Islam ennemi du monde occidental, et c’est ainsi que ce monde en est venu à justifier l’invasion et la destruction d’une grande partie du Moyen-Orient et de l’Asie centrale depuis les années 2000. En France, cependant, en sus des raisons géopolitiques (l’alliance avec les Etats-Unis), l’islamophobie a des racines proprement françaises. Ces féministes blanches n’ont jamais mis en question ce qu’elles portent elles-mêmes. Related:  Racisme institutionnel

Cette étrange obsession française pour le voile La crispation du gouvernement français sur « le voile » est sans commune mesure avec ce qui se passe dans la plupart des autres pays occidentaux. Dans le monde anglo-américain, même après le 11-Septembre, le voile n’est pas considéré comme l’étendard d’une insurrection. Le gommage de toute différence ethnique, raciale et religieuse n’est pas une condition nécessaire pour l’intégration dans la nation. Une phrase du poète américain Walt Whitman résume à peu près la manière dont la diversité est conçue : « Je suis grand, je contiens des multitudes ». Ce qui ne veut pas dire qu’il n’existe pas de problèmes de discrimination terribles et persistants basés sur les différences (raciales en particulier) aux États-Unis ; simplement ces différences sont reconnues comme partie intégrante de l’héritage national. Elles sont relevées dans les recensements, décrites dans les collections de données institutionnelles, et comprises comme étant la source de notre richesse culturelle. Marianne dévêtue

Inégalités et discriminations France’s ‘Burkini’ Bans Are About More Than Religion or Clothing While this battle over identity is rising now in the wake of terrorist attacks, it has been raging in one form or another in French society for decades, Professor Peterson said. What seems to be a struggle over the narrow issue of Islamic dress is really about what it means to be French. During France’s colonial era, when it controlled vast Muslim regions, the veil became a “hypercharged symbol,” Professor Peterson said. Veiling was treated as a symbol of Muslims’ backwardness, and Frenchwomen’s more flexible standards of dress were seen as a sign of French cultural superiority, views that helped to justify colonialism. Colonialism set France up for the identity crisis it is experiencing today by ingraining a sense of French national identity as distinct from and superior to Muslim identities — and, at the same time, holding out the promise of opportunity to colonized Muslims, who began migrating in large numbers to France. Photo Continue reading the main story

Défenseurs des droits humains - Mouvement mondial des droits humains En raison de leur engagement en faveur des droits humains et des libertés fondamentales, les défenseurs des droits humains sont la cible d’actes de répression de la part d’États ou de groupes privés ou para-étatiques : lois et pratiques restrictives en matière de libertés d’association, d’expression, de réunion et de rassemblement pacifique, campagnes de diffamation, mauvais traitements, menaces de mort, arrestations et détentions arbitraires, disparitions forcées, tortures, assassinats. La FIDH fut pionnière dans la protection des défenseurs des droits humains en créant, en 1997, un programme unique dédié à cette question : l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, en partenariat avec l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT). Au travers de l’Observatoire, la FIDH agit en faveur de tout individu qui, de par son action en faveur des droits humains, est exposé à des représailles, quel que soit sa qualité, son titre ou sa fonction.

Une débandade raciste ahurissante en lieu et place de politique Le silence des autorités religieuses chrétiennes, mais en ce qui nous concerne particulièrement le silence des autorités religieuses ou communautaires juives à ce propos nous interroge. Nous considérons que cette ruée raciste contre les musulmans de ce pays devrait toucher les organisations juives communautaires et consistoriales dans ce qu’elles ont de plus cher, et pour cause : l’égalité de tous, quelle que soit l’appartenance religieuse, et le droit fondamental à la libre pratique de son culte. Or nous le savons dans ce genre d’emballée, le silence tue. En attendant il s’agit, par ces arrêtés, d’humilier et de faire baisser la tête, et nous, comme juifs qui nous souvenons de ces moments de notre histoire où nos parents ont dû raser les murs en France, nous ne saurions nous taire. Ce sursaut doit être laïque au sens que les auteurs de la loi de 1905 avaient su donner à ce terme. Le Bureau national de l’UJFP, 18 août 2016.

Jaruk, fils de demandeurs d'asile : l'école l'a laissé couler. Madame la ministre, agissez Image d'illustration d'un enfant seul (GARO/PHANIE). Madame la ministre, Vous lirez peut-être, si vous en avez le temps, l’histoire sinistre et authentique du jeune Jaruk, enfant de demandeurs d’asile déboutés et devenus sans papiers, broyé par la politique du gouvernement auquel vous appartenez et que l’école dont vous êtes la ministre a laissé couler. Les faits parlent d’eux-mêmes et ils ne sont, hélas, pas si exceptionnels qu’on le voudrait. Ce qui est exceptionnel dans la situation de Jaruk, c’est qu’il se soit trouvé quelqu’un pour la suivre, en être ému et prendre la peine de l’écrire. Un silence qui vaut approbation L’école est obligatoire croit-on. Enfants Roms que certains maires refusent de scolariser au prétexte qu’ils n’habiteraient pas vraiment la commune ou dont le bidonville est trop éloigné de l’école. Enfants de sans-papiers ou de demandeurs d’asile déboutés vivant à la rue dont le premier souci est de survivre, manger, s’abriter, se laver.

I created the burkini to give women freedom, not to take it away | Aheda Zanetti | Opinion When I invented the burkini in early 2004, it was to give women freedom, not to take it away. My niece wanted to play netball but it was a bit of a struggle to get her in the team – she was wearing a hijab. My sister had to fight for her daughter to play, had to debate the issue and ask, why is this girl prevented from playing netball because of her modesty? When she was finally allowed to play we all went to watch her to support her and what she was wearing was totally inappropriate for a sports uniform – a skivvy, tracksuit pants, and her hijab, totally unsuitable for any type of sport. She looked like a tomato she was so red and hot! So I went home and went looking for something that might be better for her to wear, sportswear for Muslim girls, and I couldn’t find anything, I knew there was nothing in Australia. So I sat down on my lounge room floor and designed something. It was about integration and acceptance and being equal and about not being judged.

Burkinophobie et racisme. Ce qu’il faut dire Car certains vêtements avaient un lien évident avec ces "terroristes-qui-nous-font-la-guerre". Ensuite, Valls en a rajouté dans le délire paranoïaque, comme d’habitude, affirmant que la République était menacée par un projet de contre-société fondé sur l’asservissement des femmes et qu’il nous fallait défendre nos valeurs et nos libertés (mais pas celles des manifestants ou des grévistes qui réclament des nouveaux droits sociaux, bien sûr). On a aussi vu défiler commentateurs, chroniqueurs, experts, des coutumes et des sociétés, mais surtout des religions des autres. Comme lors des épisodes précédents, un morceau de tissu déclenche une nouvelle "croisade laïque", car le laïcisme français est devenu chose sainte. Il y a donc des choses qu’il faut dire. Dans une période où l’on cherche par tous les moyens à nous diviser, c’est un effort collectif, celui de défendre et développer des espaces communs de discussions entre subjectivités en lutte.

Burkini : Jean Luc Mélenchon partage l'affront fait aux musulmanes Dans une interview au Monde de ce jour (1), à une question sur le burkini, Jean-Luc Mélenchon répond : «C’est une provocation.» On aurait pu croire que ladite provocation concernait l’arrêté pris par le maire de Nice et ceux qui l’ont suivi (2). Ou encore Manuel Valls qui a clairement affiché son soutien à ces maires. Ou encore ces policiers municipaux qui se baladent sur les plages de Nice et demandent aux femmes voilées de se dévêtir. Non. La provocation qu’évoque Jean-Luc Mélenchon concerne les femmes musulmanes qui se baignent en burkini. Il ressort de cette interview que JLM, ne condamne ni les maires qui ont pris ces arrêtés, ni Manuel Valls qui les a soutenus, ni la droite sarkoziste qui a orchestré cette campagne, ni le gouvernement qui laisse faire (3), mais des femmes accusées d’instrumentaliser leur propre corps ou de l’être par leurs maris, pères, cousins... Une tenue militante salafiste : contrevérités grotesques Alors il faut que les choses soient claires.

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