» Pascal. "La raison des effets". « Le plus grand de tous les maux est les guerres civiles. Elles sont sûres, si on veut récompenser les mérites, car tous diront qu'ils méritent. Le mal à craindre d'un sot, qui succède par droit de naissance, n'est ni si grand, ni si sûr ». Pensées, B 313. « Que l'on a bien fait de distinguer les hommes par l'extérieur, plutôt que par les qualités intérieures ! « Le peuple a des opinions très saines : par exemple : 1) D'avoir choisi le divertissement et la chasse plutôt que la prise. 2) D'avoir distingué les hommes par le dehors, comme par la noblesse ou le bien. 3) De s'offenser pour avoir reçu un soufflet, ou de tant désirer la gloire. 4) Travailler pour l'incertain, aller sur la mer ; passer sur une planche. » Pensées, B 324. « Montaigne a tort : la coutume ne doit être suivie que parce qu'elle est coutume, et non parce qu'elle soit raisonnable ou juste; mais le peuple la suit par cette seule raison qu'il la croit juste. « Raison des effets. - Gradation. Eclaircissements : Partager :
René Descartes Signature Sa méthode scientifique, exposée à partir de 1628 dans les Règles pour la direction de l'esprit, affirme à partir du Discours de la méthode (1637), une rupture par rapport à la scolastique enseignée dans l'Université, qui fait la réconciliation entre la philosophie d'Aristote et le christianisme. Le Discours de la méthode s'ouvre sur une remarque proverbiale « Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée »[c 1] pour insister davantage sur l'importance d'en bien user au moyen d'une méthode qui nous préserve, autant que faire se peut, de l'erreur. Elle se caractérise par sa simplicité et prétend rompre avec la philosophie scolastique qu'on lui avait enseignée au collège de La Flèche, jugée trop « spéculative ». Elle s’inspire de la méthode mathématique, cherchant à remplacer la syllogistique aristotélicienne utilisée au Moyen Âge depuis le XIIIe siècle[6]. Biographie[modifier | modifier le code] Enfance[modifier | modifier le code] — Olympiques, fragment 1. 2. 3. 4.
Nicolas Malebranche Nicolas Malebranche, né à Paris le 6 août 1638 où il est mort le 13 octobre 1715 (mêmes années de naissance et de mort que le roi français Louis XIV), est un philosophe, prêtre oratorien et théologien français. Dans son œuvre, il est amené à synthétiser la pensée de saint Augustin et celle de René Descartes. Il y développe également une pensée profondément originale, d'une grande unité conceptuelle, qui intègre les nouvelles sciences de l'époque tout en se voulant conforme aux dogmes du christianisme. Par son esprit à la fois innovant et synthétique, il parvient à édifier un système explicatif remarquable qui entend résoudre toutes les questions et tous les problèmes en s'appuyant sur l'idée d'action divine. Par la hauteur de sa pensée comme par la nature des thèses qu'il soutient, Malebranche est parfois surnommé le Platon chrétien. Biographie[modifier | modifier le code] Première édition en français du Traité de l'homme, datée de 1664. Doctrine[modifier | modifier le code]
Trois manières de penser de Blaise Pascal Fragment Raisons des effets n° 3 / 21 - Papier original : RO 152-2 Copies manuscrites du XVIIe s. : C1 : Raisons des effets n° 111 p. 31 à 31 v° / C2 : p. 47-48 Éditions de Port-Royal : Chap. XXIX - Pensées Morales : 1669 et janv. 1670 p. 274-275 / 1678 n° 1 p. 267 Éditions savantes : Faugère I, 180, IX / Havet III.18 / Michaut 370 / Brunschvicg 327 / Tourneur p. 188-3 / Le Guern 77 / Lafuma 83 / Sellier 117 (Voir le texte barré écrit au verso) Pascal présente ici une typologie des esprits qui s’inspire de Montaigne, mais qui annonce la gradation plus complexe et plus personnelle de Raisons des effets 9 (Laf. 90, Sel. 124). Le fragment s’ouvre sur une distinction d’ordre épistémologique : Pascal distingue deux degrés extrêmes de science, l’ignorance naturelle dans laquelle les hommes se trouvent à la naissance, et l’extrême sagesse des grands génies. Il classe ensemble les deux extrêmes, auxquels il accorde de bien juger des choses, et met à part les demi-savants. Analyse détaillée...
Thalès Buste de Thalès (illustration de l'ouvrage d'Ernst Wallis, 1877). Thalès de Milet , appelé communément Thalès (en grec ancien : Θαλῆς ὁ Μιλήσιος / Thalễs ho Milếsios), est un philosophe et savant grec, né à Milet vers 625-620 av. C'est l'un des Sept sages de la Grèce antique et le fondateur présumé de l'école milésienne. Biographie Thalès de Milet est considéré comme le premier philosophe de la nature (φυσικὸς φιλόσοφος), scientifique et mathématicien grec. Origine et dates Il est difficile de situer le personnage dans le temps, même en tenant compte de la date de l'éclipse solaire qu'il est supposé avoir prédite, vraisemblablement vers 585 av. « Pendant cinq années la guerre dura entre les Mèdes et les Lydiens ; ils eurent alternativement de fréquents avantages, et la sixième année, il y eut une espèce de combat nocturne : car, après une fortune égale de part et d'autre, s'étant livré bataille, le jour se changea tout à coup en nuit, pendant que les deux armées en étaient aux mains. Notes
Denis Diderot Signature Biographie Jeunesse (1713-1728) Denis Diderot naît à Langres[2], dans une famille bourgeoise le 5 octobre 1713 et est baptisé le lendemain en l'église Saint-Pierre-Saint-Paul de Langres[3], la cathédrale étant réservée aux baptêmes de nobles[4]. Ses parents mariés en 1712 eurent six enfants dont seulement quatre atteignirent l'âge adulte. Diderot était l'aîné de cette fratrie dont chaque membre tint un rôle important dans la vie de l'écrivain. De 1723 à 1728, Denis suit les cours du collège jésuite, proche de sa maison natale. Premières années parisiennes (1728-1745) Peu intéressé par la carrière ecclésiastique, ni davantage par l'entreprise familiale et les perspectives de la province, il part étudier à Paris en 1728. Ses premières années parisiennes sont mal connues. Les années 1737-1740 sont difficiles. Ses préoccupations prennent progressivement une tournure plus littéraire. Diderot rencontre Jean-Jacques Rousseau à la fin de 1742. Premiers écrits (1743-1749) Après 1784 Œuvre Art
« Le moi est haïssable » Amis narcissiques, la prochaine fois que quelqu’un vous en fera le reproche, répondez-lui avec Blaise Pascal que le nombrilisme est la chose du monde la mieux partagée. Cette « maladie de l’âme », qui consiste à se préférer soi-même à toute autre chose, n’épargne personne, y compris ceux qui se donnent l’air de la générosité et du désintéressement. Si le « moi est haïssable », c’est que le monde est peuplé de milliards de « moi » qui veulent chacun « se faire le centre de tout ». Blaise Pascal en six dates 1623 Naissance à Clermont-Ferrand, en Auvergne. 1642 Mise au point d’une machine à calculer, la Pascaline. 1654 Nuit d’extase mystique et conversion au christianisme. 1656 Début de publication des Provinciales. 1662 Mort à 39 ans, à Paris. 1669 Publication posthume des Pensées. Quelle est la racine de cette passion « tyrannique » qui excite chacun à se pousser du coude, à bomber le torse, à vouloir briller en société et « asservir les autres » ?
Galilée Blason Signature Vue de la sépulture. Galilée (en italien : Galileo Galilei), né à Pise le 15 février 1564 et mort à Arcetri près de Florence le 8 janvier 1642, est un mathématicien, géomètre, physicien et astronome italien du XVIIe siècle. Parmi ses réalisations techniques, il a perfectionné et exploité la lunette astronomique, perfectionnement de la découverte hollandaise d'une lunette d'approche, pour procéder à des observations rapides et précoces qui ont bouleversé les fondements de l'astronomie. Cet homme de sciences s'est ainsi posé en défenseur de l'approche modélisatrice copernicienne de l'Univers, proposant d'adopter l'héliocentrisme et les mouvements satellitaires. Les premières années Galileo Galilei (Galilée), fils de Vincenzo Galilei et de Giulia Ammannati, est l'aîné de leurs sept enfants. L'enfance Galilée fait preuve très tôt d'une grande habileté manuelle. Il est éduqué chez ses parents jusqu'à l'âge de 10 ans. La découverte de sa vocation avec la période des oscillations,
Jacques Bouveresse Jacques Bouveresse en 2009. Influencé par Ludwig Wittgenstein[1], le cercle de Vienne et la philosophie analytique[2], Jacques Bouveresse défend une position rationaliste dont le prolongement éthique est la modestie intellectuelle. Les valeurs de clarté, de précision et de mesure, qui définissent pour une part la rationalité, se traduisent, du point de vue moral, par une dénonciation des abus dont peuvent se rendre coupable les milieux intellectuels en général et le milieu philosophique en particulier. Il a été élu en 1995 au Collège de France, où il a intitulé sa chaire « Philosophie du langage et de la connaissance ». Biographie[modifier | modifier le code] Il devient rapidement un spécialiste du positivisme logique. Sous la direction d'Yvon Belaval, il soutient en 1975 sa thèse de doctorat d'État sur Wittgenstein, intitulée Le Mythe de l'intériorité : expérience, signification et langage privé chez Wittgenstein. Sa carrière universitaire est la suivante :
Une version allégée se trouve dans mon espace de suivi de production. by mme_claire Jul 18
Pouvez-vous donner le lien vers cette version allégée svp ? by mme_claire Jul 18
Une version allégée se trouve dans mon espace de suivi de production. by marcharpon Jul 17
Cette perle est trop riche. Il faut absolument enlever tout ce qui est anecdotique et secondaire (par exemple tout ce qui relève de la "postérité" de Pascal, de la façon dont il est considéré par les uns ou les autres). by iaipreb Jul 16