Charlie Hebdo », pas raciste ? Si vous le dites… - Olivier Cyran Post-scriptum 11 janvier 2015 : à tous ceux qui estiment que cet article serait une validation a priori de l’attaque terroriste ignoble contre Charlie hebdo (ils l’auraient bien cherché), la rédaction d’Article11 adresse un vigoureux bras d’honneur. Charognards ! Pour que les choses soient bien claires, il y a ce texte. Cher Charb, cher Fabrice Nicolino, « Et que ceux qui prétendent et prétendront demain que “Charlie” est raciste aient au moins le courage de le dire à voix haute, et sous leur nom. Ainsi donc Le Monde vous a charitablement ouvert son rayon blanchisserie, pour un repassage express de votre honneur tout chiffonné. S’il m’est arrivé à moi aussi, par le passé, de griffonner quelques lignes fumasses en réaction à tel ou tel de vos exploits, je ne me suis jamais appesanti sur le sujet. Raciste, Charlie Hebdo ne l’était assurément pas du temps où j’y ai travaillé. À Charlie Hebdo, il a toujours été de bon ton de railler les « gros cons » qui aiment le foot et regardent TF1.
Si vous pensez qu'il s'agit d'un simple vieux garage, jetez un oeil à l'intérieur. Excellent ! Avec les difficultés qui augmentent pour trouver de quoi se loger dans les grandes villes, certains font preuve d’imagination pour trouver chaussure à leur pied. C’est le cas pour Jérémie Buchholz, un photographe français qui cherchait depuis plusieurs mois un appartement à acheter à Bordeaux, mais ne trouvait pas à cause du manque de biens mais aussi des tarifs élevés. Il est alors tombé sur une annonce d’un garage à vendre. Heureusement pour lui, son ami, Matthieu de Marien, est architecte, et aime les défis. Avant… Après ! Ensemble, ils sont parvenus à transformer en seulement 5 mois ce garage banal, sans eau ni électricité en un superbe appartement chaleureux ! Un résultat exceptionnel, surtout quand on connaît le coût total de l’opération, seulement 35 000 € en tout ! Incroyable !
Aylan caricaturé dans « Charlie Hebdo », ou la liberté d’expression de bac à sable | Candice Vanhecke Sa voix grelottante de sanglots ravalés résonne encore en moi : « Tu as vu les infos ? Cabu ! Wolinski ! C’est pas possible… C’est toute ma jeunesse qu’on assassine ! Moi non plus, Maman, je n’ai pas été manifester. Bien sûr, c’est extrêmement tentant d’asticoter une communauté religieuse qui monte systématiquement dans les tours dès que l’on touche à son prophète. Pourquoi Aylan est devenu un symbole universel Aujourd’hui, Maman, avec le dessin du petit Aylan paru dans le dernier numéro de « Charlie Hebdo », ton indignation se retourne contre ceux pour qui tu t’es levée en janvier dernier. On aurait pu imaginer qu’il en irait de même pour Aylan, bout de chou dans lequel chacun a pu reconnaître son propre enfant, puisqu’il a eu le bon goût de venir s’échouer face contre terre, rendant par là même impossible son identification ethnique d’un simple coup d’oeil. Les dangers d’une liberté d’expression à deux vitesses Et si on avait caricaturé Charb ? J'aime : J'aime chargement…
Au lendemain de l’attentat à Charlie Hebdo, violences contre des lieux de culte musulmans Des lieux de culte musulmans ont été visés par des tirs d’arme à feu et des grenades cette nuit, au Mans et à Port-La-Nouvelle, dans l’Aude, sans faire de victimes. Au Mans, quatre grenades d’exercice ont été lancées aux alentours de minuit dans la cour de la Mosquée des Sablons. L’une d’elles à explosé, sans faire de victimes. A Port-la-Nouvelle, un ou plusieurs coups de feu ont été tirés en direction d’une salle de prière musulmane, vers 20h, une heure après la fin de la prière, a précisé le parquet de Narbonne. « Bien évidemment que c’est quelqu’un qui a cru bon de venger je ne sais quoi ou je ne sais qui », a déclaré le procureur à Narbonne, M. Ce matin également, à l’aube, une explosion s’est produite à Villefranche-sur-Saône (Rhône) devant un snack kebab jouxtant la mosquée de la ville. « Un engin artisanal déposé devant l’entrée du snack, à quelques mètres de la mosquée, a explosé à 05h45.
Frédéric Lordon : Charlie à tout prix Ce texte est tiré d’une intervention à la soirée « La dissidence, pas le silence ! », organisée par le journal Fakir à la Bourse du travail à Paris le 12 janvier 2015. Lorsque le pouvoir de transfiguration de la mort, ce rituel social qui commande l’éloge des disparus, se joint à la puissance d’une émotion commune à l’échelle de la société tout entière, il est à craindre que ce soit la clarté des idées qui passe un mauvais moment. Mais qu’on se doive d’abord à la mémoire de ceux qui sont morts n’implique pas, même au plus fort du traumatisme, que toute parole nous soit interdite. Disons tout de suite que l’essentiel de cette confusion se sera concentré en une seule phrase, « Je suis Charlie », qui semble avoir tout d’une limpide évidence, quand tant d’implicites à problème s’y trouvent repliés. « Je suis Charlie ». Mais l’émotion n’a été si considérable que parce qu’il était perceptible à tous que ce qui venait d’être attaqué excédait évidemment les personnes privées.
cathedrale-bazar Page suivante Page précédente Table des matières La cathédrale et le bazar ( The Cathedral and the Bazaar) Auteur : Eric S. Raymond ( esr@thyrsus.com) Traducteur : Sébastien Blondeel $Date: 1998/08/11 20:27:29 $ J'analyse le succès d'un projet de logiciel dont le code source est ouvert, NdT traduction de open-source software, terme par lequel l'auteur a délibérément remplacé le terme précédent free software (logiciel libre). fetchmail (``va chercher le courrier''), qui a été lancé délibérément pour tester certaines théories surprenantes du génie logiciel suggérées par l'histoire de Linux. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. 14. Charlie Hebdo ; analyse critique Cher Charlie hebdo, Je sais que tu n'es pas raciste car tu me l'as dit. Et je sais que tu n'es pas sexiste non plus car tu me l'as dit. De plus tu es de gauche et je crois qu'il est impossible d'être de gauche et raciste. Tu me le répétais encore il y a peu "Nous avons presque honte de rappeler que l'antiracisme et la passion de l'égalité entre tous les humains sont et resteront le pacte fondateur de Charlie Hebdo." à moi que tu qualifiais comme d'autres d'"esprit faible". Alors j'ai fait ce que tu m'as dit ; j'ai ouvert ton journal. Je t'invite à néanmoins lire ces textes du sociologue Denis Colombi. Attaquons donc avec le n° 1129. Premier dessin : On y voit une femme musulmans avec un foulard et son mari couché. A Charlie Hebdo on ne s'emmerde pas à savoir si les femmes ont des chose à dire ; on se préoccupe avant tout de leur physique et on les compare à de jolis petits animaux. Maigre recette cette semaine ; je ne doute pas que vous ferez mieux la semaine prochaine.
Être ou ne pas être Charlie – là n'est pas la question Ce massacre ignoble est revendiqué par des individus qui se disent membres de Al Qaida. La nécessité absolue de combattre les mouvances obscurantistes de l’islamisme radical ne doit pas nous rendre amnésique. Ces courants qui s’imposent par la terreur affirment commettre leurs crimes au nom de l’Islam. Bien sûr le crime risque de provoquer des amalgames. Avoir la moindre complaisance ou compréhension pour des assassins de dessinateurs ou pour la mise à mort de gens en raison de leurs idées est insensé. Mais Charlie Hebdo a mené une bataille politique. Peut-on imaginer des caricatures émanant de journaux progressistes critiquant la religion juive pendant les années trente au moment de la montée de l’antisémitisme et de la persécution des juifs ? Comment la critique des religions pourrait-elle faire abstraction du rapport dominant/dominé ? Le "suicide français" est en marche annonçait le mois dernier un autre Charlot. Alors aujourd’hui craindre l’amalgame nous semble plus qu’insuffisant.
I Will Grieve. I Will Laugh. But I Am Not Charlie. I am a satirical writer. On my good days, I find comedy in the contradictions of daily life, using humor to illuminate larger points about race, class, and the undeniable musical genius of Justin Bieber. So when I heard about last week’s tragic murders at the French satirical weekly Charlie Hebdo, my first reaction was: Oh God, don't let this be real. Don't let this disgusting, heartbreaking thing be real. Which led to my second reaction: Wait. As I saw many of my Facebook friends (and even more of my Facebook enemies) taking up the hashtag #JeSuisCharlie, I wondered, Do we really know who we’re claiming solidarity with? Murder is murder. The definition of murder is clear (to everyone outside of NYPD internal affairs, that is), but other terms are more malleable to political calculations. To which I say, as a Jew: it just depends on the Holocaust joke. And that gets to the heart of what makes Charlie Hebdo such a problematic hero. So I will grieve. I am not #Charlie.
Pour affirmer avec douceur votre autorité : la méthode des 3 phrases. La formule des 3 phrases enrichit la méthode « je » en lui donnant plus d’ampleur et de pertinence. Au lieu de faire un long discours moralisateur ou d’exploser de colère lorsque quelqu’un adopte un comportement qui ne vous convient pas, vous lui exprimez votre désappointement en gardant votre calme et en clarifiant brièvement la cause de cette émotion. Les 3 phrases à compléter sont : Lorsque tu fais ou vous faites… (ceci ou cela)Je me sens… (émotion)Parce que… (raisons objectives ou subjectives) Partons d’une situation typique où l’application de la formule s’avère utile. Vous avez pris rendez-vous à 11 heures du matin, avec un intervenant sur un projet important que vous pilotez. 11h05, Thierry n’est pas là 11h10, toujours pas là et ne prévient pas sur le téléphone portable 11h15, Thierry arrive, arborant un large sourire, et vous dit : « désolé pour mon retard. » Pour appliquer la formule des trois phrases, commencez par vous ralentir ; respiration, débit de la voix, gestes. Lancez-vous !
Pourquoi je ne suis pas Charlie Pourquoi je ne suis pas Charlie 15/01/2015 - Ouverture libre Il y a 10 commentaire(s) associé(s) a cet article. Vous pouvez le(s) consulter et réagir à votre tour. En tant que Canadien, je crois en la liberté d’expression, mais pas comme étant une liberté absolue. En Occident, d’influents politiciens et faiseurs d’opinion, suivis par un nombre sans cesse croissant de citoyens, exigent des musulmans qu’ils nous tolèrent et nous respectent. D’un autre côté, je me suis totalement engagé – depuis maintenant cinq décennies – dans la promotion de la non-violence en tant que vecteur de changement social. Bien entendu, nous ne pouvons pas mettre au même niveau ces attentats atroces et les caricatures irresponsables de ce journal, que le Président Chirac avait d’ailleurs critiquées en 2006 comme étant des « provocations manifestes ». J’aime énormément la France, et j’ai visité avec bonheur la plupart de ses départements. Peter Dale Scott (avec Maxime Chaix) (*) Note
"Je ne suis pas Charlie. Et croyez-moi, je suis aussi triste que vous." "Je ne suis pas descendu parmi la foule." Un @sinaute exprime, dans le forum de discussion de la dernière chronique de Daniel Schneidermann, son malaise vis-à-vis de "l'union nationale" suite aux attaques meurtrières qui ont visé Charlie Hebdo. En cause, la "dérive islamophobe" du journal et de cette gauche "Onfray/Charlie/Fourest laïcarde". Gros malaise. Je ne suis pas descendu parmi la foule. Mais cet unanimisme émotionnel, quasiment institutionnel pour ceux qui écoutent les radio de service public et lisent les grands media, j'ai l'impression qu'on a déjà essayé de me foutre dedans à deux reprises. Première histoire: victoire des Bleus en 1998. Deuxième histoire: entre deux-tour en 2002. Quelques années plus trard: le FN en pleine forme, invention du "racisme anti-blanc", création d'une coalition Gauche/Onfray/Charlie/Fourest laïcarde et une Droite forte/UMP/Cassoulet en pleine crise d'"identité nationale" contre l'Islam radical en France, "racaille" et "Kärcher", syndrome du...
Schlomo Sand : « Je ne suis pas Charlie » Précision pour les charlistes, non-charlistes, anti-charlistes, réductionnistes, simplificatistes et tutti-quantistes, publier un texte n'a jamais signifié un accord total avec ce texte. mardi 13 janvier 2015 par Shlomo Sand site de l'UJFP Rien ne peut justifier un assassinat, a fortiori le meurtre de masse commis de sang-froid. Certaines caricatures publiées dans Charlie Hebdo, que j’avais vues bien antérieurement, m’étaient apparues de mauvais goût ; seule une minorité d’entre elles me faisaient rire. On fait valoir que Charlie s’en prend, indistinctement, à toutes les religions, mais c’est un mensonge. En 1886, fut publiée à Paris La France juive d’Edouard Drumont, et en 2014, le jour des attentats commis par les trois idiots criminels, est parue, sous le titre : Soumission, « La France musulmane » de Michel Houellebecq. Mais au fond, il se peut qu’il ait bien compris ! Shlomo Sand(Traduit de l’hébreu par Michel Bilis)