Prophétie autoréalisatrice
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Une prophétie autoréalisatrice est une prophétie qui modifie des comportements de telle sorte qu'ils font advenir ce que la prophétie annonce. Ce qui n'était qu'une possibilité parmi d'autres devient réalité, par l'autorité de l'oracle qui énonce la prophétie ou par la focalisation des esprits sur cette possibilité. L'inverse, la prophétie autodestructrice ou paradoxe du prophète ou encore paradoxe du prévisionniste, est une prédiction qui, au contraire, détruit les possibilités de réalisation de la prédiction. Dans les deux cas, le fait d'énoncer la prédiction et de trouver des gens pour y croire modifie les anticipations et donc les comportements. Plus généralement, ces prophéties font partie des système à rétroaction, rétroaction positive (amplificatrice, instable) pour les autoréalisatrices, rétroaction négative (amortissante, stabilisatrice) pour les autodestructices. Mécanisme[modifier | modifier le code] Portail de la sociologie
L'Abduction (épistémologie)
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Sur les autres projets Wikimedia : abduction, sur le Wiktionnaire L'abduction (du latin « abductio » : emmener) ou inférence de la meilleure explication[1] est un mode de raisonnement. Elle consiste, lorsque l'on observe un fait dont on connaît une cause possible, à conclure à titre d'hypothèse que le fait est probablement dû à cette cause-ci. L'abduction est communément admise, avec la déduction et l’induction, comme l’un des trois types majeurs d’inférence[2]. Ce type de raisonnement a d’abord été mis en évidence indirectement par Aristote comme un syllogisme dont la prémisse majeure est certaine et dont la mineure est seulement probable ; la conclusion n'a alors qu'une probabilité égale à celle de la mineure[3]. Le sémioticien italien Umberto Eco a appelé ce procédé la « méthode du détective[4],[n 1] ». l'abduction sur-codéel'abduction sous-codéel'abduction créativela méta-abduction[5] autrement dit, si on a le fait et si on sait que .
Inhibition latente
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'inhibition latente décrit la capacité à filtrer les stimuli de l'attention, c'est-à-dire prêter moins attention à ce à quoi on est habitué. Le modèle a été développé par Lubow et Moore en 1959[1]. Explications[modifier | modifier le code] L'inhibition latente est le processus cognitif permettant de traiter les stimuli sensoriels. C'est un processus inconscient, sauf chez certaines personnes souffrant d'un "déficit d'inhibition latente". C’est ce mécanisme d’inhibition latente qui fait que notre cerveau opère un tri dans toutes les informations sensorielles et qui nous rend conscients de ce qui est jugé utile et pertinent, en enlevant les bruits, images et sensations de fond. En 2001, les équipes de recherches de Harvard et de Toronto, conduites par Shelley Carson et Daniel Higgins ont publié une étude liant le QI et la schizophrénie[2]. Déficit d'inhibition latente[modifier | modifier le code] Causes[modifier | modifier le code]
L'Inférence
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'inférence désigne les actions de mise en relation d'un ensemble de propositions, aboutissant à une démonstration de vérité, de fausseté ou de probabilité, sous la forme d'une proposition appelée conclusion[1]. Dans sa définition classique, l'inférence est une opération logique portant sur des propositions tenues pour vraies (les prémisses) et concluant à la vérité d'une nouvelle proposition en vertu de sa liaison avec les premières. Exemples[modifier | modifier le code] L'inférence implique le recours à l'interprétation, peu importe qu'il y ait une suggestion. « Imaginez, vous vivez en famille dans une maison. En pensant à la scène, en vous imaginant en situation, il est peu probable que vous ne fassiez pas d'inférence. En pragmatique linguistique[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code] Sur les autres projets Wikimedia : inférence, sur le Wiktionnaire Références[modifier | modifier le code]
Cadre cognitif
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Cadre. Un cadre cognitif en psychologie sociale et en psychologie du raisonnement est un outil cognitif qui permet de faciliter le raisonnement et la prise de décision concernant un sujet précis. La description complète d'un cadre contient le vocabulaire utilisé et les prédicats retenus (qui vont souvent former le « bon sens »). Un cadre est une forme de biais cognitif partageant beaucoup de similarités avec l'heuristique de disponibilité. Les cadres cognitifs sont des outils très puissants en propagande. Pour la personne interpellée, c'est souvent impossible. En propagande, un cadre va déterminer quel seront les idées rejetées ou acceptées par l'audience. Il faut se garder de juger que l'usage d'un cadre cognitif fait preuve de manipulation et de mauvaises intentions. Portail de la psychologie
INFERENCE
Subversion
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La subversion (latin subvertere : renverser) désigne un processus par lequel les valeurs et principes d'un système en place, sont contredits ou renversés. Le discrédit et la chute du pouvoir établi se fait dans le cadre de territoires politiquement ou militairement convoités[1]. Explication[modifier | modifier le code] Chacun peut lui conférer un sens positif ou négatif, en fonction de sa propre position par rapport aux valeurs du système en place ou à celles dont se réclament les acteurs de la subversion. Elle peut aussi - plus simplement - servir à faire évoluer les valeurs du système en les remettant en cause. Enfin, elle peut être sublimée à travers le symbole et la représentation artistique. De par sa nature, la subversion est souvent l'objet de censure et de répression. Notes et références[modifier | modifier le code] Annexes[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code]
L'abduction Def
Pensée unique
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'expression « pensée unique » est généralement utilisée dans le monde politico-médiatique européen pour accuser de conformisme les idées considérées comme majoritaires dans leurs pays respectifs et dans l'Europe communautaire, surtout depuis le dernier quart du XXe siècle. Elle vise à dénoncer : pour les uns ce qu'ils considèrent comme une domination idéologique qui promeut certains choix de société, présentés comme seuls légitimes, concernant l'économie, l'intégration européenne, la libéralisation des mœurs, l'immigration, etc.pour les autres ce qu'ils voient comme la permanence d'un esprit étatique, collectiviste, centralisateur et nationaliste promu comme seule voie respectable pour servir l'intérêt général et devant primer les libertés et responsabilités individuelles ainsi que l'ouverture sur le monde. Des groupes ayant chacun une pensée déterminée peuvent s'accuser mutuellement d'avoir une « pensée unique ». Qui la diffuserait ?
La déduction
- Les 7 techniques d'asservissement des Néolibéraux
Soren Kierkegaard - Philosophe danois chrétien du XIXème siècle Dans les démocraties anciennes (USA, Canada, une partie de l’Europe occidentale, Australie), les gouvernements n’ont plus la possibilité, pour de multiples raisons (tant morales que culturelles, historiques, d’image et de crédibilité) d’imposer leur volonté absolue par la force militaire ou policière comme dans d’autres régions du monde. La seule façon d’imposer cette autorité consiste à se servir de la crise pour asservir, sous couvert de protection régalienne, les peuples qu’ils gouvernent. [ D'après Christian Poveda - Ouvrage La mort en face ] Si toutefois, par malheur pour ces gens-là, l’humanité [notamment par le biais de l’éducation] parvenait à prendre conscience de ce qu’elle est, cela sonnerait le glas de cette caste qui constitue la « tique-mère » de l’ultra-libéralisme, longtemps soutenu par Milton Friedman et l'école de Chicago. [ D'après "Je n'est pas un autre" - Ou comment reconquerir sa beauté intérieure ]
L'induction