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Intelligence artificielle : une machine peut-elle ressentir de l’émotion ?

Intelligence artificielle : une machine peut-elle ressentir de l’émotion ?
Certains programmes savent déjà les imiter à la perfection et même influer sur nos propres émotions. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Morgane Tual Cet article fait partie d’une série consacrée à l’état des lieux de l’intelligence artificielle. La science-fiction nous abreuve de robots autonomes, si perfectionnés qu’ils disposent d’une conscience, d’émotions et nous inspirent même de l’empathie, à l’instar des êtres humains. Mais loin de la littérature et d’Hollywood, qu’en est-il aujourd’hui dans les laboratoires du monde entier ? « La vie intérieure, on ne sait pas ce que c’est » Et c’est là que réside la plus grande difficulté : comment définir – et donc reproduire – l’émotion et la conscience ? Une analyse partagée par Jean-Michel Besnier, professeur de philosophie à la Sorbonne et spécialiste de l’intelligence artificielle : « La vie intérieure, on ne sait pas ce que c’est. « Ce sont les signaux qui comptent. Simuler l’émotion Catherine Pelachaud fait partie de ceux-là. En bref : Related:  INTELLIGENCE ARTIFICIELLE`test 1014`test 1014

L'IA dans la littérature et le cinéma L'intelligence artificielle est très présente dans la littérature et le cinéma : Dans la littérature Isaac Asimov est l'écrivain de science fiction qui a eu, de loin, le plus d'influence sur l'intelligence artificielle. Il a écrit de nombreux récits sur l'IA notamment I,Robot en deux volumes qui regroupent toutes les nouvelles qu'il a écrit sur les robots. Son roman aborde le thème de la cohabitation entre les robots et les hommes dans un avenir proche. Voyant les dangers que peuvent représenter l'élaboration de robot très perfectionnés, il énonce des lois sur les robots appelées lois de la robotique : « Un robot ne doit pas faire de tort à l’humanité, ou par son inaction causer indirectement du tort à celle-ci » « Un robot ne peut nuire à un être humain ni laisser sans assistance un être humain en danger » « Un robot doit obéir aux ordres qui lui sont donnés par les êtres humains, sauf quand les ordres sont incompatibles avec la Première Loi » Dans le cinéma

Une intelligence artificielle de Google capable de discuter du sens de la vie Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Morgane Tual Humain — Quel est le but de la vie ? Machine — Etre au service du plus grand bien. Humain — Quel est le but des êtres vivants ? Cet échange est extrait d’une conversation entre des chercheurs de Google et une intelligence artificielle qu’ils ont eux-mêmes développée. « Ce qui distingue ce chatbot des autres, c’est qu’il utilise des techniques d’apprentissage », explique Jean-Gabriel Ganascia, chercheur au laboratoire d’informatique de Paris 6 et auteur d’Idées reçues sur l’intelligence artificielle. « Quand le programme repère telle phrase ou tel schéma, il répond telle phrase. Or, l’agent conversationnel développé par les chercheurs de Google n’a, lui, pas de réponse préconçue. « Qui est Skywalker ? Humain — Qui est Skywalker ? Un résultat que les chercheurs jugent prometteur, comme ils l’écrivent dans leur article : Le test de Turing est encore loin Humain — Quel est ton travail ?

Intelligence artificielle : ce qu’il faut retenir du rapport de Cédric Villani Le mathématicien et député LRM s’est vu confier la réalisation d’un rapport sur l’IA. Recherche, environnement, défense, éthique… le point sur ses recommandations. Le député La République en marche (LRM) de l’Essonne Cédric Villani, mathématicien lauréat de la prestigieuse médaille Fields, a rendu, mercredi 28 mars, son rapport sur l’intelligence artificielle (IA), commandé par le gouvernement en septembre. Alors qu’Emmanuel Macron s’apprête à annoncer, jeudi, la stratégie de la France dans ce domaine, retour sur les principales conclusions de ce rapport. Pourquoi ce rapport ? Commandé par le premier ministre Edouard Philippe, ce rapport avait pour but de « dresser une feuille de route sur l’intelligence artificielle », expliquait Cédric Villani en septembre au Monde. Favoriser un meilleur accès aux données Pour donner des résultats pertinents, l’IA doit reposer sur d’importantes bases de données, à partir desquelles des programmes peuvent « apprendre » et effectuer des corrélations.

Microsoft enseigne le sens de l'humour à une IA - Sciences Peut-on faire rire une intelligence artificielle, ou faire qu'elle nous fasse rire ? Oui, si l'on en croit les travaux de Microsoft Research et du magazine New York, qui ont publié les prémices d'un apprentissage du sens de l'humour chez les robots. L'assistant Cortana sera peut-être capable un jour d'improviser une blague ou un jeu de mots en discutant avec vous. Si le sentiment amoureux et le sens de l'humour sont vus comme des chasses gardées de l'humanité face aux robots, Microsoft travaille en effet déjà à supprimer au moins l'exclusivité humaine du rire. Toutes les semaines depuis dix ans, le New Yorker publie un dessin, souvent absurde, en laissant les lecteurs proposer les légendes qui en feront des dessins humoristiques. Dafna Shahaf, aidé par Eric Horvitz (de Microsoft Researh) et Robert Mankoff (du New Yorker), ont utilisé des algorithmes d'apprentissage profond (.pdf) pour enseigner à l'intelligence artificielle le sens de l'humour très particulier du magazine américain. Lire

Le Mythe de la Singularité, Jean-Gabriel Ganascia, Sciences humaines - Seuil | Editions Seuil L’intelligence artificielle va-t-elle bientôt dépasser celle des humains ? Ce moment critique, baptisé « Singularité technologique », fait partie des nouveaux buzzwords de la futurologie contemporaine et son imminence est proclamée à grand renfort d’annonces mirobolantes par des technogourous comme Ray Kurzweil (chef de projet chez Google !) ou Nick Bostrom (de la vénérable université d’Oxford). Certains scientifiques et entrepreneurs, non des moindres, tels Stephen Hawking ou Bill Gates, partagent ces perspectives et s’en inquiètent. Menace sur l’humanité et/ou promesse d’une transhumanité, ce nouveau millénarisme est appelé à se développer. Voici un essai critique et concis sur ce thème à grand retentissement par l’un de nos meilleurs experts des humanités numériques. Jean-Gabriel Ganascia est professeur à l’université Pierre-et-Marie-Curie, où il mène des recherches sur l’intelligence artificielle au Laboratoire informatique de Paris 6 (LIP6).

Une intelligence artificielle gagne presque un concours littéraire Une équipe de chercheurs japonais a coécrit une nouvelle avec une intelligence artificielle qui a été sélectionnée pour un concours littéraire. Intitulé Le jour où un ordinateur écrira un roman, l’ouvrage a passé le premier tour de la sélection auprès d’un jury qui ignorait tout de son origine. Interview : comment est née l'intelligence artificielle ? L’intelligence artificielle vise à mimer le fonctionnement du cerveau humain, ou du moins sa logique lorsqu’il s’agit de prendre des décisions. Jean-Claude Heudin, directeur du laboratoire de recherche de l’IIM (institut de l’Internet et du multimédia), nous explique l'origine de ces recherches. Après les exploits récents lors d'un tournoi de jeu de go, c'est cette fois dans le domaine de la littérature qu'un programme d'intelligence artificielle (IA) s'est illustré. Selon le professeur Hitoshi Matsubara qui a dirigé ce projet (cité par The Asahi Shimbun), ce sont en fait quatre nouvelles qui ont été soumises durant l'automne dernier.

Un combat 3.0 Quand deux intelligences se défient L’intelligence humaine est-elle devenue obsolète ? La victoire écrasante d’AlphaGo, l’intelligence artificielle (IA) développée par Google, sur Lee Sedol, l’un des meilleurs joueurs de go du monde, en cinq matchs par 4 victoires contre 1 soulève quantité de questions quant au rapport de l’homme face à l’IA. Les jours de l’IH (l’Intelligence Humaine) sont-ils comptés face à l’IA ? Essayons de comprendre la signification de ce moment historique que nous avons pu vivre en direct ces derniers jours, le dernier match ayant été joué mardi 15 mars à Séoul. Pourquoi le jeu de go ? Tout d’abord, pourquoi la victoire de l’IA au jeu de go est-elle symbolique ? Tout vient de la subtilité du jeu. Mais alors comment les humains font-ils pour décider du coup à jouer ? Depuis 2 500 ans que les hommes jouent au go, de nombreuses pistes ont été explorées. Comment les chercheurs de Google ont-ils fait ? AlphaGo, une intelligence extra-humaine ? Oui et non. Commentaires

J'apprends - Application d’apprentissage du français « Cognitive business ou l'homme augmenté » Le cognitif transforme en profondeur les modèles économiques des entreprises. Même si certains secteurs sont plus avancés que d'autres, tous sont concernés, comme l'explique Jean-Philippe Desbiolles, vice-président Cognitive Solutions chez IBM France. Pourquoi le cognitif est-il parfois associé à une « quatrième révolution industrielle » ? Jean-Philippe Desbiolles : Sans doute parce que c'est un sujet très disruptif et structurel. D'ailleurs, quand on évoque le cognitif aux Etats-Unis, on parle de plus en plus souvent d'intelligence « augmentée » plutôt que d'intelligence « artificielle ». Aujourd'hui, aucun projet de transformation digitale digne de ce nom ne peut se concevoir sans cognitif ! Quels nouveaux secteurs basculent dans le Cognitive Business ? J-P. Comment évolue le niveau de maturité des dirigeants sur ces questions ? J-P. Avec le développement du cognitif, faut-il craindre une prise de pouvoir de la machine sur l'homme ? J-P.

Il faut repenser l'éthique de la recherche des réseaux sociaux Antonio A. Casilli, Télécom ParisTech – Institut Mines-Télécom, Université Paris-Saclay et Paola Tubaro, Centre national de la recherche scientifique (CNRS) La recherche sur les réseaux sociaux est en plein essor, alimentée par des outils de calcul et de visualisation de plus en plus puissants. Mais elle fait surgir des enjeux éthiques et déontologiques qui échappent largement aux cadres réglementaires existants. Le poids économique des grandes plateformes de données, la participation active des membres des réseaux, le spectre de la surveillance de masse, les effets sur la santé, la place de l’intelligence artificielle : autant d’interrogations en quête de solutions. Réseaux sociaux, de quoi parle-t-on ? L’expression « réseau social » est devenue courante, mais ceux qui l’emploient pour désigner des médias sociaux comme Facebook ou Instagram, ignorent souvent son origine et sa véritable signification. L’éthique du numérique : un champ de mines Mettre en avant les chercheur.e.s Antonio A.

L'IA dans la culture populaire - TPE sur l'Intelligence Artificielle S’ils réussissent, l’humanité aura la preuve qu'elle peut créer un être plus intelligent qu’elle. Dans cette oeuvre, les suppositions de l'auteur nous amènent à penser que l'IA est un procédé complexe à maîtriser puisque, dans cette anticipation, le principe du clonage est déjà acquis. Nous vous avions parlé des réseaux neuronaux dans la première partie : le rêve est devenu réalité dans ce roman ! En 2045, les progrès de l'informatique sont tellement importants qu'il est possible conserver la structure neuronale de notre cerveau sous forme numérique. nous serions des IA ! Ce sujet aborde des question cruciales : l'IA est-elle en réalité un prolongement de l'Homme ? Si un jour l'Homme ne parviendrait plus évoluer, se transplantera-t-il dans la machine pour devenir alors une Intelligence Artificielle ? Ce livre est un véritable sujet à réflexion ! Dans les auteurs de génies sur le sujet de l'IA, Issac Asmov en est incontestablement un. Extrait d'une nouvelle — Elvex ! — Oui, docteur Calvin ?

Ceatec: les robots dont l'intelligence est dans les nuages - 04/10/2016 - ladepeche.fr Mini Kirobo, RoboHon, Lin-Chan, Robopin: le salon de l'électronique japonais Ceatec est cette année peuplé de mini-créatures appelées robots même si parfois elles s'apparentent plus à des figurines animées dont l'intelligence est ailleurs, dans un nuage informatique ou le cerveau humain. "Lin-Chan (prénom d'un robot assistant de Sharp) est capable par exemple d'allumer l'air conditionné si on lui dit qu'on a trop chaud ou bien de nous glisser des mots apaisants si on lui dit qu'on est fatigué", explique un de ses concepteurs, Masaki Takeuchi. Lin-chan se souvient en outre du prénom de chacun. "Nous avons opté pour cette taille (environ 15 cm) et cette forme (une boule) afin que ce petit assistant-robot soit certes visible dans la maison mais n'ait pas une présence si importante qu'elle en deviendrait gênante", ajoute-t-il. Toyota le reconnaît aussi d'emblée, son petit personnage Mini Kirobo, inspiré de son aîné Kirobo envoyé dans l'espace, n'est pas intelligent. L'AI parfaite, encore loin

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