#VivreAvec : Comment vivre avec la menace terroriste ? Une journée spéciale sur Le Monde.fr LE MONDE | • Mis à jour le | Par Camille Bordenet Vivre avec la menace terroriste est une réalité qui s’impose peu à peu à nous, à mesure que la liste des villes frappées par des attentats s’allonge : Paris, Tunis, Bamako, Ouagadougou, Ankara, Grand Bassam, Bruxelles, Lahore... Sans avoir eu le temps d’en prendre conscience, nous l’avons tous ressenti : quelque chose, en nous, a bougé. Nous sommes entrés dans une période nouvelle où notre société se sent menacée – le gouvernement parle même de « guerre » –, ce que les générations nées après la guerre d’Algérie (44 millions d’habitants sur les 66 millions de Français) n’avaient jamais connu. Mais comment composer avec ça ? Avec une société blessée, vulnérable. Oui, la menace est là, et nous apprenons à vivre avec. « Alors maintenant, on fait quoi ? S’arrêter, le temps d’une journée, pour observer ce que nous traversons et ce qui nous traverse. Retrouvez tous nos débats et venez poser vos questions, vendredi 1er avril, sur Le Monde.fr :
L'euro, ou la haine de la démocratie Forcément, ça leur a coupé la chique. Qu’on puisse jouer la carte de la démocratie, c’est la chose qui est maintenant tellement hors de leur entendement qu’elle les laisse toujours sidérés, pantois et démunis. Vraiment, à cet instant, on aurait voulu voir leurs têtes, mâchoires décrochées comme des tiroirs de commodes fraîchement cambriolées : Sapin, Hollande, Moscovici, leurs experts organiques, leurs journalistes de propagande, tous ceux qui n’ayant que la « modernité » à la bouche se sont si constamment efforcés d’en finir avec le peuple, pénible démos, et pénible démocratie quand il lui vient à l’idée de ne pas se contenter de valider ce qui a été décidé pour elle. Mais c’est une némésis et personne n’y pourra rien : il vient toujours un moment où la politique chassée par la porte revient par la fenêtre. Plus elle a été chassée obstinément d’ailleurs, et plus ses retours sont fracassants. Le référendum, ou le retour du refoulé Les institutions de la haine politique Le moment du chaos
Les enfants non religieux sont plus altruistes que ceux élevés dans une famille de croyants Une étude réalisée dans six pays démontre les effets positifs d’une éducation séculière, qui favorise la générosité et la clémence chez les plus jeunes. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Hervé Morin Certains observateurs attentifs de l’actualité des derniers millénaires l’avaient déjà noté : la religion n’est pas toujours un gage de concorde et de fraternité. Conduite au Canada, en Chine, en Jordanie, en Turquie, aux Etats-Unis et en Afrique du Sud, cette étude dirigée par Jean Decety (Département de psychologie de l’université de Chicago) avait pour objectif de mesurer si la religion, ainsi qu’on le croit fréquemment, renforce les comportements dits « prosociaux ». L’enquête est financée par une bourse de la Fondation américaine John Templeton. « La sécularisation du discours moral ne va pas diminuer la bonté humaine – en fait, elle fera tout le contraire » Sont-elles pour autant moins « morales » ? Capacité d’empathie Qu’a montré son équipe ? « Jeu du dictateur » Voltaire et les athées
Sélection scientifique de la semaine (numéro 219) © Dariusz Sankowski. – Ces automobilistes morts d'avoir trop fait confiance à leur GPS... (en anglais) – Une intelligence artificielle peut-elle créer une œuvre artistique ? – Etes-vous prêt(e) à vous laisser ouvrir le ventre par un robot chirurgien ? – Pourquoi les écrans devant lesquels nous passons tant de temps sont-ils incapables de restituer certaines nuances de couleurs ? – Astronomie : bien des journaux se sont enflammés à l'annonce de la découverte de trois exoplanètes proches et "potentiellement habitables". – Une expérience montre que sur Mars la froide, l'eau peut être bouillante et sculpter le relief. – Quelle est la part du réchauffement climatique et d'El Niño dans les dizaines d'incendies qui ravagent la province canadienne de l'Alberta ? – Petite liste des grandes catastrophes auxquelles vous avez pour le moment échappé. – Le lac Maracaibo, au Venezuela, est l'endroit du monde que la foudre préfère. – Apprendre à jouer aux échecs vu comme une expérience de neuroscience...
La proposition de la Troïka et la réponse du gouvernement grec -- VangelisGoulas La Commission européenne a rendue publique la proposition des institutions, dans l’optique du référendum du dimanche 5 juillet. En effet, son président Jean-Claude Juncker, renvoie, via Twitter, au communiqué de la Commission, afin que le peuple grec soit informé avec « une plus grande transparence ». Voici en détails le communiqué de la Commission européenne au sujet de la Grèce : « Information de la Commission européenne relative aux dernières propositions dans le cadre des négociations avec la Grèce Bruxelles, le 28 Juin 2015 Pour l’information du peuple grec et dans un esprit de transparence, la Commission européenne publie ses dernières propositions en accord avec les institutions (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international), lesquelles prennent en compte les propositions des autorités grecques des 8, 14, 22 et 25 Juin 2015 ,mais aussi les négociations au niveau politique et technique tout au long de la semaine. – le gel des retraites jusqu’en 2021
Ni assurance ni charité, la solidarité, par Alain Supiot (Le Monde diplomatique, novembre 2014) Bien qu’elle doive l’essentiel de sa fortune à la pensée sociologique et politique, la notion de solidarité a une origine juridique. Elle a d’abord désigné (dans le code civil de 1804) une technique du droit de la responsabilité utilisée en cas de pluralité de créanciers (solidarité active) ou de débiteurs (solidarité passive) d’une même obligation. C’est seulement à la fin du XIXe siècle qu’elle a acquis un sens juridique nouveau : celui d’organisation collective permettant de faire face aux risques liés au machinisme industriel, et de faire peser sur ceux qui de fait les créent une responsabilité objective, indépendante de toute faute. Ont ainsi été institués des régimes de solidarité que Jean-Jacques Dupeyroux a justement décrits comme des « pots communs (...) où l’on cotise selon ses ressources et où l’on puise selon ses besoins (1) ». C’est sur le plan national que la solidarité a acquis la plus grande portée. Cible privilégiée des néolibéraux (4) Fritz W. (6) Cf. (7) Cf.
Luc Ferry : "La révolution transhumaniste" Résumé : Comprendre et prendre conscience de la nature exacte des révolutions économiques, scientifiques et médicales en cours, mais aussi des bouleversements éthiques, spirituels et métaphysiques dont ces nouvelles technologies sont porteuses : voici le but de cet ouvrage. " Ne croyez surtout pas qu'il s'agisse de science-fiction : 18 avril 2015, une équipe de généticiens chinois entreprenait d'"améliorer' le génome de quatre-vingt-trois embryons humains. Jusqu'où ira-t-on dans cette voie ? Sera-t-il possible un jour (bientôt ?
Emprunts toxiques : Saint-Cast-Le-Guildo fait condamner Dexia C'est une première dans le scandale des emprunts toxiques. Le tribunal de grande instance de Nanterre condamne la banque Dexia pour défaut d'information après la commercialisation d'un prêt à la commune de Saint-Cast-Le-Guildo, dans les Côtes d'Armor. Le tribunal de grande instance de Nanterre a condamné la banque Dexia à verser 826.260 € à la commune de Saint-Cast-Le-Guildo, dans les Côtes-d'Armor. "A l’époque, nous n’avions pas pris de conseiller, sachant que Dexia était la banque des collectivités, et il n’y avait aucune raison de ne pas faire confiance à cette banque qui nous suivait depuis des années", explique Josiane Allory, maire PS de Saint-Cast-Le-Guildo, conseillère municipale en 2007. Condamnation de Dexia : "C’est une reconnaissance de notre préjudice", explique Josiane Allory, la maire de Saint-Cast-Le-Guildo Un manque d'information Saint-Cast-Le-Guildo, enlisée dans son prêt, a donc dénoncé l'emprunt toxique devant un tribunal et a obtenu gain de cause.
« Nous payons les inconséquences de la politique française au Moyen-Orient » Exigeons que Paris cesse ses relations avec les régimes saoudien et qatari qui ont été les soutiens financiers de l’EI, réclament les historiens Sophie Bessis et Mohamed Harbi. Soyons réalistes, demandons l’impossible, clamaient dans les rues de Paris les utopistes de mai 1968. Etre réaliste aujourd’hui, c’est réclamer à ceux qui gouvernent d’aller aux racines de ce mal qui, le 13 novembre, a tué au moins 129 personnes dans la capitale française. Elles sont multiples, et il n’est pas question d’en faire ici l’inventaire. Comme nous savons à quel point l’étroitesse des rapports entretenus dans tout le monde arabe entre les sphères politique et religieuse a pu faciliter son émergence, nous n’avons aucune intention simplificatrice. Sur l’islamisme d’abord. Le djihadisme est avant tout l’enfant des Saoud et autres émirs auxquels elle se félicite de vendre à tour de bras ses armements sophistiqués. Le soutien apporté ces derniers mois au régime turc de M. Cécité volontaire
John Hennessy : «Le défi majeur est d’apprendre à apprendre tout au long de la vie» LE MONDE | • Mis à jour le | Propos recueillis par Emmanuel Davidenkoff et Laure Belot Surnommé par Marc Andreessen, fondateur de Netscape, « le parrain de la Silicon Valley », John Hennessy, 63 ans, quittera en septembre la présidence de l’université Stanford (Californie) qu’il occupe depuis seize ans. Sous son impulsion, l’université californienne a conquis la première place mondiale dans les classements internationaux. En tournée européenne pour promouvoir le fonds de 700 millions de dollars (636 millions d’euros) qu’il vient de lancer avec Philip Knight (Nike) pour attirer à Stanford la « nouvelle génération de leaders mondiaux », il explique comment l’université qui vit naître Google, Snapchat, Instagram ou LinkedIn, essaie d’anticiper les besoins d’un marché de l’emploi rendu imprévisible par la fulgurance des évolutions technologiques. Vous avez placé les approches interdisciplinaires au cœur de tous vos cursus. Un dirigeant doit bien sûr avoir un domaine d’expertise. Absolument.
Porto Rico risque aussi de ne pas payer sa dette État libre associé aux États-Unis, la petite île de Porto Rico est aujourd'hui au bord du précipice avec une dette estimée à 72 milliards de dollars pour une population de 3,6 millions d'habitants. Son gouverneur parle d'une «spirale de la mort». C'est une situation qui offre un écho inquiétant à la situation grecque. Cité par le New York Times, le gouverneur de l'île de Porto Rico, située dans les Caraïbes avec un statut d'état «libre associé aux États-Unis», a estimé dimanche que la dette de son territoire n'était «pas payable». «Il n'y a pas d'autres possibilités. J'adorerais avoir une option plus simple, avoue Alejandro García Padilla. L'objectif est de sortir de «la spirale de la mort» dans laquelle l'île est entrée depuis un petit moins de dix ans. Les agences de notation ont placé les obligations de Porto Rico dans la catégorie des «junk bonds», comprendre les obligations pourries jugées à haut risque.
COP21 : les points clés du premier projet d’accord universel sur le climat Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Pierre Le Hir « Un accord différencié, juste, durable, dynamique, équilibré et juridiquement contraignant. » C’est en ces termes que le président de la COP21, Laurent Fabius, a présenté l’accord universel sur le climat qui devait être adopté par consensus, samedi 12 décembre après-midi, par les cent quatre-vingt-quinze Etats parties à la conférence. « Le texte, a-t-il ajouté, constitue le meilleur équilibre possible, un équilibre à la fois puissant et délicat, qui permettra à chaque délégation de rentrer chez elle la tête haute, avec des acquis importants. » Décryptage des points essentiels. Lire aussi : COP21 : un texte d’accord « historique » suspendu à l’approbation de 195 pays En dessous de 2 °C, si possible de 1,5 °C L’accord est plus ambitieux que l’objectif initial de la COP21, qui visait à contenir le réchauffement sous le seuil des 2 °C. Lire aussi : COP21 : la bataille du 1,5°C est-elle le signe d’une prise de conscience ? Possibilité de retrait