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Pensée

Pensée
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Au sens large, la pensée est une activité psychique, consciente dans son ensemble, qui recouvre les processus par lesquels sont élaborés, en réponse aux perceptions venues des sens, des images, des sensations, des concepts que l'être humain associe pour apprendre, créer et agir. C'est aussi, une représentation psychique, un ensemble d'idées propres à un individu ou à un groupe, une façon de juger, une opinion (façon de penser), un trait de caractère (avoir une pensée rigoureuse), etc. Souvent associée au célèbre cogito ergo sum de Descartes, la notion de pensée est aussi un héritage de l'Antiquité, philosophie antique grecque et romaine, et traditions judéochrétiennes. Étymologie[modifier | modifier le code] Penser vient du bas latin «pensare» ( en latin classique : peser, juger) , fréquentatif du verbe « pendere » : peser. Définition[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Related:  Les formes de la pensée

Affectivité Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'affectivité désigne le caractère des phénomènes dits affectifs, l'ensemble des sentiments et des émotions, et la faculté d'éprouver, en réponse à une action quelconque sur notre sensibilité, des sentiments ou des émotions. Les sciences affectives se donnent pour objet d'étude l'affectivité et les émotions. Histoire[modifier | modifier le code] Théorie des humeurs[modifier | modifier le code] Selon Hippocrate l'affectivité est influencée par quatre humeurs : le sang : venant du cœur (caractère jovial, chaleureux)la pituite : rattachée au cerveau (caractère lymphatique)la bile jaune : venant du foie (caractère anxieux)l'atrabile : venant de la rate (caractère mélancolique) Affect, émotion, humeur[modifier | modifier le code] Les différentes branches de la psychologie ont étudié l'affectivité selon des approches radicalement différentes. Émotion[modifier | modifier le code] Affect[modifier | modifier le code] Voir aussi[modifier | modifier le code]

Les pensées sont-elles comestibles ? Alors que je suis confortablement installé à la terrasse d’un délicieux restaurant vegan du boulevard de la Bastille, la serveuse m’apporte mon entrée Rouleaux de printemps aux carottes gingembre et paprika, graines de sésame. « Les pensées sont comestibles » me précise t’elle pour justifier la présence d’une délicate fleur jaune et bleue posée sur une assiette finement décorée. Je la regarde et lui demande : « Toutes les pensées ? » Elle s’en va d’un air amusé. Il en est ainsi. Bien sûr, il faut les reconnaître, certaines sont très amères, d’autres sucrées. Il en est de même de ces fleurs que de nos pensées. Les pensées machinales, qui ne font que nous distraire et meublent l’activité naturelle du cerveau, « Tiens, elle porte un chapeau » « oh un nuage » Ces pensées ne sont associées à aucune émotion particulière Les pensées d’organisation « demain, je vais au restaurant, je dois réserver une table ». Les troisièmes, sont celles qu’on appelle les pensées discursives. Juillet 2016

Stéréotypes antipathiques De temps en temps, je surprends ma cervelle en train de produire des pensées que je n’aime pas du tout. Pas seulement des inquiétudes, tristesses ou colères exagérées, mais des clichés, des stéréotypes. Par exemple, j’ai croisé l’autre jour un homme d’environ cinquante ans, cheveux grisonnants, habillé comme un ado en train de faire du long-board (une grande planche à roulette) sur le trottoir, casque audio sur les oreilles, et casquette à l’envers. J’ai pris mon cerveau la main dans le sac, en train de le juger : « à son âge, c’est quand même un peu pathétique ». Avant de me dire : « ben quoi ? Un autre jour, encore pire : à un feu rouge, deux jeunes gens au look de cadors de banlieue étaient au volant d’une grosse Mercédès décapotable noire, lunettes noires et sono à fond. Mais pourquoi ai-je donc de temps en temps des trucs pareils qui surgissent dans ma tête, moi qui pense être plutôt tolérant et bienveillant ? Je n’en sais trop rien.

Les arrières-pensées Nous les connaissons très bien car elles sont présentes en chacun de nous et s’expriment clairement dans notre cerveau au quotidien. Elles sont le résultat de notre culture, de notre expérience et de notre histoire. Elles s’articulent automatiquement au fil du temps pour nous permettent de nous protéger ou d’obtenir quelque chose. Les arrières-pensées, ce sont ces petites idées que l’on ne dit pas, ces phrases cachées qui sous-entendent que nous avons une stratégie sous-jacente lorsque nous nous exprimons. Elles sont parfois positives, notamment lorsque nous avons une intention bénéfique à l’égard de notre interlocuteur. Elles peuvent, toute fois, s’avérer destructrice lorsqu’il existe une stratégie calculée avec l’intention d’obtenir quelque chose de son interlocuteur. Nous avons tous subi ces expériences. Pourtant, même si ces arrières-pensées nous obligent à être dans la méfiance, nous pourrions faire l’expérience de les museler.

Penser, est-ce s’inquiéter ? Oui 1 - Oui pour nombre d'entre nous, penser c'est anticiper des choses négatives qui pourraient survenir dans le futur : s'inquiéter pour la pérennité de son emploi, pour la réussite à ses examens une fois qu'on les a déjà passés, pour l'image que nous donnerons à nos collègues lors de cette présentation importante etc. Dans cette manière de penser, on imagine en fait ce que pourrait être un futur dont nous ne maitrisons pas le cours et qui dépend de facteurs indépendants de notre volonté. C'est une forme de pensée imaginative, par associations d'idées et analogies et qui est principalement mue par la crainte en-deçà. Dans ce cas Pascal a parlé des "puissances trompeuses de l'imagination. Concept : crainte. 2 - Penser c'est aussi "se poser beaucoup de questions" ce qui est très proche de l'inquiétude. Concept : confusion, ressassement. 3 - Penser c'est se confronter à des problèmes et potentiellement à des conflits. Concept : refoulement, évitement. Non Concept : déconstruction.

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