Il existe d’autres facultés de connaissance, déposées également par l’évolution de la vie, qui se rapportent directement à la réalité: l’instinct et l’intuition. L’instinct est comme une intuition qui aurait tourné court et l’intuition comme un instinct qui se serait intensifié et dilaté jusqu’à devenir conscient et susceptible de s’appliquer à toutes choses. Sous sa forme achevée, l’intuition est un pouvoir propre à l’homme qui le rend capable d’une expérience pure. » Bergson.
Penser, est-ce s’inquiéter ? Oui 1 - Oui pour nombre d'entre nous, penser c'est anticiper des choses négatives qui pourraient survenir dans le futur : s'inquiéter pour la pérennité de son emploi, pour la réussite à ses examens une fois qu'on les a déjà passés, pour l'image que nous donnerons à nos collègues lors de cette présentation importante etc.
Dans cette manière de penser, on imagine en fait ce que pourrait être un futur dont nous ne maitrisons pas le cours et qui dépend de facteurs indépendants de notre volonté. C'est une forme de pensée imaginative, par associations d'idées et analogies et qui est principalement mue par la crainte en-deçà. Dans ce cas Pascal a parlé des "puissances trompeuses de l'imagination. Les pensées fusent et les conclusions hâtives viennent nous hanter. Concept : crainte. 2 - Penser c'est aussi "se poser beaucoup de questions" ce qui est très proche de l'inquiétude. Concept : confusion, ressassement. 3 - Penser c'est se confronter à des problèmes et potentiellement à des conflits. Non. Les deux vitesses de la pensée, et le "Bullshitomètre". Les pensées sont-elles comestibles ? Alors que je suis confortablement installé à la terrasse d’un délicieux restaurant vegan du boulevard de la Bastille, la serveuse m’apporte mon entrée Rouleaux de printemps aux carottes gingembre et paprika, graines de sésame. « Les pensées sont comestibles » me précise t’elle pour justifier la présence d’une délicate fleur jaune et bleue posée sur une assiette finement décorée.
Je la regarde et lui demande : « Toutes les pensées ? » Elle s’en va d’un air amusé. Il en est ainsi. La nature nous comble de fleurs comestibles, les pensées, la bourrache dont on fait l’huile, l’onagre et son joli jaune soleil, la fleur d’hibiscus dont on fait les tisanes en Egypte, le coquelicot, le chèvrefeuille... Bien sûr, il faut les reconnaître, certaines sont très amères, d’autres sucrées. Il en est de même de ces fleurs que de nos pensées. Les pensées d’organisation « demain, je vais au restaurant, je dois réserver une table ». Les troisièmes, sont celles qu’on appelle les pensées discursives. Stéréotypes antipathiques. De temps en temps, je surprends ma cervelle en train de produire des pensées que je n’aime pas du tout.
Pas seulement des inquiétudes, tristesses ou colères exagérées, mais des clichés, des stéréotypes. Par exemple, j’ai croisé l’autre jour un homme d’environ cinquante ans, cheveux grisonnants, habillé comme un ado en train de faire du long-board (une grande planche à roulette) sur le trottoir, casque audio sur les oreilles, et casquette à l’envers. J’ai pris mon cerveau la main dans le sac, en train de le juger : « à son âge, c’est quand même un peu pathétique ». Avant de me dire : « ben quoi ? Pensée. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Au sens large, la pensée est une activité psychique, consciente dans son ensemble, qui recouvre les processus par lesquels sont élaborés, en réponse aux perceptions venues des sens, des images, des sensations, des concepts que l'être humain associe pour apprendre, créer et agir. C'est aussi, une représentation psychique, un ensemble d'idées propres à un individu ou à un groupe, une façon de juger, une opinion (façon de penser), un trait de caractère (avoir une pensée rigoureuse), etc. Souvent associée au célèbre cogito ergo sum de Descartes, la notion de pensée est aussi un héritage de l'Antiquité, philosophie antique grecque et romaine, et traditions judéochrétiennes. Étymologie[modifier | modifier le code] Penser vient du bas latin «pensare» ( en latin classique : peser, juger) , fréquentatif du verbe « pendere » : peser. Définition[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Affectivité. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
L'affectivité désigne le caractère des phénomènes dits affectifs, l'ensemble des sentiments et des émotions, et la faculté d'éprouver, en réponse à une action quelconque sur notre sensibilité, des sentiments ou des émotions. Les sciences affectives se donnent pour objet d'étude l'affectivité et les émotions. Histoire[modifier | modifier le code] Théorie des humeurs[modifier | modifier le code] Selon Hippocrate l'affectivité est influencée par quatre humeurs : le sang : venant du cœur (caractère jovial, chaleureux)la pituite : rattachée au cerveau (caractère lymphatique)la bile jaune : venant du foie (caractère anxieux)l'atrabile : venant de la rate (caractère mélancolique) Les arrières-pensées. Nous les connaissons très bien car elles sont présentes en chacun de nous et s’expriment clairement dans notre cerveau au quotidien.
Elles sont le résultat de notre culture, de notre expérience et de notre histoire. Elles s’articulent automatiquement au fil du temps pour nous permettent de nous protéger ou d’obtenir quelque chose. Les arrières-pensées, ce sont ces petites idées que l’on ne dit pas, ces phrases cachées qui sous-entendent que nous avons une stratégie sous-jacente lorsque nous nous exprimons. Elles sont parfois positives, notamment lorsque nous avons une intention bénéfique à l’égard de notre interlocuteur. Par exemple lorsque nous voulons aider quelqu’un sans qu’il s’en rende compte. Elles peuvent, toute fois, s’avérer destructrice lorsqu’il existe une stratégie calculée avec l’intention d’obtenir quelque chose de son interlocuteur. Nous avons tous subi ces expériences. Vous pouvez poursuivre cette discussion sur ce blog en ajoutant votre commentaire. Philosophie. La connaissance. L'intuition.
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