Azazel Selon d'autres sources, Azazel proviendrait du terme azel qui signifie « retirer », azazel signifierait alors « retirer entièrement » (voir le Brown-Driver-Briggs Hebrew Lexicon[3]). La traduction hébraïque en grec de la Septante soutient cette interprétation. Gesenius dans sa Grammaire hébraïque partage la même opinion [4]. Le nom Azazel possède des variantes hébraïques dont Azaël basées sur la racine oz qui signifie « force » ; les termes Rameel et Gadriel sont aussi indifféremment utilisés pour faire allusion à cette même entité. Judaïsme[modifier | modifier le code] Azazel apparaît dans la Bible (Ancien Testament, Lévitique 16) dans la description du rituel du Grand Jour des Expiations, le Yom Kippour. « Aaron prendra ces deux boucs et les placera devant Yahvé à l’entrée de la tente de réunion. « Aaron lui posera les deux mains sur la tête et confessera à sa charge toutes les fautes des enfants d’Israël, toutes leurs transgressions et tous leurs péchés.
Anachorète Saint Antoine le Grand, père des premiers anachorètes et du monachisme chrétien. Dans la religion chrétienne, un anachorète (du grec ancien : ἀναχωρητής, anachōrētḗs, « qui s'est retiré du monde ») est une personne qui s'est retirée de la société séculière pour des raisons religieuses, afin de mener une vie ascétique consacrée à la prière et à l'Eucharistie. L'anachorétisme s'est très largement répandu au cours du déclin de l'Empire Romain et du Haut Moyen Âge. Les anachorètes sont des ermites. À la différence des cénobites, lesquels sont aussi des ermites, qui vivent retirés du monde mais en groupe, les anachorètes vivent retirés du monde, mais seuls, individuellement. Origines de l'anachorétisme[modifier | modifier le code] Égypte antique : berceau du monachisme[modifier | modifier le code] Les premières expériences érémitiques et plus précisément anachorétiques ont lieu en Orient à la fin de l’Antiquité. Le choix du désert pour s’isoler n’est pas anodin. anachorète, sur le Wiktionnaire
Midrash Le Midrash (hébreu : מדרש, pluriel midrashim) désigne à la fois : une méthode herméneutique d’exégèse biblique opérant principalement par comparaison entre différents passages bibliques ;par métonymie, la littérature recueillant ces commentaires. Longtemps réduit à sa dimension folklorique et apparemment naïve, le Midrash a connu un regain d’intérêt [Quand ?] Le mot signifie en hébreu : « qui vient du drash ». Selon Daniel Boyarin, le midrash est un « mode de lecture biblique qui relie des passages et des versets différents pour élaborer de nouveaux récits […]. On considérera donc que le mot midrash est doté d'une homonymie interne : Selon Marc-Alain Ouaknin, le midrash, méthode d'exégèse directe du texte biblique, se distingue de la Mishna, méthode indirecte, « indépendante de la base scripturaire sur laquelle elle s'appuie ». Les auteurs classiques distinguent : Après le retour de l'Exil de Babylone, la Torah a été au centre de la vie juive. Divers recueils de Midrashim sont publiés.
Nahama Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le canon biblique ne présente que son nom mais elle apparait dans plusieurs autres récits. Première tisserande[modifier | modifier le code] Épouse de Noé[modifier | modifier le code] Créature démoniaque[modifier | modifier le code] La beauté de Nahamma (Naama signifie plaisant, agréable) était exceptionnelle. Elle a une relation incestueuse avec son frère Toubal-Caïn. Références[modifier | modifier le code] Portail de la Bible Théologie du corps La Théologie du corps fait référence à une série de 129 catéchèses données par le pape Jean-Paul II lors des audiences générales du mercredi, de septembre 1979 à novembre 1984. Il s’agit du premier enseignement majeur de son pontificat et du plus long enseignement jamais donné par un pape sur le même sujet. Jean-Paul II, tout en restant fidèle à la longue tradition de l’Église — notamment en ce qui concerne les conclusions morales —, propose un enseignement renouvelé, en partant du point de vue de Dieu pour faire une véritable théologie de la sexualité et du mariage. Argument[modifier | modifier le code] À l’image de Dieu homme et femme[modifier | modifier le code] Dans l’Évangile selon Matthieu, lorsque les pharisiens le questionnent sur la répudiation, Jésus les renvoie au plan de Dieu à l’origine. Les conséquences du péché originel sur les relations entre hommes et femmes[modifier | modifier le code] La vocation au don « sponsal »[modifier | modifier le code]
Temura Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Trois systèmes herméneutiques hébraïques pour déchiffrer la Torah sont repris dans la Kabbale et forment la combinaison des lettres (hokmat ha-zeruf) : On ne confondra pas ces techniques traditionnelles avec des savoirs scientifiques. Les jeux de lettres font partie des procédés internationaux de divination. L'alphabet hébreu est divisé en deux parties égales, placées l'une au-dessus de l'autre. la « Table Droite » (on écrit l'alphabet de droite à gauche dans le second rang, on commence avec la deuxième lettre Beth (ב) et on termine avec la première : Aleph (א) ; dans le troisième rang, on commence avec la troisième lettre, Gimel (ג) et on termine avec la deuxième ב ; et ainsi de suite…) ;la « Table à l'envers » (on écrit l'alphabet de droite à gauche à l'envers, en commençant avec Tav (ת), etc.) À côté de celles-là, il y a la méthode appelée Thashraq, qui consiste simplement à écrire un mot à l'envers. Voir aussi[modifier | modifier le code]
Samaël Samaël est une figure angélique de la tradition juive. Il participe au Péché originel. Samaël est un ange déchu tout comme Ezraël. Lors de sa chute il est devenu Satan (l'accusateur, l'adversaire). Dans la Kabbale, il est présenté comme l'époux de Lilith. Étymologie[modifier | modifier le code] Dans la littérature de l'Antiquité, le nom apparait sous les formes Sammane, Semiel, Samael ou Sammuel. Période du Second Temple[modifier | modifier le code] Littérature rabbinique[modifier | modifier le code] Dans la Kabbale[modifier | modifier le code] Dans la démonologie des Midrachim et du Zohar (Le Livre des splendeurs), Samaël est l'époux de Lilith, la femme de la dépravation. Il est assimilé au serpent qui aurait incité Ève à commettre le péché originel. «Nous avons appris que Samaël, l’Ange, est descendu du ciel à cheval sur ce serpent à cette époque. Ésotérisme[modifier | modifier le code] Dans la fiction[modifier | modifier le code] Dans les arts[modifier | modifier le code]
Théologie pastorale Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La théologie pastorale est la réflexion sur l’action ecclésiale, en tant que passage à la communication (prédication et catéchèse) et à la vie quotidienne (sacrements, et toutes activités pastorales) des vérités saisies dans l’étude des Saintes Écritures et de la théologie systématique et dogmatique. Dans la pratique[modifier | modifier le code] Concrètement la théologie pastorale réfléchit à : l’éveil à la foi et la formation chrétienne (comment l’adapter à différents groupes : enfants, adolescents, chrétiens mal croyants, marginaux ou en situation irrégulière, etc.) Histoire[modifier | modifier le code] Annexes[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code] Gilles Routhier Liens externes[modifier | modifier le code] Définition de "pastorale", Église catholique en France[PDF] Définir une action pastorale, Georges Decourt (2008)(en) La théologie pastorale, Walter Drum, Catholic Encyclopedia, Vol. 14.
Commission pontificale Ecclesia Dei Commission pontificale Ecclesia Dei Buts de la commission[modifier | modifier le code] Sa mission est « collaborer avec les évêques, les dicastères de la Curie romaine et les milieux intéressés, dans le but de faciliter la pleine communion ecclésiale des prêtres, des séminaristes, des communautés religieuses ou des religieux individuels ayant eu jusqu'à présent des liens avec la Fraternité fondée par Mgr Lefebvre et qui désirent rester unis au successeur de Pierre dans l'Église catholique en conservant leurs traditions spirituelles et liturgiques, à la lumière du protocole signé le 5 mai par le cardinal Ratzinger et Mgr Lefebvre[3]» Ainsi elle veille à l'« application large et généreuse des directives données en leur temps par le Siège apostolique pour l'usage du missel romain selon l'édition typique de 1962 », en référence à la lettre circulaire Quattuor abhinc annos de 1984. En conséquence, elle est le dicastère qui peut donner un statut canonique aux communautés attachées à cette forme.
Toledot Yeshou Le Sefer Toledot Yeshou (hébreu : ספר תולדות ישו, Livre des engendrements de Jésus) est un pamphlet juif antichrétien datant du Moyen Âge. Le livre, dont il existe plusieurs versions, parodie l’histoire de Jésus relatée par les Évangiles. Son « héros », Yeshou, est un séducteur hérétique, né dans l’illégitimité (mamzer), ayant frauduleusement acquis des pouvoirs magiques et mort dans la honte. L'ouvrage a été abondamment cité dans la littérature polémique antijuive comme exemple de haine juive antichrétienne. Certains de ses dénonciateurs en parlaient à tort comme d'une partie du Talmud. Nom[modifier | modifier le code] Le nom Yeshou, en hébreu ou en araméen, est utilisé seulement pour désigner le Jésus de la chrétienté (dans les versions de Toledoth Yeshou, comme dans le Talmud). Histoire de la composition et des éditions du livre[modifier | modifier le code] Résumé du contenu[modifier | modifier le code] Bâtard et fils d'impure[modifier | modifier le code] Selon R.
Humanae vitae Humanæ vitæ (De la vie humaine) est une encyclique « sur le mariage et la régulation des naissances » promulguée par le pape Paul VI le 25 juillet 1968 et rendue publique quatre jours plus tard[1]. Elle commence ainsi : Humanæ vitæ trahendæ munus gravissimum (La très lourde mission de transmettre la vie humaine). En 2008, pour les 40 ans de cette encyclique, le pape Benoît XVI a réitéré la position officielle de l'Église catholique[2],[3]. La commission pontificale pour l'étude de la population, de la famille et de la natalité[modifier | modifier le code] Elle est créée par Jean XXIII en avril 1963 et elle est composée au départ de huit démographes qui se réunissent pour la première fois en octobre 1963 à Louvain, aboutissant à la recommandation, contre les demandes politiques de limitation des naissances, de réaffirmer la doctrine catholique traditionnelle hostile à la contraception artificielle[4]. La session de la commission de mars 1965 n'aboutit pas à un texte faisant l'unanimité.
Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X Cette excommunication des évêques n'implique pas de schisme, même si le terme est utilisé par la presse profane pour qualifier le conflit. Cette confusion amène le cardinal Castrillón Hoyos, chargé du dossier, à préciser (2005) qu'« on ne peut pas dire en termes corrects, exacts, précis qu’il y ait un schisme »[5], tandis que le pape Benoit XVI (2009) souligne qu'il y a eu « le danger d’un schisme »[6]. Marcel Lefebvre et ses disciples se considèrent comme « traditionalistes » tandis que pour beaucoup, ainsi que l'explique Émile Poulat, le mouvement est l'incarnation de l’« intégrisme »[7], dans un débat sémantique qui n'est pas tranché[8]. Par ailleurs, les liens de la Fraternité avec l'extrême droite sont « notoires » en France[9] et en Belgique[10]. Plusieurs actions de ses membres, voire de ses institutions, ainsi que des prises de positions de ses dirigeants, ont suscité la polémique. Buts, droit et organisation[modifier | modifier le code] Buts[modifier | modifier le code]
Sorcières de Salem Les causes de cette crise ont été longuement débattues par les historiens. Le contexte est celui d'une jeune colonie encore fragile, en butte à de sanglantes attaques autochtones et dans l'incapacité d'être efficacement défendue par la lointaine Angleterre. L'hypothèse d'hallucinations dues à l'ergot du seigle a également été avancée. Cet épisode a été très largement utilisé, dans la littérature populaire et dans la rhétorique politique américaine, pour mettre en garde contre les dangers de l'isolationnisme, de l'extrémisme religieux, des fausses accusations ou des erreurs de procédure judiciaire[2]. De nombreux historiens estiment que ces procès ont eu une influence profonde et durable sur l'histoire des États-Unis. Contexte historique et propagation de la haine[modifier | modifier le code] Au XVIIe siècle, les villes et villages du Massachussetts étaient principalement des sociétés traditionnelles basées sur des croyances chrétiennes. La salle d'audience, illustration de 1876.