Nicolas Flamel Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Nicolas Flamel (vers 1330 ou 1340, peut-être à Pontoise – 1418 à Paris), est un bourgeois parisien du XIVe siècle, écrivain public, copiste et libraire-juré[1]. Sa carrière prospère, son mariage avec une veuve ayant du bien, et ses spéculations immobilières lui assurèrent une fortune confortable, qu'il consacra, à la fin de sa vie, à des fondations et constructions pieuses. Cette fortune, que la rumeur amplifia, est à l'origine du mythe qui fit de lui un alchimiste ayant réussi dans la quête de la Pierre philosophale permettant de transmuter les métaux en or. À cause de cette réputation, plusieurs traités alchimiques lui furent attribués, de la fin du XVe siècle au XVIIe siècle, le plus célèbre étant Le Livre des figures hiéroglyphiques paru en 1612. Ainsi, « le plus populaire des alchimistes français ne fit jamais d'alchimie[2] ». Biographie[modifier | modifier le code] Flamel écrivain-public et libraire-juré[modifier | modifier le code]
1984 Le résumé qui suit utilise les noms et expressions proposés par Amélie Audiberti, première traductrice en France du roman. Winston Smith, 39 ans, habitant de Londres en Océania, est un employé du Parti extérieur, c'est-à-dire un membre de la « caste » intermédiaire du régime océanien, l'Angsoc. Winston officie au ministère de la Vérité, ou Miniver en novlangue. Son travail consiste à remanier les archives historiques afin de faire correspondre le passé à la version officielle du Parti. Toutefois, contrairement à la majeure partie de la population, Winston ne réussit point à pratiquer cette amnésie sélective et ne peut donc adhérer aux mensonges du Parti. Winston Smith servira également de prétexte dans la suite du roman pour exposer la société totalitaire qui l'entoure, les hommes qui y collaborent et ses ressorts les plus impitoyables. O’Brien leur fait parvenir « Le Livre » de Goldstein, l’ennemi du peuple et du Parti, objet de la haine et de la peur la plus intense en Océania.
Science-fiction Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir SF. Étymologie et origine[modifier | modifier le code] Dans son essai intitulé On The Writing of Speculative Fiction, publié en 1947 dans Of Worlds Beyond, l'auteur américain Robert A. Heinlein plaida en faveur du concept de « speculative fiction »[4], ou fiction spéculative réaliste[5] pour se démarquer des récits de fantasy qui paraissaient encore à l'époque sous l'étiquette générale de science fiction. Dans le monde francophone, le terme de science-fiction s'impose à partir des années 1950[6] avec pour synonyme et concurrent direct le mot anticipation. Définitions et fonctionnement[modifier | modifier le code] L'expérience de pensée : le récit de science-fiction est toujours un que se passe-t-il si... ? La distanciation cognitive : le lecteur doit être embarqué dans un monde inhabituel. — Philip K. L'activité de compréhension du lecteur : elle fait suite à la distanciation.
Le Seigneur des anneaux Prenant place dans le monde fictionnel de la Terre du Milieu, il suit la quête du hobbit Frodon Sacquet (Frodo Bessac), qui doit détruire l'Anneau unique afin que celui-ci ne tombe pas entre les mains de Sauron, le Seigneur des ténèbres, qui l'a créé. Plusieurs personnages lui viennent en aide, parmi lesquels son jardinier Sam, les hobbits Meriadoc et Peregrin (Merry et Pippin), le mage Gandalf ou encore l'humain Aragorn, héritier d'une longue lignée de rois. À la suite du succès critique et commercial du Hobbit, Tolkien entreprend la rédaction du Seigneur des anneaux en décembre 1937 à la demande de son éditeur, Allen & Unwin[1]. Il lui faut douze ans pour parvenir à achever cette suite, qu'il truffe de références et d'allusions au monde du Silmarillion, projet sur lequel il travaille depuis 1917 et dans lequel Le Hobbit a été attiré « contre l'intention première » de son auteur[2]. Résumé[modifier | modifier le code] Les Deux Tours[modifier | modifier le code] De la même façon, J.R.R.
Les Bannis et les Proscrits Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les Bannis et les Proscrits est une suite romanesque de fantasy médiévale écrite par James Clemens (1998-2002) et publiée en français par Bragelonne. L'histoire traite des aventures d'une jeune fille de ferme, Elena, qui hérite d'un pouvoir magique qui fut perdu pendant longtemps. L'ultime but de sa quête est de retrouver et détruire le Seigneur Noir. Livres[modifier | modifier le code] Tome 1 : Le Feu de la Sor'cière Il y a cinq siècles, par une nuit fatidique, trois mages ont fait une dernière résistance désespérée au Seigneur Noir, sacrifiant tout pour garder un espoir de préserver la bonté sur la terre d'Alaséa. Elena parvient à s'échapper avec son frère Joach en enflammant involontairement le domaine, et tuant sa mère et son père, de sa magie naissante. Tome 2 : Les Foudres de la Sor'cière Au début de ce tome, Elena et sa troupe partent du village des Montagnards de Kral, dans les Dents, où ils se sont réfugiés.
Le Portrait de Dorian Gray Le Portrait de Dorian Gray (The Picture of Dorian Gray) est un roman d'Oscar Wilde écrit dans le contexte de l'époque victorienne et publié en 1890, puis révisé en 1891[2]. L'auteur y inclut des thèmes relevant de l'esthétique tels que l'art, la beauté, la jeunesse, la morale et l'hédonisme. C'est un roman fantastique, mais aussi philosophique, qui met en lumière la personnalité équivoque du dandy irlandais ainsi que le courant décadentiste, ce qui a suscité de virulents échanges de lettres entre Wilde et plusieurs journaux très critiques jugeant l'œuvre « répugnante »[3]. Résumé[modifier | modifier le code] Dorian, jeune dandy londonien d'une rare beauté, fait la connaissance de Lord Henry Wotton, dit Harry, chez son ami Basil Hallward, un peintre reconnu. « Si c’était moi qui toujours devais rester jeune, et si cette peinture pouvait vieillir !... Par la suite le jeune homme tombe amoureux d'une comédienne dont le jeu le fascine, Sibyl Vane, et lui promet le mariage.
Cycle des Princes d'Ambre Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le cycle des Princes d'Ambre est une saga d'heroic fantasy écrite par Roger Zelazny composée de deux séries de cinq romans dont le premier est sorti en 1970. Après sa mort, elle a été poursuivie par deux trilogies à la demande des héritiers de Roger Zelazny[1]. Ouvrages[modifier | modifier le code] Série écrite par Roger Zelazny[modifier | modifier le code] La première série, connue sous le nom de cycle de Corwin, relate les aventures du prince Corwin d'Ambre, qui est aussi le narrateur de l'histoire. La deuxième série, connue sous le nom de cycle de Merlin, relate les aventures de Merlin, magicien émérite et informaticien, seigneur du Chaos appartenant également à la maison d'Ambre par son père le prince Corwin d'Ambre. Roger Zelazny a écrit plusieurs nouvelles autour du cycle de Merlin : Prélude aux Neuf Princes d'Ambre[modifier | modifier le code] Les trois tomes qui composent la première trilogie Prélude aux Neuf Princes d'Ambre sont :
Orgueil et Préjugés Pride and Prejudice Rédigé entre 1796 et 1797, le texte, alors dans sa première version (First Impressions), figurait au nombre des grands favoris des lectures en famille que l'on faisait le soir à la veillée dans la famille Austen. Révisé en 1811, il est finalement édité deux ans plus tard, en janvier 1813. Drôle et romanesque, le chef-d'œuvre de Jane Austen continue à jouir d'une popularité considérable, par ses personnages bien campés, son intrigue soigneusement construite et prenante, ses rebondissements nombreux, et son humour plein d'imprévu. Dans son essai de 1954, Ten Novels and Their Authors, William Somerset Maugham le cite en seconde position parmi les dix romans qu'il considére comme les plus grands. Choix du titre[modifier | modifier le code] De First Impressions à Pride and Prejudice[modifier | modifier le code] « The whole of this unfortunate business, said Dr. — Fanny Burney, Cecilia, chapter X, A Termination[6]. Traductions en français[modifier | modifier le code]
Cryptonomicon Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Présentation de l'histoire[modifier | modifier le code] Deux histoires principales sont contées en parallèle. L'une porte sur des cryptanalystes qui œuvrent durant la Seconde Guerre mondiale pour casser les codes secrets de l'Axe, la seconde se passe à une époque proche de la nôtre, un groupe d'informaticiens amateurs de cryptographie voulant mettre en place un paradis informatique virtuel. Ils veulent également utiliser la cryptographie afin de créer une monnaie virtuelle. Genre littéraire[modifier | modifier le code] Cryptonomicon est à la fois une uchronie, l'auteur prenant quelques libertés quant à certains faits historiques, mais également une œuvre de fiction originale, l'intrigue moderne se déroulant dans un monde quasi-similaire au nôtre mais présentant néanmoins de subtiles différences. Notes sur l'œuvre[modifier | modifier le code] Références[modifier | modifier le code] Cryptonomicon est publié en France en trois tomes :
L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde L'Étrange Cas du docteur Jekyll et de M. Hyde (en anglais, Strange Case of Dr Jekyll and Mr Hyde) est un roman court écrit par Robert Louis Stevenson et publié en janvier 1886. Il s'agit d'une réécriture, le premier manuscrit ayant été détruit par Fanny Van de Grift, l'épouse de l'auteur, qui le considérait comme un « cahier plein de parfaites sottises »[1]. L’œuvre raconte l'histoire d'un notaire, Gabriel John Utterson, qui enquête sur le lien étrange entre Edward Hyde et le docteur Henry Jekyll. Par ailleurs Robert Louis Stevenson a avoué avoir imaginé cette histoire après avoir fait un cauchemar. Le docteur Jekyll, un philanthrope obsédé par sa double personnalité, met au point une drogue pour séparer son bon côté de son mauvais. La traduction du titre retenue ici est celle publiée par Charles Ballarin en 1992 et reprise dans la Bibliothèque de la Pléiade en 2001. Résumé[modifier | modifier le code] L'histoire se déroule à Londres, en Angleterre, au XIXe siècle. M. Lanyon s'exécute. .
La Stratégie de l'ombre Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Stratégie de l'ombre (titre original : Ender's Shadow) est un roman de science-fiction publié en 1999 par Orson Scott Card (États-Unis). Ce roman fait partie de La Saga des ombres et est suivi de L'Ombre de l'Hégémon. L'histoire se déroulant en parallèle à La Stratégie Ender, ce roman est parfois inclus dans le cycle d'Ender. Résumé[modifier | modifier le code] Bean, enfant prodige issu d'une expérience génétique immorale, qui a survécu aux bas-fonds d'une mégapole, devient le collaborateur d'Ender, un enfant possédant des capacités intellectuelles exceptionnelles. Le récit commence avec un Bean âgé de quatre ans à Rotterdam. Enfin dans la dernière partie, l'auteur développe la guerre contre les Doryphores. Faits communs à La Stratégie Ender[modifier | modifier le code] Le récit du roman est le même que celui de La Stratégie Ender. Bibliographie[modifier | modifier le code] Portail de la science-fiction
Sonnets (Shakespeare) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Première de couverture de l'édition de 1609 des Shake-Speares Sonnets. Les sonnets de Shakespeare, aussi appelés Les Sonnets, est le titre d'un recueil de sonnets écrits par William Shakespeare qui abordent des thèmes tels l'amour, le beau, la politique et la brièveté de la vie. Ils ont probablement été composés sur plusieurs années. Les 154 poèmes figurent dans l'édition de 1609 intitulée SHAKE-SPEARES SONNETS ; ce recueil comporte 152 sonnets inédits et deux sonnets publiés en 1599 (no 138 et 144) dans une anthologie intitulée Le Pèlerin passionné. La page de dédicace des Sonnets. Les 17 premiers sonnets sont dédiés à un jeune homme et l'exhortent à se marier et à avoir des enfants[2], afin de transmettre sa beauté à la prochaine génération. Souvent, le début du troisième quatrain marque le « tournant », ou la ligne où le poème fléchit vers autre chose, et où le poète exprime une révélation ou un entendement soudain. — Sonnet 18
Fantasy Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Définition[modifier | modifier le code] Le Journal officiel du 23 décembre 2007 a adopté le néologisme « fantasie » comme équivalent du grec fantasia (« imagination ») en la définissant de la manière suivante : « genre situé à la croisée du merveilleux et du fantastique, qui prend ses sources dans l’histoire, les mythes, les contes et la science-fiction »[1]. Dans son acception actuelle, le terme fantasy serait apparu pour la première fois aux États-Unis avec la revue The Magazine of Fantasy en 1949[4]. Pour l'écrivain et éditeur André-François Ruaud, la fantasy peut être considérée comme un sous-genre du fantastique : « La fantasy est une littérature fantastique incorporant dans son récit un élément d'irrationnel qui n’est pas traité seulement de manière horrifique, présente généralement un aspect mythique et est souvent incarné par l’irruption ou l’utilisation de la magie. » — André-François Ruaud, Cartographie du merveilleux[5]. De même, J.