Attentats à Paris : comment en parler aux enfants ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Mattea Battaglia Une fin chaotique de match de football, des scènes d’émotion, des institutions fermées… Autant de manières par lesquelles les enfants ont été touchés par les attentats de vendredi soir. Jean-Luc Aubert, psychologue, spécialiste de l’enfant et de l’adolescent, donne des pistes aux parents sur la manière d’aborder la question en famille. » Suivez la situation en direct Tous les foyers se sont réveillés, ce matin, partagés entre sidération et angoisse. Plus qu’à l’événement en lui-même, les enfants sont réceptifs à l’angoisse de leurs proches. En parler simplement, d’accord, mais avec quels mots ? Il est préférable, auprès des plus jeunes, de rester simple, de résumer les principaux faits : « Il y a eu des attentats à Paris, avec des morts. » Avant l’âge de l’école primaire, il est inutile d’en dire plus. Les enfants posent des questions auxquelles, souvent, les parents n’ont pas de réponse.
La peur est notre ennemie - Page 1 Un vendredi soir d’automne, sous un temps clément. Fin de semaine, temps de sortie, moment de détente. Joies des retrouvailles amicales, des concerts musicaux, des matchs sportifs. Il suffit d’aligner ces mots simples, sans grandiloquence, pour partager ce que nous ressentons tous depuis hier : tout un chacun, nos enfants, nos parents, nos amis, nos voisins, nous-mêmes, étions dans le viseur des assassins. Parce qu’ils ne visaient pas des lieux manifestement symboliques comme lors des attentats de janvier, exprimant leur haine de la liberté (Charlie Hebdo) ou leur haine des juifs (l’HyperCacher), il s’est dit que les terroristes auteurs des carnages parisiens n’avaient pas de cible. Prendre la juste mesure de ce que menace cette terreur sans précédent sur le territoire hexagonal – les attentats les plus meurtriers en Europe après ceux de Madrid en 2004 –, c’est évidemment mesurer aussi le défi que nous ont lancé les assassins et leurs commanditaires. Non, nous n’avons pas peur.
BLOG BLEU PRIMAIRE » La seule urgence, c’est l’amour Montauban, Toulouse… A côté du besoin de comprendre, l’urgence, la seule urgence, c’est d’aimer. Aimer sans distinction, sans limite, sans frontière, sans contrepartie, pour qu’une résilience soit possible. C’est notre folle condition d’homme. Accueillir aussi l’intensité de la douleur et du désespoir quand l’un et l’autre s’immiscent dans nos vies avec toute la brutalité dont l’homme est capable. Face à tant d’incompréhension, face à l’horreur des actes perpétués, la seule urgence, c’est l’amour. Ça semble impossible, est-ce pour cela qu’on ne doit pas essayer? Pendant cette minute de silence, de laquelle je n’arrive pas à m’extraire, voilà ce à quoi j’ai pensé. Chaque jour, tentons humblement de devenir un peu plus humain, c’est notre folle condition d’homme.
Les rumeurs prolifèrent sur les réseaux sociaux après les attentats de Paris C'est malheureusement presque devenu une habitude lors des événements de cette ampleur, des rumeurs et autres détournements sont largement diffusés sur les réseaux sociaux. La même femme aurait donc échappé à plusieurs si l'on en croit le message qui accompagne un photomontage largement partagé ces dernières heures sur Twitter : la bombe du marathon de Boston, "shooting at school" et les attentats de Paris. Sauf que... Le collage des trois femmes en bas de l'image vient des Etats-Unis. Il a été utilisé par des adeptes de la théorie du complot pour tenter de montrer que les massacres de Sandy Hook, d'Aurora et l'attentat de Boston étaient des inventions du gouvernement et des médias. A lire aussi : Non, la même femme n'apparaît pas à chaque tuerie aux Etats-Unis La photo du haut a donc été ajouté au photomontage américain. Sauf que.. C'est un petit texte d'hommage à la France qui a été partagé à de très nombreuses reprises sur les réseaux sociaux. Sauf que...
Des ressources pour parler des attentats et du terrorisme en classe Cet article a pour but de fournir aux enseignants une banque d’outils et de ressources dans lesquels ils pourrons piocher ou se documenter pour les aider à aborder les attentats, le terrorisme, le fanatisme... Affiche réalisée par LES CARTONS madevys@wanadoo.fr Savoir accueillir la parole des élèves après un attentat Les attentats meurtriers perpétrés le 13 novembre à Paris et en Seine-Saint-Denis ont porté atteinte aux valeurs qui fondent notre République et notre École. Lire : cliquer ici Que s’est-il passé à Carcassonne ? 3 personnes ont été tuées, ce vendredi, lors de 3 attaques terroristes perpétrées à Trèbes, un village situé à proximité de Carcassonne, dans le sud de la France. En savoir plus : Attentats : que s’est-il passé en Espagne ? Pourquoi en parle-t-on ? Un article d’1 jour 1 actu Le P’tit Libé : l’attentat de Manchester Lire : cliquer ici Selon leur âge, les enfants ne réagissent pas de la même manière aux évènements tragiques. Lire : cliquer ici
Primaire : Agnès Florin : Que faire lundi matin ? Que faire dans sa classe lundi matin après les fusillades parisiennes ? Professeure de psychologie, spécialiste de l'école maternelle, Agnès Florin invite à laisser s'exprimer les enfants et à donner toute sa place au sens du collectif. Lundi matin, les enseignants vont se retrouver à l'école face aux enfants. Quels conseils leur donner ? Beaucoup d'enfants ont entendu parler des attentats. Pour les enfants sans lien particulier avec les événements, il est important de leur donner la possibilité d'exprimer ce qu'ils appris ou vu à la télévision. Evitons de parler à leur place, de leur donner des explications ou des descriptions. Cet échange peut passer par la parole. Après cette expression, le rôle du maitre c'est aussi de rassurer. Il y a aussi des enfants qui ont vu ou entendu directement des choses parce qu'ils vivent dans les quartiers où les attentats ont eu lieu, ou qui ont été concernés par leurs proches. Pour eux il est important de s'exprimer.
Comment en parler avec nos élèves Cet article se veut utile, son objet n’est pas de dire « comment il faut faire » mais de rassembler en un même endroit des éléments de réflexion et des outils pouvant être utilisés en classe. C’est à chaque enseignant, avec ce qu’il est et en fonction des élèves qu’il a en charge, de déterminer ce qui va le mieux convenir. Cette recension n’est pas exhaustive, elle sera complétée en continu dans les heures et les jours qui viennent… n’hésitez pas à nous signaler les ressources qui n’y figurent pas et qui vous semblent utiles, soit ici en commentaire soit sur notre page Facebook ou notre compte Twitter. De la maternelle au lycée Sur Eduscol « Comment parler d’un drame de l’actualité aux élèves ? Sur Eduscol « Savoir accueillir la parole des élèves après les attentats terroristes en Ile-de-France » Un article de la Voix du Nord « Attentats : comment en parler à vos enfants » « Attentats de Paris : comment réagir face aux questions des enfants ? Cliquer pour agrandir Maternelle Élémentaire Collège
Dire l'indicible. Comment parler des attentats avec vos élèves. Comment dire l’indicible ? Comment évoquer avec vos élèves lundi les terribles événements survenus ce week-end à Paris ? Comment réagir face aux questions des enfants ? Des questions difficiles que beaucoup d’enseignants se posent ce week-end sombre pour la République. « L’éducation est l’arme la plus puissante que l’on puisse utiliser pour changer le monde » Nelson Mandela Plusieurs ressources ci-dessous ont été publiées au moment des attentats contre Charlie Hebdo en janvier dernier. Il faut absolument en parler aux enfants ! Liens : Article de son blog. – Vidéo sur le site de l’émission Les maternelles Professeure de psychologie, spécialiste de l’école maternelle, Agnès Florin invite à laisser s’exprimer les enfants et à donner toute sa place au sens du collectif. Lien : Le blog prof en campagne « Donnons la parole aux enfants » nous dit Ewige Chirouter dans un article de son blog sur Philosophie Magazine. Lien : Article d’Edwige Chirouter Lien : Conseils de Catherine Jousselme
Attaques à Paris : les rumeurs et les intox qui circulent Le RAID n’est pas intervenu en Alsace, quatre policiers n’ont pas été tués et l’extrême droite n’a pas incendié la « jungle » de Calais… Le point sur les fausses rumeurs à ne pas diffuser. Dans le sillage des fusillades à Paris et en région parisienne, de nombreuses réactions de soutien ont émergé sur les réseaux sociaux, mais aussi des rumeurs et de fausses informations. Le gouvernement a mis en garde contre la propagation de ces rumeurs et édité un guide de bonne conduite, les #MSGU, ou pratique des Médias sociaux en gestion d’urgence. Voici les principales, ainsi que l’explication de leur caractère erroné. 1. Des chaînes d’information et quelques sites ont diffusé durant la nuit une information erronée évoquant quatre policiers tués en neutralisant les assaillants au Bataclan, qui s’est répandue très rapidement. En revanche, un policier en civil, qui n’était pas en service, a été tué rue de Charonne. 2. Lire aussi Attaques à Paris : le point sur l’enquête et le déroulé des attaques 3.