Attentats : Les mesures ministérielles 14-11-2015- 18h30 - Minute de silence, annulation des voyages scolaires et des formations, limitation des sorties scolaires, cellules psychologiques, le ministère vient de faire connaitre ses décisions suite aux attentats. Aide psychologique Le ministère annonce une aide psychologique importante : " des cellules psychologiques sont déployées dans les écoles, collèges, lycées et établissements d’enseignement supérieur, en Île-de-France, où les élèves, leurs familles et les personnels de l’Éducation ont été particulièrement affectés, mais aussi ailleurs à la demande des directeurs d’école et chefs d’établissement". L'association APPEA nous a confié avoir un fichier de 10 000 psychologues capables d'aider les psychologues scolaires à faire face aux besoins. Interdictions de sorties Le ministère clarifie aussi les interdictions de sorties. " Les voyages scolaires sont annulés sur tout le territoire métropolitain, du lundi 16 novembre 2015 au dimanche 22 novembre 2015... Minute de silence
La peur est notre ennemie - Page 1 Un vendredi soir d’automne, sous un temps clément. Fin de semaine, temps de sortie, moment de détente. Joies des retrouvailles amicales, des concerts musicaux, des matchs sportifs. Sociabilités populaires et juvéniles. Hommes et femmes mêlés, jeunesses sans frontières, plaisirs variés où l’on peut, selon les goûts ou les envies, boire, fumer, danser, se côtoyer, se mélanger, se séduire, s’aimer, bref aller à la rencontre des uns et des autres. Il suffit d’aligner ces mots simples, sans grandiloquence, pour partager ce que nous ressentons tous depuis hier : tout un chacun, nos enfants, nos parents, nos amis, nos voisins, nous-mêmes, étions dans le viseur des assassins. Parce qu’ils ne visaient pas des lieux manifestement symboliques comme lors des attentats de janvier, exprimant leur haine de la liberté (Charlie Hebdo) ou leur haine des juifs (l’HyperCacher), il s’est dit que les terroristes auteurs des carnages parisiens n’avaient pas de cible. Non, nous n’avons pas peur.
Les rumeurs prolifèrent sur les réseaux sociaux après les attentats de Paris C'est malheureusement presque devenu une habitude lors des événements de cette ampleur, des rumeurs et autres détournements sont largement diffusés sur les réseaux sociaux. La même femme aurait donc échappé à plusieurs si l'on en croit le message qui accompagne un photomontage largement partagé ces dernières heures sur Twitter : la bombe du marathon de Boston, "shooting at school" et les attentats de Paris. Sauf que... Le collage des trois femmes en bas de l'image vient des Etats-Unis. A lire aussi : Non, la même femme n'apparaît pas à chaque tuerie aux Etats-Unis La photo du haut a donc été ajouté au photomontage américain. Beaucoup d'internautes relaient des images de qu'ils pensent être des scènes de liesse dans les territoires palestiniens après les attentats qui ont touchés Paris vendredi soir. Sauf que.. La photo en question a été prise par le photographe de Reuters Ahmed Jadallah le 21 novembre 2012 lors de l'annonce du cessez-le-feu après huit jours d'affrontements à Gaza. Sauf que...
Attentats à Paris: il faut parler de "guerre" aux enfants. Cacher la vérité est une erreur Des secours devant le bar le Carillon, théâtre de l'un des attentats meurtriers à Paris le 13 novembre 2015. (Jacques Brinon/AP/SIPA) Les attentats simultanés qui viennent de se produire à Paris sont d’une immense gravité. Comme pour ceux de janvier, il va falloir les expliquer à nos enfants et ne pas leur cacher la vérité. Prononcer le mot "guerre" Il est extrêmement important de sortir du déni de la gravité du drame. Il est violent de parler de "guerre" mais il est encore plus violent de le taire. Expliquer pourquoi on a peur Si le discours des parents reste édulcoré, les enfants ne comprendront pas pourquoi les adultes sont angoissés, pourquoi le foot du samedi est annulé, pourquoi la sortie à Disney n’a pas lieu. Une fois que l’on explique ce qu’il se passe, on peut mettre des dispositifs en place et gérer le traumatisme. Apprendre à vivre avec Il est urgent d’éduquer les enfants, comme les adultes, à vivre avec la peur. Or si on veut contrôler la peur, il faut pouvoir l’anticiper.
Dire l'indicible. Comment parler des attentats avec vos élèves. Comment dire l’indicible ? Comment évoquer avec vos élèves lundi les terribles événements survenus ce week-end à Paris ? Comment réagir face aux questions des enfants ? Des questions difficiles que beaucoup d’enseignants se posent ce week-end sombre pour la République. Voici une liste de ressources en ligne qui je l’espère pourront vous aider. N’hésitez pas à les compléter en commentaire avec vos propres ressources, vos propres trouvailles, vos propres réflexions. « L’éducation est l’arme la plus puissante que l’on puisse utiliser pour changer le monde » Nelson Mandela Plusieurs ressources ci-dessous ont été publiées au moment des attentats contre Charlie Hebdo en janvier dernier. Il faut absolument en parler aux enfants ! Liens : Article de son blog. – Vidéo sur le site de l’émission Les maternelles Professeure de psychologie, spécialiste de l’école maternelle, Agnès Florin invite à laisser s’exprimer les enfants et à donner toute sa place au sens du collectif. Lien : 1 jour 1 actu
BLOG BLEU PRIMAIRE » La seule urgence, c’est l’amour Montauban, Toulouse… A côté du besoin de comprendre, l’urgence, la seule urgence, c’est d’aimer. Aimer sans distinction, sans limite, sans frontière, sans contrepartie, pour qu’une résilience soit possible. C’est notre folle condition d’homme. Accueillir aussi l’intensité de la douleur et du désespoir quand l’un et l’autre s’immiscent dans nos vies avec toute la brutalité dont l’homme est capable. Face à tant d’incompréhension, face à l’horreur des actes perpétués, la seule urgence, c’est l’amour. Ça semble impossible, est-ce pour cela qu’on ne doit pas essayer? Pendant cette minute de silence, de laquelle je n’arrive pas à m’extraire, voilà ce à quoi j’ai pensé. Chaque jour, tentons humblement de devenir un peu plus humain, c’est notre folle condition d’homme.
Actualités - Liberté de conscience, liberté d'expression : outils pédagogiques pour réfléchir et débattre avec les élèves Comment parler d'un drame de l'actualité aux élèves ? Quelques principes Moduler son attitude pédagogique selon l'âge des élèves : à l'école maternelle, du début à la fin de l'école élémentaire, au collège...Accueillir l'expression de l'émotion des élèves, sans sous-estimer, y compris chez les très jeunes enfants, leur capacité à saisir la gravité des situations ;Rassurer les élèves : l'école est un espace protégé ; l'évènement s'est déroulé dans un lieu et un temps circonscrit, même si les média en parlent et diffusent plusieurs fois les images ;Etre attentif au « niveau de connaissance » que les élèves ont de l'évènement : certains élèves peuvent n'en avoir aucune connaissance ; d'autres ne disposer que d'éléments partiels, voire erronés, provenant de sources variées. Pour aller plus loin : Aborder un événement collectif violent Quelques repères pour agir à l'école primaire Aujourd'hui, le périmètre touché est beaucoup plus important. Distinguer les situations S'appuyer sur le collectif
Attentats de Paris : comment en parler aux enfants J.Cl. | 14 Nov. 2015, 16h20 | MAJ : 14 Nov. 2015, 17h34 Les attentats de Paris et de Saint-Denis sont dans toutes les conversations, tous les textos. Lundi, les enfants en parleront nécessairement entre copains dans la cour. Il est dès lors essentiel d'en discuter à la maison, dès ce week-end. Parler avec des mots simples. « Tu as dû voir que Maman/Papa était un peu perturbé, et que le téléphone sonnait beaucoup. Donner « un cadre raisonnable ». Pas de détails sur la violence des assauts, l'aveuglement des tireurs, ni les mouvements de panique, ni les attaques suicide. Pour les plus grands, qui vont demander ou se demander pourquoi des terroristes s'en prennent à la France, on peut leur répondre très simplement pour faire peur et imposer leurs idées. Autoriser ses enfants à poser des questions. Mettre des noms. En revanche, mieux vaut éviter le mot « fou » pour que les plus petits ne fassent pas d'amalgame avec le monsieur un peu borderline qui chante été comme hiver à son balcon.
Actualités - Savoir accueillir la parole des élèves après les attentats terroristes en Ile-de-France Comment organiser le dialogue avec les élèves le lundi 16 novembre ? En solidarité avec les victimes et leurs familles, le Président de la République a demandé qu'une minute de silence soit organisée le lundi 16 novembre 2015. Il appartient au directeur d'école et au chef d'établissement d'organiser un temps de regroupement des élèves dans les classes ou la cour de l'école et de l'établissement pour ce moment de recueillement individuel et collectif dans cette journée. Dans les deux cas, chaque enseignant doit encadrer sa classe durant ce temps de recueillement, dont la forme doit prendre en compte l'âge des élèves. Ce temps de recueillement sera précédé d'un échange d'au moins une heure entre les élèves et les enseignants dans chaque classe. Ce dialogue est un travail pédagogique indispensable pour soutenir les enfants et les adolescents dans la gestion de leurs émotions et la compréhension complète de ces événements violents. #Educattentats Médias pour les élèves Dossiers pédagogiques
Qu’est-ce qu’un deuil national ? LE MONDE | • Mis à jour le | Par Les Décodeurs Après l’attentat de Nice, jeudi 14 juillet dans la soirée, le président, François Hollande, a annoncé un deuil national de trois jours, les 16, 17 et 18 juillet. Trois jours de deuil national avaient déjà été décrétés au lendemain des attaques meurtrières qui avaient frappé Paris, en novembre 2015,faisant au moins 128 morts et des centaines de blessés. Comme pour nombre de cérémonies et actes symboliques, la mise en berne ou l’affichage de drapeaux au fronton des mairies, établissements scolaires et d’autres bâtiments publics n’obéit pas à des règles très précises. Il n’existe pas de texte de loi précisant quand et comment on doit ou non mettre en berne le drapeau, pas plus que de codification du fait d’arborer un drapeau européen, par exemple. De même, le terme « deuil de la nation » n’a pas de signification légale.
Primaire : Agnès Florin : Que faire lundi matin ? Que faire dans sa classe lundi matin après les fusillades parisiennes ? Professeure de psychologie, spécialiste de l'école maternelle, Agnès Florin invite à laisser s'exprimer les enfants et à donner toute sa place au sens du collectif. Lundi matin, les enseignants vont se retrouver à l'école face aux enfants. Beaucoup d'enfants ont entendu parler des attentats. Pour les enfants sans lien particulier avec les événements, il est important de leur donner la possibilité d'exprimer ce qu'ils appris ou vu à la télévision. Evitons de parler à leur place, de leur donner des explications ou des descriptions. Cet échange peut passer par la parole. Après cette expression, le rôle du maitre c'est aussi de rassurer. Il y a aussi des enfants qui ont vu ou entendu directement des choses parce qu'ils vivent dans les quartiers où les attentats ont eu lieu, ou qui ont été concernés par leurs proches. Pour eux il est important de s'exprimer. Lundi va être le moment de réactiver le collectif.
Marcel Rufo nous explique comment parler des attentats aux enfants ? - Milan presse Suite aux attentats du vendredi 13 novembre à Paris, nous avons demandé à Marcel Rufo, pédopsychiatre, de nous donner des conseils sur la meilleure manière de parler de ces événements tragiques à nos enfants. Faut-il faire le premier pas et parler des attentats aux enfants, ou vaut-il mieux attendre qu’ils nous en parlent ? Marcel Rufo : Honnêtement, si vous pensez que vos enfants ne sont pas au courant, vous vous leurrez. Il ne faut pas réfléchir comme ça. Les enfants perçoivent quand quelque chose ne va pas. Comment devons-nous adapter notre discours selon les âges ? Pour les 2 à 5 ans, l’histoire des assassinats ne signifie pas grand-chose, car la notion de mort n’est pas acquise. À partir de 5 ans, jusqu’à 7 ou 8 ans, les enfants ont intégré l’idée de mort. Pour les autres, plus grands et en primaire, il faut leur parler clairement, avec des mots vrais, même si vous devez manifester votre émotion. Pour tous, il faut rappeler la notion civique de nation. Et la radio ?
Communiqué de presse de Najat Vallaud-Belkacem, à la suite des attentats terroristes qui ont frappé Paris et la Seine-Saint-Denis À la suite des attentats terroristes qui ont frappé Paris et la Seine-Saint-Denis, la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Najat Vallaud-Belkacem, adresse toutes ses pensées aux familles et proches des victimes, aux blessés. L’ensemble des services de l’Éducation nationale est mobilisé sur tout le territoire. La ministre a communiqué aux recteurs les consignes suivantes : Les écoles, établissements scolaires et universitaires, fermés ce week-end dans les académies de Paris, Créteil et Versailles, seront rouverts ce lundi. Des cellules psychologiques sont déployées dans les écoles, collèges, lycées et établissements d’enseignement supérieur, en Île-de-France, où les élèves, leurs familles et les personnels de l’Éducation ont été particulièrement affectés, mais aussi ailleurs à la demande des directeurs d’école et chefs d’établissement. Une minute de silence sera respectée dans l’ensemble des écoles, établissements scolaires et universitaires.