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Attentats à Paris : comment en parler aux enfants ?

Attentats à Paris : comment en parler aux enfants ?
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Mattea Battaglia Une fin chaotique de match de football, des scènes d’émotion, des institutions fermées… Autant de manières par lesquelles les enfants ont été touchés par les attentats de vendredi soir. Jean-Luc Aubert, psychologue, spécialiste de l’enfant et de l’adolescent, donne des pistes aux parents sur la manière d’aborder la question en famille. » Suivez la situation en direct Tous les foyers se sont réveillés, ce matin, partagés entre sidération et angoisse. Dans beaucoup d’entre eux, aussi, il a fallu répondre aux questions des plus petits. Plus qu’à l’événement en lui-même, les enfants sont réceptifs à l’angoisse de leurs proches. En parler simplement, d’accord, mais avec quels mots ? Il est préférable, auprès des plus jeunes, de rester simple, de résumer les principaux faits : « Il y a eu des attentats à Paris, avec des morts. » Avant l’âge de l’école primaire, il est inutile d’en dire plus. Related:  Conseils pour les enseignantsAborder un drame avec les élèvesAttentats : en parler en classe

Attentats : Les mesures ministérielles 14-11-2015- 18h30 - Minute de silence, annulation des voyages scolaires et des formations, limitation des sorties scolaires, cellules psychologiques, le ministère vient de faire connaitre ses décisions suite aux attentats. Aide psychologique Le ministère annonce une aide psychologique importante : " des cellules psychologiques sont déployées dans les écoles, collèges, lycées et établissements d’enseignement supérieur, en Île-de-France, où les élèves, leurs familles et les personnels de l’Éducation ont été particulièrement affectés, mais aussi ailleurs à la demande des directeurs d’école et chefs d’établissement". L'association APPEA nous a confié avoir un fichier de 10 000 psychologues capables d'aider les psychologues scolaires à faire face aux besoins. Interdictions de sorties Le ministère clarifie aussi les interdictions de sorties. " Les voyages scolaires sont annulés sur tout le territoire métropolitain, du lundi 16 novembre 2015 au dimanche 22 novembre 2015... Minute de silence

Attentats du 13 novembre: Comment expliquer le terrorisme aux enfants? - L'Express Styles Presque un an après les attentats de Charlie Hebdo et la prise d'otages dans une épicerie casher à Porte de Vincennes, la France est de nouveau en proie aux attaques terroristes. Une série d'attaques simultanées a fait ce vendredi 13 novembre plusieurs dizaines de morts à Paris, ainsi qu'autour du stade de France, où avait lieu le match France-Allemagne. Couvert par les médias, le sujet sensible du terrorisme nécessite d'être abordé pour contenir l'éventuelle inquiétude qu'il provoque et limiter son impact dans les foyers français. Comment aborder la question en famille, alors que l'état d'urgence a été déclaré? Répondre à toutes les questions "Le dialogue est la clé", assure Anne Bacus, psychologue clinicienne spécialiste de la famille. Evitez cependant d'édulcorer la vérité. Le choc des images Difficile d'y échapper. >>> A lire aussi: Attentats terroristes, comment ne pas céder à la psychose? Continuer à vivre normalement La peur du terrorisme est en chacun de nous. Et après?

La peur est notre ennemie - Page 1 Un vendredi soir d’automne, sous un temps clément. Fin de semaine, temps de sortie, moment de détente. Joies des retrouvailles amicales, des concerts musicaux, des matchs sportifs. Sociabilités populaires et juvéniles. Hommes et femmes mêlés, jeunesses sans frontières, plaisirs variés où l’on peut, selon les goûts ou les envies, boire, fumer, danser, se côtoyer, se mélanger, se séduire, s’aimer, bref aller à la rencontre des uns et des autres. Il suffit d’aligner ces mots simples, sans grandiloquence, pour partager ce que nous ressentons tous depuis hier : tout un chacun, nos enfants, nos parents, nos amis, nos voisins, nous-mêmes, étions dans le viseur des assassins. Parce qu’ils ne visaient pas des lieux manifestement symboliques comme lors des attentats de janvier, exprimant leur haine de la liberté (Charlie Hebdo) ou leur haine des juifs (l’HyperCacher), il s’est dit que les terroristes auteurs des carnages parisiens n’avaient pas de cible. Non, nous n’avons pas peur.

Les rumeurs prolifèrent sur les réseaux sociaux après les attentats de Paris C'est malheureusement presque devenu une habitude lors des événements de cette ampleur, des rumeurs et autres détournements sont largement diffusés sur les réseaux sociaux. La même femme aurait donc échappé à plusieurs si l'on en croit le message qui accompagne un photomontage largement partagé ces dernières heures sur Twitter : la bombe du marathon de Boston, "shooting at school" et les attentats de Paris. Sauf que... Le collage des trois femmes en bas de l'image vient des Etats-Unis. A lire aussi : Non, la même femme n'apparaît pas à chaque tuerie aux Etats-Unis La photo du haut a donc été ajouté au photomontage américain. Beaucoup d'internautes relaient des images de qu'ils pensent être des scènes de liesse dans les territoires palestiniens après les attentats qui ont touchés Paris vendredi soir. Sauf que.. La photo en question a été prise par le photographe de Reuters Ahmed Jadallah le 21 novembre 2012 lors de l'annonce du cessez-le-feu après huit jours d'affrontements à Gaza. Sauf que...

Dire l'indicible. Comment parler des attentats avec vos élèves. Comment dire l’indicible ? Comment évoquer avec vos élèves lundi les terribles événements survenus ce week-end à Paris ? Comment réagir face aux questions des enfants ? Des questions difficiles que beaucoup d’enseignants se posent ce week-end sombre pour la République. Voici une liste de ressources en ligne qui je l’espère pourront vous aider. N’hésitez pas à les compléter en commentaire avec vos propres ressources, vos propres trouvailles, vos propres réflexions. « L’éducation est l’arme la plus puissante que l’on puisse utiliser pour changer le monde » Nelson Mandela Plusieurs ressources ci-dessous ont été publiées au moment des attentats contre Charlie Hebdo en janvier dernier. Il faut absolument en parler aux enfants ! Liens : Article de son blog. – Vidéo sur le site de l’émission Les maternelles Professeure de psychologie, spécialiste de l’école maternelle, Agnès Florin invite à laisser s’exprimer les enfants et à donner toute sa place au sens du collectif. Lien : 1 jour 1 actu

Attentats à Paris : non, tout n'est pas fiable sur les réseaux sociaux Après les attaques meurtrières qui se sont déroulées à Paris et à Saint-Denis, de nombreuses rumeurs et fausses informations ont commencé à circuler sur les réseaux sociaux. La préfecture de police de Paris a appelé à "ne pas diffuser de fausses informations". Le gouvernement a même mis en place un guide de bonne conduite sur les réseaux sociaux en situation d'urgence. Non, ce ne sont pas les terroristes Dès les premières fusillades, un portrait commence à circuler sur Instagram et Twitter montrant une personne présentée comme l'un des assaillants. La photo circule abondamment sur les réseaux sociaux, en pleine prise d'otages au Bataclan, alors même que les forces de l'ordre n'ont pas communiqué sur l'identité des terroristes. Une seconde photo circule à partir de samedi sur les réseaux sociaux, montrant un homme avec un gilet pare-balles et un coran à la main. Non, quatre policiers n'ont pas été tués Non, les terroristes n'ont pas été tués à Bagnolet Non, ce n'est pas le Bataclan #Paris.

BLOG BLEU PRIMAIRE » La seule urgence, c’est l’amour Montauban, Toulouse… A côté du besoin de comprendre, l’urgence, la seule urgence, c’est d’aimer. Aimer sans distinction, sans limite, sans frontière, sans contrepartie, pour qu’une résilience soit possible. C’est notre folle condition d’homme. Accueillir aussi l’intensité de la douleur et du désespoir quand l’un et l’autre s’immiscent dans nos vies avec toute la brutalité dont l’homme est capable. Face à tant d’incompréhension, face à l’horreur des actes perpétués, la seule urgence, c’est l’amour. Ça semble impossible, est-ce pour cela qu’on ne doit pas essayer? Pendant cette minute de silence, de laquelle je n’arrive pas à m’extraire, voilà ce à quoi j’ai pensé. Chaque jour, tentons humblement de devenir un peu plus humain, c’est notre folle condition d’homme.

Actualités - Liberté de conscience, liberté d'expression : outils pédagogiques pour réfléchir et débattre avec les élèves Comment parler d'un drame de l'actualité aux élèves ? Quelques principes Moduler son attitude pédagogique selon l'âge des élèves : à l'école maternelle, du début à la fin de l'école élémentaire, au collège...Accueillir l'expression de l'émotion des élèves, sans sous-estimer, y compris chez les très jeunes enfants, leur capacité à saisir la gravité des situations ;Rassurer les élèves : l'école est un espace protégé ; l'évènement s'est déroulé dans un lieu et un temps circonscrit, même si les média en parlent et diffusent plusieurs fois les images ;Etre attentif au « niveau de connaissance » que les élèves ont de l'évènement : certains élèves peuvent n'en avoir aucune connaissance ; d'autres ne disposer que d'éléments partiels, voire erronés, provenant de sources variées. Pour aller plus loin : Aborder un événement collectif violent Quelques repères pour agir à l'école primaire Aujourd'hui, le périmètre touché est beaucoup plus important. Distinguer les situations S'appuyer sur le collectif

Actualités - Savoir accueillir la parole des élèves après les attentats terroristes en Ile-de-France Comment organiser le dialogue avec les élèves le lundi 16 novembre ? En solidarité avec les victimes et leurs familles, le Président de la République a demandé qu'une minute de silence soit organisée le lundi 16 novembre 2015. Il appartient au directeur d'école et au chef d'établissement d'organiser un temps de regroupement des élèves dans les classes ou la cour de l'école et de l'établissement pour ce moment de recueillement individuel et collectif dans cette journée. Dans les deux cas, chaque enseignant doit encadrer sa classe durant ce temps de recueillement, dont la forme doit prendre en compte l'âge des élèves. Ce temps de recueillement sera précédé d'un échange d'au moins une heure entre les élèves et les enseignants dans chaque classe. Ce dialogue est un travail pédagogique indispensable pour soutenir les enfants et les adolescents dans la gestion de leurs émotions et la compréhension complète de ces événements violents. #Educattentats Médias pour les élèves Dossiers pédagogiques

Attaques à Paris : les rumeurs et les intox qui circulent Dans le sillage des fusillades à Paris et en région parisienne, de nombreuses réactions de soutien ont émergé sur les réseaux sociaux, mais aussi des rumeurs et de fausses informations. Le gouvernement a mis en garde contre la propagation de ces rumeurs et édité un guide de bonne conduite, les #MSGU, ou pratique des Médias sociaux en gestion d’urgence. Voici les principales, ainsi que l’explication de leur caractère erroné. 1. Non, quatre policiers n’ont pas été tués Des chaînes d’information et quelques sites ont diffusé durant la nuit une information erronée évoquant quatre policiers tués en neutralisant les assaillants au Bataclan, qui s’est répandue très rapidement. En revanche, un policier en civil, qui n’était pas en service, a été tué rue de Charonne. 2. D’autres médias ont pu donner des informations non avérées, comme dans ce tweet, très relayé. En réalité, il n’y a eu aucune confirmation sur des fusillades ou des victimes aux Halles, à Belleville, au Trocadéro ou à République. 3.

Qu’est-ce qu’un deuil national ? LE MONDE | • Mis à jour le | Par Les Décodeurs Après l’attentat de Nice, jeudi 14 juillet dans la soirée, le président, François Hollande, a annoncé un deuil national de trois jours, les 16, 17 et 18 juillet. Trois jours de deuil national avaient déjà été décrétés au lendemain des attaques meurtrières qui avaient frappé Paris, en novembre 2015,faisant au moins 128 morts et des centaines de blessés. Comme pour nombre de cérémonies et actes symboliques, la mise en berne ou l’affichage de drapeaux au fronton des mairies, établissements scolaires et d’autres bâtiments publics n’obéit pas à des règles très précises. Il n’existe pas de texte de loi précisant quand et comment on doit ou non mettre en berne le drapeau, pas plus que de codification du fait d’arborer un drapeau européen, par exemple. De même, le terme « deuil de la nation » n’a pas de signification légale.

Primaire : Agnès Florin : Que faire lundi matin ? Que faire dans sa classe lundi matin après les fusillades parisiennes ? Professeure de psychologie, spécialiste de l'école maternelle, Agnès Florin invite à laisser s'exprimer les enfants et à donner toute sa place au sens du collectif. Lundi matin, les enseignants vont se retrouver à l'école face aux enfants. Beaucoup d'enfants ont entendu parler des attentats. Pour les enfants sans lien particulier avec les événements, il est important de leur donner la possibilité d'exprimer ce qu'ils appris ou vu à la télévision. Evitons de parler à leur place, de leur donner des explications ou des descriptions. Cet échange peut passer par la parole. Après cette expression, le rôle du maitre c'est aussi de rassurer. Il y a aussi des enfants qui ont vu ou entendu directement des choses parce qu'ils vivent dans les quartiers où les attentats ont eu lieu, ou qui ont été concernés par leurs proches. Pour eux il est important de s'exprimer. Lundi va être le moment de réactiver le collectif.

Communiqué de presse de Najat Vallaud-Belkacem, à la suite des attentats terroristes qui ont frappé Paris et la Seine-Saint-Denis À la suite des attentats terroristes qui ont frappé Paris et la Seine-Saint-Denis, la ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Najat Vallaud-Belkacem, adresse toutes ses pensées aux familles et proches des victimes, aux blessés. L’ensemble des services de l’Éducation nationale est mobilisé sur tout le territoire. La ministre a communiqué aux recteurs les consignes suivantes : Les écoles, établissements scolaires et universitaires, fermés ce week-end dans les académies de Paris, Créteil et Versailles, seront rouverts ce lundi. Des cellules psychologiques sont déployées dans les écoles, collèges, lycées et établissements d’enseignement supérieur, en Île-de-France, où les élèves, leurs familles et les personnels de l’Éducation ont été particulièrement affectés, mais aussi ailleurs à la demande des directeurs d’école et chefs d’établissement. Une minute de silence sera respectée dans l’ensemble des écoles, établissements scolaires et universitaires.

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