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Ventes d’armes : le grand boom des exportations françaises

Ventes d’armes : le grand boom des exportations françaises
Les exportations d'armement de la France entre 2010 et 2014 C’est un record que l’exécutif ne boude pas. Alors que François Hollande, avant de décoller pour l’Algérie, inaugure ce lundi le salon de l’aéronautique, civile et militaire, du Bourget, il pourra s’enorgueillir d’être le premier président à avoir exporté le Rafale. Hugo Meijer, chercheur au King’s College de Londres et rattaché à Sciences-Po, nuance un peu ce bilan : «Les exportations françaises d’armement sont 30 % plus basses en 2010-2014 que sur la période précédente, entre 2005 et 2009.» Plan B des pays arabes Le millésime est lié au regain de tensions dans le monde, observe Lucie Béraud-Sudreau, doctorante à Paris-II-Panthéon-Assas sur les politiques d’exportation d’armement : «Les dépenses militaires augmentent partout dans le monde, surtout au Moyen-Orient et en Asie.» «Le Drian a pris le dessus» Les commandes annuelles d'armement français et les principaux pays vendeurs d'armes Rafale : les dividendes de la guerre Related:  "Guerre contre le terrorisme"

Monsieur le Président, vous êtes tombé dans le piège ! L'écrivain et historien belge David Van Reybrouck considère que François Hollande est tombé dans le piège des terroristes. « Vous avez accepté leur invitation au djihad avec enthousiasme. Mais cette réponse, que vous avez voulue ferme, fait courir le risque monstrueux d’accélérer encore la spirale de la violence. Je ne la trouve pas judicieuse. » Monsieur le Président, Le choix extraordinairement irréfléchi de la terminologie que vous avez utilisée dans votre discours du samedi après-midi, où vous répétiez qu’il s’agissait d’un « crime de guerre » perpétré par « une armée terroriste » m’a interpellé. « Ce qui s’est produit hier à Paris et à Saint-Denis près du Stade de France, est un acte de guerre, et face à la guerre, le pays doit prendre les décisions appropriées. Les conséquences de ces paroles historiques sont connues. Bref, sans l’invasion idiote de Bush en Irak, il n’y aurait jamais été question de DAECH. Et pourtant, que faites-vous ? Vous parlez d’une « armée terroriste ».

Les armées secrètes de l’OTAN (VII) La guerre secrète en France par Daniele Ganser* S’il est un secret bien gardé en France, c’est celui de la sanglante guerre que les services secrets anglo-saxons ont conduit durant soixante ans à Paris pour maîtriser la vie politique nationale. En révélant les péripéties de cet affrontement historique, l’historien suisse Danièle Ganser souligne le rôle du gaullisme dans le projet national français : d’abord soutenu par la CIA pour revenir au pouvoir, Charles De Gaulle parvient à un consensus politique avec ses anciens camarades résistants communistes à propos de la décolonisation, puis chasse l’OTAN. Il s’ensuit un conflit interne dans les structures secrètes de l’État ; conflit qui se poursuit encore. Cet article fait suite à : 1. « Quand le juge Felice Casson a dévoilé le Gladio… » 2. « Quand le Gladio fut découvert dans les États européens… » 3. « Gladio : Pourquoi l’OTAN, la CIA et le MI6 continuent de nier » 4.« Les égouts de Sa Majesté » 5.« La guerre secrète, activité centrale de la politique étrangère de Washington » Le Plan Bleu

La guerre d’Hollande Lignes quotidiennes, 15 novembre 2015 Akram Belkaïd, Paris La guerre… Ce mot est dans toutes les déclarations officielles, martelé en boucle par le président François Hollande et son Premier ministre Manuel Valls, repris à l’unisson, et avec une certain jubilation malsaine, par les médias et leurs inévitables panels de spécialistes habiles à combler d’interminables temps d’antenne. La guerre donc. Cette guerre, c’est la France qui l’a commencée. Cette guerre, la France s’y est encore plus engagée depuis peu en bombardant Daech en Syrie (et en rendant donc un service indirect au régime de Bachar al-Assad). La guerre donc… Une guerre se gagne ou se perd. « Votre guerre, nos morts » est un slogan qui a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux dès vendredi soir.

OPIUM CIA Vos guerres, nos morts Ce sont les nôtres qui sont morts la nuit dernière. À la terrasse d’un restaurant, dans un bar, dans la rue, dans une salle de concert. Morts parce que des assassins ont décidé de frapper en plein Paris et de tirer dans la foule, avec pour objectif de faire le plus de victimes possible. 11h30. Pour une fois je suis d’accord avec lui. Vous êtes en guerre, vous les Sarkozy, Hollande, Valls, Cameron, Netanyahou, Obama. Et vous nous avez entrainés là-dedans, sans nous demander notre avis. Afghanistan, Iraq, Libye, Mali, Syrie… Nous n’avons pas toujours été très nombreux à protester. Car la guerre n’a pas commencé hier soir. L’une des causes de la sidération qui a touché de larges secteurs de la population, y compris les cercles militants, est la (re-)découverte de cette vérité : oui, la France est en guerre. Contre qui la France est-elle en guerre ? Voilà près de 14 ans que la France était en guerre sans l’assumer. Aucune raison de modifier une ligne de cet extrait. 12h. Aveuglément ? 13h.

L’opium, la CIA et l’administration Karzai En Afghanistan, l’OTAN lutte contre les champs de pavot cultivés par les insurgés et protège ceux de ses alliés L’important article d’Alfred McCoy paru sur TomDispatch, le 30 mars 2010 [1], aurait dû inciter le Congrès à se mobiliser pour procéder à une véritable réévaluation de l’aventure militaire états-unienne totalement inconsidérée en Afghanistan. La réponse à la question que pose son titre - « Quelqu’un est-il en mesure de pacifier le plus grand narco-État au monde ? McCoy démontre clairement que : l’État Afghan de M. l’économie afghane est une narco-économie : en 2007, l’Afghanistan a produit 8 200 tonnes d’opium, représentant 53 % du PIB et 93 % du trafic d’héroïne mondial. Carte de l’Afghanistan montrant les plus grands champs de pavot, et l’intensité du conflit en 2007 et 2008 À première vue, les arguments de McCoy semblent indiscutables, et devraient, dans une société rationnelle, provoquer un débat posé suivi par un changement majeur de la politique militaire états-unienne.

Se sortir de la guerre Un pays abasourdi par un déchainement de violence inouïe… La sidération devant l’horreur d’un massacre inédit chez nous, depuis bien longtemps… Ce qui, depuis si longtemps et la plupart du temps dans l’indifférence, est le lot récurrent de nombreux pays d’Afrique et d’Asie envahit notre horizon. Ni Karachi, ni Bombay, ni Bagdad, ni Mogadiscio, ni Ankara, mais Paris. La France découvre que la guerre avec "zéro mort" n’existe pas. Le problème des guerres modernes est que l’on ne sait jamais trop bien quand elles s’arrêtent et que l’on ne sait pas vraiment s’il peut y avoir un vainqueur et un vaincu. L’état de guerre Au début septembre, le gouvernement français décidait de s’engager dans la voie des frappes aériennes contre l’État islamique. Pour une part, nous restons dans une logique qui, depuis au moins septembre 2001, est celle du monde occidental. Impuissance des armes technologiques Au bout du chemin, nous n’avons pas la sécurité promise. Menace sur les libertés

« Guerre contre le terrorisme », acte III, par Alain Gresh (Le Monde diplomatique, octobre 2014) Qu’on ne s’y trompe pas. C’est à une relance de la « guerre contre le terrorisme » que l’on assiste au Proche-Orient, dans la droite ligne de la croisade déclenchée par le président George W. Bush au lendemain des attentats du 11 septembre 2001. Mais les crises se rappelaient quotidiennement au département d’Etat, et Washington ne s’est pas retiré. Le discours de M. A première vue, la coalition d’Etats dressée contre l’OEI semble plus redoutable que celle mise sur pied naguère contre le régime de Mouammar Kadhafi. Sur le plan religieux, Al-Azhar au Caire et le Conseil des grands oulémas saoudiens à Riyad ont prêché dans ce sens, ce dernier dénonçant non seulement l’OEI, mais aussi le Hezbollah, les houthistes yéménites et les milices chiites irakiennes. Hésitations de la Turquie Pourtant, comme le rappelait Lénine lorsqu’il analysait les alliances impérialistes durant la première guerre mondiale, « une chaîne vaut ce que vaut son maillon le plus faible ». Le casse-tête syrien

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