Demain lundi, demain la vie Laurence De Cock Demain il faudra accueillir des enfants et des adolescents dans les classes. Et demain il ne faut s’attendre à rien de ce qui correspond à nos formes adultes de deuils. Dans quelques quartiers qu’ici nous connaissons bien, des élèves arriveront la boule au ventre, persuadés d’être sous surveillance parce que janvier n’est pas si loin et que c’est eux dont on a montré “la barbarie” (sic) du doigt. Alors dans toutes les classes en France demain, ça va soit pleurer, soit déconner, crier , provoquer et même souvent tout ça en même temps dans une lourde cacophonie. Ne pas exclure donc, ne pas s’indigner trop vite, mais parler et écouter les angoisses être recouvertes par les paroles et les gestes qui viennent spontanément aux enfants et aux adolescents. Il y a toutefois une certitude puisque le mot a été lâché.
Padagogie Pour contribuer à la réflexion après les attentats du 13 novembre 2015 Suite à la vague d'attentats du 13 novembre dans le Xe et XIe arrondissement de Paris et à Saint-Denis, comme après ceux des 7 et 8 janvier 2015 contre la rédaction du journal satirique Charlie Hebdo et contre un magasin casher à Paris, nous proposons une sélection de ressources universitaires publiées par des spécialistes de géographie et de géopolitique pour contribuer à l'analyse. Nous avons privilégié les ressources en ligne, en accès libre ou via le portail cairn.info. Les ressources les plus récentes sont mises en avant. Si les auteurs sont majoritairement des géographes et des géopoliticiens, ils peuvent être aussi des politistes, anthropologues, sociologues, historiens. Nous commençons par une sélection de documents clefs. Sur le 13 novembre, Jacques Lévy, professeur de géographie et d’aménagement de l’espace à l’École polytechnique fédérale de Lausanne, "Paris (Monde) : géographies du 13 novembre 2015 1. Débat : 2. Des termes à définir Antoine Sfeir, « Salafisme », blog. 3. 4. 5.
Actualités - Savoir accueillir la parole des élèves après les attentats terroristes en Ile-de-France Comment organiser le dialogue avec les élèves le lundi 16 novembre ? En solidarité avec les victimes et leurs familles, le Président de la République a demandé qu'une minute de silence soit organisée le lundi 16 novembre 2015. Il appartient au directeur d'école et au chef d'établissement d'organiser un temps de regroupement des élèves dans les classes ou la cour de l'école et de l'établissement pour ce moment de recueillement individuel et collectif dans cette journée. Dans les deux cas, chaque enseignant doit encadrer sa classe durant ce temps de recueillement, dont la forme doit prendre en compte l'âge des élèves. Pour accompagner au mieux le moment de recueillement, il convient donc de faire en sorte de répondre favorablement, dans un premier temps, aux besoins, interrogations ou demandes d'expression qui pourraient avoir lieu dans les classes par des élèves très jeunes et des adolescents. Des espaces de parole doivent par ailleurs être mis à la disposition des élèves. #Educattentats
Qu’est-ce qu’un deuil national ? LE MONDE | • Mis à jour le | Par Les Décodeurs Après l’attentat de Nice, jeudi 14 juillet dans la soirée, le président, François Hollande, a annoncé un deuil national de trois jours, les 16, 17 et 18 juillet. Trois jours de deuil national avaient déjà été décrétés au lendemain des attaques meurtrières qui avaient frappé Paris, en novembre 2015,faisant au moins 128 morts et des centaines de blessés. Comme pour nombre de cérémonies et actes symboliques, la mise en berne ou l’affichage de drapeaux au fronton des mairies, établissements scolaires et d’autres bâtiments publics n’obéit pas à des règles très précises. De même, le terme « deuil de la nation » n’a pas de signification légale. On peut mettre un drapeau en berne pour des circonstances locales, sur décision du préfet, ou au niveau national, sur décision du gouvernement ou du chef de l’Etat.
Attentats à Paris : comment en parler aux enfants ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Mattea Battaglia Une fin chaotique de match de football, des scènes d’émotion, des institutions fermées… Autant de manières par lesquelles les enfants ont été touchés par les attentats de vendredi soir. Jean-Luc Aubert, psychologue, spécialiste de l’enfant et de l’adolescent, donne des pistes aux parents sur la manière d’aborder la question en famille. » Suivez la situation en direct Tous les foyers se sont réveillés, ce matin, partagés entre sidération et angoisse. Plus qu’à l’événement en lui-même, les enfants sont réceptifs à l’angoisse de leurs proches. En parler simplement, d’accord, mais avec quels mots ? Il est préférable, auprès des plus jeunes, de rester simple, de résumer les principaux faits : « Il y a eu des attentats à Paris, avec des morts. » Avant l’âge de l’école primaire, il est inutile d’en dire plus. Les enfants posent des questions auxquelles, souvent, les parents n’ont pas de réponse.
La peur est notre ennemie - Page 1 Un vendredi soir d’automne, sous un temps clément. Fin de semaine, temps de sortie, moment de détente. Joies des retrouvailles amicales, des concerts musicaux, des matchs sportifs. Sociabilités populaires et juvéniles. Il suffit d’aligner ces mots simples, sans grandiloquence, pour partager ce que nous ressentons tous depuis hier : tout un chacun, nos enfants, nos parents, nos amis, nos voisins, nous-mêmes, étions dans le viseur des assassins. Parce qu’ils ne visaient pas des lieux manifestement symboliques comme lors des attentats de janvier, exprimant leur haine de la liberté (Charlie Hebdo) ou leur haine des juifs (l’HyperCacher), il s’est dit que les terroristes auteurs des carnages parisiens n’avaient pas de cible. Quels que soient les contextes, époques ou latitudes, le terrorisme parie toujours sur la peur. Aussi douloureux qu’il soit, il nous faut faire l’effort de saisir la part de rationalité du terrorisme. Non, nous n’avons pas peur. Deux mains en relation.
BLOG BLEU PRIMAIRE » La seule urgence, c’est l’amour Montauban, Toulouse… A côté du besoin de comprendre, l’urgence, la seule urgence, c’est d’aimer. Aimer sans distinction, sans limite, sans frontière, sans contrepartie, pour qu’une résilience soit possible. C’est notre folle condition d’homme. Aimer toujours plus au-delà de ce qui nous semble possible, au delà de ce qu’on nous a appris à croire possible. Accueillir aussi l’intensité de la douleur et du désespoir quand l’un et l’autre s’immiscent dans nos vies avec toute la brutalité dont l’homme est capable. Face à tant d’incompréhension, face à l’horreur des actes perpétués, la seule urgence, c’est l’amour. Ça semble impossible, est-ce pour cela qu’on ne doit pas essayer? Pendant cette minute de silence, de laquelle je n’arrive pas à m’extraire, voilà ce à quoi j’ai pensé. Chaque jour, tentons humblement de devenir un peu plus humain, c’est notre folle condition d’homme.
Les rumeurs prolifèrent sur les réseaux sociaux après les attentats de Paris C'est malheureusement presque devenu une habitude lors des événements de cette ampleur, des rumeurs et autres détournements sont largement diffusés sur les réseaux sociaux. La même femme aurait donc échappé à plusieurs si l'on en croit le message qui accompagne un photomontage largement partagé ces dernières heures sur Twitter : la bombe du marathon de Boston, "shooting at school" et les attentats de Paris. Sauf que... Le collage des trois femmes en bas de l'image vient des Etats-Unis. Il a été utilisé par des adeptes de la théorie du complot pour tenter de montrer que les massacres de Sandy Hook, d'Aurora et l'attentat de Boston étaient des inventions du gouvernement et des médias. Sauf qu'il s'agit de femmes différentes : A lire aussi : Non, la même femme n'apparaît pas à chaque tuerie aux Etats-Unis La photo du haut a donc été ajouté au photomontage américain. Sauf que.. C'est un petit texte d'hommage à la France qui a été partagé à de très nombreuses reprises sur les réseaux sociaux.
Des ressources pour parler des attentats et du terrorisme en classe Cet article a pour but de fournir aux enseignants une banque d’outils et de ressources dans lesquels ils pourrons piocher ou se documenter pour les aider à aborder les attentats, le terrorisme, le fanatisme... Affiche réalisée par LES CARTONS madevys@wanadoo.fr Savoir accueillir la parole des élèves après un attentat Les attentats meurtriers perpétrés le 13 novembre à Paris et en Seine-Saint-Denis ont porté atteinte aux valeurs qui fondent notre République et notre École. Lire : cliquer ici Que s’est-il passé à Carcassonne ? 3 personnes ont été tuées, ce vendredi, lors de 3 attaques terroristes perpétrées à Trèbes, un village situé à proximité de Carcassonne, dans le sud de la France. En savoir plus : Attentats : que s’est-il passé en Espagne ? Pourquoi en parle-t-on ? Un article d’1 jour 1 actu Le P’tit Libé : l’attentat de Manchester Lire : cliquer ici Selon leur âge, les enfants ne réagissent pas de la même manière aux évènements tragiques. Lire : cliquer ici