Pourquoi la France n'attire pas les réfugiés Francetv info Mis à jour le , publié le Il y a 10 jours, la France s'engageait à accueillir un millier de migrants en urgence et 24 000 au total. Ce mercredi 16 septembre, combien sont-ils sur le territoire ? "Selon le ministère de l'Intérieur, 500 réfugiés auraient fait le choix de la France. La France ne se classe qu'au 4e rang des pays visés par les migrants, derrière l'Allemagne, la Suède et le Danemark. La lenteur des procédures en France est un frein pour les réfugiés, sachant qu'en Allemagne et en Suède, "les délais sont plus courts et les conditions d'attente beaucoup plus favorables". Le JT JT de 19/20 du mercredi 16 septembre 2015 L'intégrale Les autres sujets du JT Recevez toute l’actualité du jour en vidéos Suivez ce thème en direct : MIGRANTS
Enterre-moi, mon amour – Une histoire d'amour, d'espoir et d'exil - Arte Dans la « jungle » de Calais : « Médicalement, ce que nous avons vu est inacceptable » Par Laurence Thibert, Hannane Mouhim, Mady Denantes, infirmières et médecin de la maison de santé pluriprofessionnelle de Pyrénées-Belleville, à Paris, et Pascal Teulade, auteur. Nous sommes quatre citoyens dont trois soignants. Nous avons l’habitude de gérer la maladie, le malheur de la maladie, c’est notre métier. A l’appel de Médecins du monde (MDM), nous nous sommes rendus à Calais cet été pour offrir notre aide. Ce qu’on y désigne couramment comme « la jungle » n’est rien d’autre qu’un bidonville de plus de 3 000 personnes installé sur une décharge publique battue par les vents, « la zone industrielle des dunes ». Sur ce terrain loin de la ville, loin de la vie, on a seulement créé quelques points d’eau, quelques toilettes, quelques douches : rien qui réponde aux exigences sanitaires en France, ni dans un camp de réfugiés. Une épidémie de gale terrible Médicalement, ce que nous avons vu dans ce bidonville est inacceptable. Trois heures de queue pour un repas par jour
Routes migratoires, cap sur l'Europe ! - Decod'actu Vous l’aurez remarqué la question des migrants et des réfugiés occupe le devant de l’actualité. Aujourd’hui, cet afflux aux portes de l’Europe s’explique notamment par la multiplication des conflits, en Syrie et en Afrique notamment, mais aussi par la quête de meilleures conditions économiques, qui ne relève pas du droit d’asile. Selon l’agence européenne Frontex, il existe cinq routes empruntées par les migrants actuellement. La voie terrestre de l’Europe orientale, tout d’abord. Il y a aussi et surtout la Méditerranée, à travers la Méditerranée orientale aujourd’hui en déclin. La Méditerranée centrale, elle, est redevenue la principale route vers les côtes européennes depuis 2016. Enfin, la Méditerranée occidentale, où 13 800 migrants ont accosté en Espagne entre janvier et septembre 2017 contre 10 200 sur l’ensemble de l’année 2016. A cela s’ajoute la route des Canaries par l’Afrique de l’Ouest, empruntée par 671 personnes originaires du Maroc, de Guinée et de Côte d’Ivoire, en 2016.
Qu’est-ce qu’un réfugié ? | Musée national de l'histoire de l'immigration Un statut récemment codifié C’est en 1793 que la France révolutionnaire déclare dans sa nouvelle constitution (jamais appliquée) que le peuple français "donne asile aux étrangers bannis de leur patrie pour la cause de la liberté. - Il le refuse aux tyrans". Certificat délivré par l'OFPRA à M. La Convention de Genève du 28 juillet 1951 définit le réfugié comme étant la personne qui craint "avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques" en cas de retour dans son pays. La Convention de Genève prévoyait des réserves temporelles ("les événements survenus avant le 1er janvier 1951") et spatiales ("en Europe") à son application. Le statut de réfugié n’est pas permanent. Les principaux pays d’origine des réfugiés Au 31 décembre 2010, le nombre de réfugiés statutaires en France s’élève à 160 518. 39,3 % sont originaires d’Asie, 29 % d’Europe et 28,2 % d’Afrique.
Le délit de solidarité existe-t-il ? - Decod'actu En quelques mois, Cédric Herrou est devenu le symbole de l’aide citoyenne aux réfugiés. Installé dans les Alpes-Maritimes, dans la vallée de la Roya, cet agriculteur et militant de 37 ans a porté de l’aide et hébergé plusieurs centaines de migrants à son domicile… et dans un entrepôt désaffecté de la SNCF. Comme de nombreux citoyens, Cédric Herrou dénonce une situation humanitaire dramatique pour les migrants qui tentent de passer la frontière. Dans un récent rapport, Amnesty International pointait d’ailleurs du doigt les violations des droits humains - notamment le droit d’asile et les droits des mineurs - du côté français de la frontière. Un cas qui relance la question de l’aide que les citoyens peuvent apporter aux réfugiés : un acte de la solidarité peut-il être condamné par la justice ? Les médias et les associations parlent de « délit de solidarité » même si aucun texte de loi ne mentionne ce terme.
L’expo sur les migrants qui passionne les jeunes Une cinquantaine de photos de réfugiés en pied, le regard direct : l’exposition « I AM with them », à l’Institut du monde arabe, fait le buzz chez les moins de 25 ans. Au point d’être prolongée jusqu’au 24 juillet. La première fois que la photographe Anne A-R a vu Selim, c’était fin septembre 2015, sur l’île grecque de Lesbos. Un mois plus tard, l’objectif de l’artiste s’est à nouveau arrêté sur le garçonnet syrien, dans un bac à sable où il jouait, en Allemagne. Sa famille venait d’emprunter la route des Balkans. Avant de prendre le chemin de l’exil, Selim et ses parents vivaient à Damas. Son épouse, Yara, s’occupait des enfants. C’est pour mettre des noms sur ces personnes qui composent les foules anonymes de réfugiés qu’Anne A-R présente aujourd’hui ses photographies à l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris. L’exposition passionne les jeunes, qui se transmettent l’information de bouche-à-oreille. Lire aussi : Ceux qui restent à Leros Des exilés qui nous regardent dans les yeux.
Qui sont les réfugiés climatiques ? - Decod'actu Tempêtes à répétition, montée des eaux, tremblements de terre, sècheresse... Nombreux sont les cataclysmes environnementaux qui poussent chaque année des populations entières à partir loin de chez elles. Focus sur des migrants d'un genre nouveau : les réfugiés climatiques. Mais de quoi parle-t-on exactement ? On appelle migrants environnementaux les personnes ou groupes de personnes qui sont contraints, essentiellement pour des raisons liées à un changement environnemental qui influe négativement sur leur vie, de quitter leur foyer en se déplaçant à l’intérieur de leur pays ou en le quittant. En tête des catastrophes naturelles qui poussent des populations à se déplacer : les inondations (55% =102 M). Et c'est sans conteste l'Asie qui doit surmonter les plus gros bouleversements climatiques puisque le continent représentait en 2014 87% du total des réfugiés climatiques. D'ailleurs, où en est-on de la reconnaissance juridique de ce nouveau type de migrants ?
These moving photos of the refugee crisis just won a Pulitzer Prize Warning: Some people may find some of the photos in this article distressing Gripping images of Europe's refugee crisis won the 2016 Pulitzer Prize for breaking news photography on Monday. The judging committee said that the joint first place prize was awarded to Mauricio Lima, Sergey Ponomarev, Tyler Hicks and Daniel Etter's work for The New York Times and the photography staffers of news agency Thomson Reuters for photos that "captured the resolve of refugees, the perils of their journeys and the struggle of host countries to take them in." Covering hundreds of miles and telling dozens of individual stories, the images capture people at an uncertain moment in their lives, on unknown roads to uncertain destinations: Refugees arrive by a Turkish boat near the village of Skala, on the Greek island of Lesbos (The New York Times/Sergey Ponomarev - November 16, 2015). Migrants walking past a church, escorted by Slovenian riot police to a registration camp outside Dobova, Slovenia.
Les réfugiés, c'est qui ? - Elise Gravel Voici une bande dessinée qui explique aux enfants ce qu’est un réfugié. C’est un mot qu’on entend souvent dans les médias et je trouvais important que les petits comprennent la réalité de ces nouveaux élèves qui arrivent dans leurs écoles, qui ne parlent pas leur langue, qui ont vécu des choses très difficiles et qui aimeraient bien être accueillis avec respect. Comme pour mes autres affiches éducatives, vous pouvez imprimer celle-ci (pour usage personnel ou de classe seulement; pas d’utilisation commerciale permise). En faisant ma recherche pour cette affiche, je suis tombée sur cette vidéo très bien faite, qui explique la situation très clairement et simplement, en une minute et demie: Les autres vidéos de cette chaîne (1 jour, 1 question) sont aussi très intéressantes, comme celle sur le ramadan, le mur de Trump, Kim Jung-Un, l’autisme, et bien d’autres. Pour voir mes autres mini-affiches gratuites, c’est par ici dans la section « affiches à imprimer »! SaveSave
A Paris, au bord du canal Saint-Martin, le « Petit Kaboul » se remplit Depuis 2002, entre deux évacuations, le square Villemin est la zone de ralliement des Afghans de la capitale. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Maryline Baumard « Romantique ? » Le terme ne viendrait pas à l’esprit de Latif pour raconter le canal Saint-Martin, l’écluse ou l’Hôtel du Nord. « Bobo ? » La sonorité du mot le fait sourire mais, intraduisible en pachto, le concept le laisse interdit. « C’est l’adresse que tes amis te donnent quand tu arrives en France », précise l’homme de 35 ans. « D’abord, j’ai dormi pendant un mois sur le trottoir boulevard de La Villette, avant de pouvoir entrer un matin à France Terre d’asile récupérer un rendez-vous de dépôt de demande d’asile ». Lire aussi : « Le plan du gouvernement pour les migrants ne résout rien », selon le défenseur des droits Coups de chaud « Ici, on est 150 la nuit, plus le jour », estime-t-il, en phase avec le comptage de la Mairie de Paris.
Quand la bande dessinée investit la crise migratoire - Le Monde Parce qu’aucun sujet d’actualité n’échappe désormais à sa curiosité, la bande dessinée a quelque chose à dire sur la crise migratoire. En témoigne la constitution, en quelques années, d’un véritable corpus sur le sujet. Et en atteste le choix du festival Lyon BD d’y consacrer, du 5 au 10 juin, une exposition cette année, sous le titre « Réfugiés ». En octobre 2013, le sujet avait été évoqué par le Musée national de l’histoire de l’immigration, situé porte Dorée (Paris 12e), qui avait, à travers 500 pièces, traité des relations entre bande dessinée et « mouvement migratoire », au sens large. L’accrochage lyonnais se penche, ici, sur la façon dont le 9e art traite de la situation des réfugiés arrivés en Europe ces dernières années au péril de leur vie, et dans des proportions jamais vues. Zep transpose la guerre en Syrie Si donner la mort à son propre héros, même symboliquement, est un moyen très fort pour dénoncer l’inacceptable, la bande dessinée possède d’autres atouts pour y parvenir.
Un bidonville se développe dans le 18e arrondissement Les premières cabanes ont été construites début 2015 ; le bidonville s’est depuis considérablement développé. Plusieurs centaines de personnes vivent dans un bidonville construit sur les voies ferrées de la petite ceinture, entre les portes de Clignancourt et des Poissonniers, dans le 18e arrondissement de Paris. Son évacuation est envisagée, mais les solutions d’hébergement restent à imaginer. C’est un bidonville comme on en voit à Port-au-Prince, en Haïti, l’un des pays les plus pauvres du monde. Celui-ci étire ses baraques faites de bric et de broc dans le 18e arrondissement de Paris. Qui sont les habitants de cette cité misérable encaissée entre deux talus ? La sécurité est précaire à l’intérieur des cabanes, comme dans tout le campement. Des hommes qui ne veulent pas parler entrent et sortent de ce village d’un autre temps en empruntant des escaliers aux planches branlantes. Dire que les riverains sont excédés relève de l’euphémisme.