J’enseigne moins, ils apprennent mieux … Publié par Marcel LEBRUN "le blog de M@rcel" Marcel Lebrun est docteur en Sciences, il est actuellement professeur en technologies de l’éducation et conseiller pédagogique à l’Institut de Pédagogie universitaire et des Multimédias (IPM) de l’UCL (Université catholique de Louvain à Louvain-la-Neuve, Belgique) "Des lecteurs de ce Blog m’ont demandé de présenter un dispositif concret où je mets en action les cinq facettes de mon modèle d’apprentissage ou encore l’intégration des compétences dans l’enseignement … Voici une présentation de l’un de mes cours, un dispositif hybride dans lequel je mets en pratique ces idées (une version antérieure de cette présentation a été publiée dans notre journal “Résonances” de janvier 2011). Je l’ai écrite sous la forme d’une interview … que je me fais à moi-même … une opération de réflexivité ! La rédaction : Marcel Lebrun, on vous connaît comme conseiller “technopédagogique” à l’IPM, moins comme enseignant. R : Et vos publics ? Objectifs et méthodes
SITUATIONS MOTIVANTES » Blog Archive » LA CLASSE OÙ JE ME SUIS ENNUYÉE… Il y a quelques semaines, je suis allée passer deux jours dans une classe coopérative multi-âges dans les Corbières. Aller dans les classes j’en ai l’habitude, je suis maître E en RASED et suis amenée régulièrement à aller observer ou aider des élèves dans leur classe… Mais là j’avoue avoir été très étonnée ! Stéphanie Fontdecaba la maîtresse m’avait dit : “Tu verras c’est un joyeux bazar…”, avec 27 élèves allant du CE1 au CM2 je l’ai volontiers crue, et bien… pas du tout. Deuxième surprise, je me suis ennuyée… si, si, je vous assure ! À ce propos, autre bizarrerie, je pensais que dans ce type de classe c’étaient “les grands” qui coachaient “les petits” et bien pas du tout ! Enfin ma haute compétence professionnelle qui fait que je repère très facilement dans une classe les élèves en difficulté en a pris un coup ! Alors, un miracle cette classe ?
L’école transformée en machine à désintégrer [Libération] Un article de Philippe Meirieux dans Libération du 9 décembre 2011 Dans le petit jeu des annonces gouvernementales qui s’emballent à l’approche des élections, le repérage des enfants «à risque» et «à haut risque» en maternelle est très représentatif d’une conception tout à fait cohérente de l’enseignement fondée sur des principes simples : médicalisation, détection et dérivation. Longtemps, la métaphore médicale a joué un rôle critique en éducation. A l’école, ce modèle s’est rapidement banalisé : il ne s’agit plus de créer un milieu équilibré et structurant, de provoquer des rencontres fécondes, de stimuler l’attention et de mobiliser l’intelligence… On investit l’essentiel de notre énergie à repérer les dysfonctionnements et à intervenir au plus tôt par la médication spécialisée. Ainsi, ce qu’on nous présente comme une machine à intégrer est devenu une gigantesque machine à désintégrer.
Apprendre ses cours, une compétence qui s’enseigne Dès la sixième, les élèves sont appelés à « apprendre leurs leçons » de manière autonome. Quelques stratégies didactiques maintenant connues peuvent les guider, surtout au début, dans cet apprentissage : la rédaction par les élèves eux-mêmes d’une synthèse en fin de cours qui récapitule l’essentiel à retenir ; la mise en évidence, dans le cours, des éléments essentiels ; l’explicitation des attendus pour l’évaluation, en sont quelques exemples. Ces stratégies sont indéniablement efficaces. Néanmoins, la démarche que nous expérimentons ici en classe de sixième s’est révélée particulièrement intéressante pour amener les élèves à être autonomes dans les deux compétences clés mises en œuvre pour l’apprentissage des leçons, à savoir l’identification des éléments essentiels à retenir du cours puis leur mémorisation. Dans la mesure où il est transférable à tous les niveaux et toutes les disciplines, ce travail est particulièrement indiqué dans le cadre de l’accompagnement personnalisé.
La boite à outils du formateur innovant " Format... La pensée à l’œuvre - Images de pensée : parler en ces termes semble impliquer une mise en image de la réflexion ainsi qu’une mise en espace de processus cognitifs. Dès lors, la cartographie qui représente des relations spatiales produit-elle par le même coup des « images de pensée » ? Il y a un an, Marie-Haude Caraës et Nicole Marchand-Zanartu publiaient un élégant petit ouvrage, Images de pensée, aux éditions de la Réunion des musées nationaux, condensé d’archives de documents non standards longtemps laissés pour compte, aux auteurs parfois illustres. Les deux textes qui encadrent le recueil d’images (signés par Marie-Haude Caraës et Nicole Marchand-Zanartu pour le premier et par Jean Lauxerois pour le dernier) accompagnent intelligemment la lecture et la compréhension de ces formes graphiques complexes et inattendues. Héritage d’une pratique réflexive Chaque représentation projette un monde et se projette dans le monde. [1] 2_ Alfred H.
TRACES | Théories et Réflexions sur l'Apprendre, la Communication et l'Éducation Scientifiques > Traces Nos valeurs Traces milite depuis sa création pour une médiation des sciences autocritique, responsable et émancipatrice. Les membres du groupe partagent à cet égard des valeurs telles que l’exigence de réflexivité, de neutralité dans l’accompagnement de la construction de l’opinion, de rigueur méthodologique et d’exactitude scientifique, d’écoute et de dialogue avec toutes les parties prenantes, de respect et de clarification des valeurs, de renforcement d’une attitude citoyenne et démocratique, de lutte contre l’élitisme et de promotion de l’inclusion sociale. Nos publics Nos activités s’adressent à une grande variété d’acteurs, tous concernés par la communication publique de la science, professionnels, citoyens et jeunes adultes.
Comment tout mémoriser rapidement avec les répétitions espacées Comment mémoriser mes cours ? Comment retenir du vocabulaire anglais ? Des formules de mathématiques ? Des théorèmes de physique ? Essayez les répétitions espacées ! Voilà le genre de question qui hante le cerveau des étudiants de tout âge et de toute condition ! Répétitions espacées : grâce à la courbe d’oubli d’Ebbinghaus En 1885, Hermann Ebbinghaus publiait son livre « La mémoire. Cette courbe montre sans pitié que nous apprenons très vite. Si on étudie un sujet à fond, une seule fois, sans révision, il est impossible de retenir à long terme. Cela explique aussi pourquoi les étudiants qui s’y prennent à la dernière minute peuvent réussir un examen le lendemain ou le surlendemain. L’impact des répétitions espacées sur la mémoire à long terme Alors, est-ce sans espoir ? Non. Cette théorie suppose que, lorsque nous étudions quelque chose de neuf, nous en retenons la majeure partie pendant un temps très court. Que se passe-t-il lors de ces répétitions ? Mais attention ! 1. 2. Comment ?
Des savoirs essentiels qui manquent à l’école… La fabrique des programmes n’a jamais été très claire en France… Historiquement laissée au bon vouloir des inspecteurs généraux, la situation est sans contrôle depuis une vingtaine d’années, variant de discipline en discipline… Il y a bien eu une structure de concertation sous Jospin, mais elle a vite fait long feu. Qu’en sera-t-il de la nouvelle ? En fait, tout est affaire de lobbies en la matière. Des inspecteurs généraux, aux associations de professeurs ou aux universitaires, tous « bourrent » les dits programmes pour défendre du moins leurs territoires pour les uns, leur petit pouvoir pour les autres ! Sans oublier le forcing perpétuels des éditeurs qui veulent tous les trois ans de nouveaux programmes pour doper leur chiffre d’affaires… Un programme, style Belle époque Ainsi, les savoirs proposés à l’école d’aujourd’hui restent le reflet des préoccupations de la « Belle époque », celles qui prévalaient au moment où l’école républicaine démarrait. Pourtant des solutions existent.
Qu’est-ce qu’il faut que je change pour faire apprendre en 2016 | Didactique professionnelle 29 février 2016 Henri Boudreault Didactique professionnelle Une chose certaine c’est que le changement est là pour rester. Le monde de l’enseignement et de l’apprentissage est un monde en constant changement. Apprendre c’est changer. La nouvelle variable à considérer, qui a souvent été négligée dans le but d’éviter le changement, c’est la diversité. En formation professionnelle il y a une diversité d’apprenants qui ont une diversité d’objets de formation à apprendre, ce qui devrait initier une diversité de méthodes et de modalités de formation à mettre en oeuvre. Si l’on veut réellement changer, voici ce qu’il faut considérer : La diversité des apprenants : La diversité des objets de formation : La diversité des méthodes La diversité des facteurs qui favorisent l’apprendre; La diversité des potentiels ; La diversité des théories de l’apprentissage; La diversité des représentations; La diversité des relations d’enseignement; La diversité des styles d’apprentissage ; Partager sur vos médias sociaux :
Montréal | Nous recommandons fortement de consulter ces ressources pour bénéficier de conseils sur la prestation de votre cours. Gérer son cours Nous vous recommandons la lecture de ces courts fiches pour des conseils pratiques sur la gestion de vos cours : Principes à suivre lors d’une planification générale de votre cours. Pour en savoir plus... Conseils à suivre pour le bon déroulement de votre cours. Pour en savoir plus... Principes à suivre pour l’aménagement efficace de votre salle de cours. Pour en savoir plus... Étapes à suivre pour favoriser le bon déroulement de la séance. Pour en savoir plus... Étapes à suivre pour favoriser le bon déroulement d’une de vos activités. Pour en savoir plus... Enseigner la première séance Apprenez sur les cinq éléments fondamentaux à présenter lors de la première séance : la présentation de l'enseignant, du cours, des méthodes d’apprentissage et d'enseignement, de la matière ainsi que de l’évaluation des apprentissages. DeRoth L. (2005). Pour la visionner...
9 | 2015 Le cours magistral a-t-il un avenir ? Cathia Papi et Viviane Glikman Students between lectures and the use of ICT Muriel Briançon Enquête sur les représentations des étudiants de licence 3 en sciences de l’éducation Can we learn to philosophize on-line? Study of the representations of the students in License 3 in educational sciences Anaïs Loizon et Patrick Mayen The lecture: a teaching situation disturbed by instruments Olivier Aïm et Anneliese Depoux Transference from one to another: The remediation of pedagogical ethos by MOOC Cédric Brudermann et Nicole Poteaux Languages for specific purposes: moving from lecture halls to mobile independent learning
Réussir ses (premiers) cours... et les suivants Comment faire cours au quotidien ? Comment obtenir la discipline en classe ? Evaluer efficacement ? Organiser son travail ? Le livre est très riche en exemples, en cas concrets. On aurait pu compléter le titre : « Réussir ses premiers cours …et les suivants ». Vous dites que "dans le domaine de l'éducation les solutions simples fonctionnent rarement". Bien sûr que non, la formation ne peut se contenter d’écrits, qu’ils soient sous forme papier ou sous forme numérique. Le ministère a ouvert récemment un site officiel sur "la tenue de classe". Je déteste l’expression « tenue de classe » qui laisse entendre qu’il y a un préalable : d’abord tenir, ensuite faire travailler et apprendre. Tout un chapitre est consacré au travail à la maison. Je crois qu’il ne faut pas s’enfermer dans un débat théologique pour ou contre les devoirs à la maison. Enfin, je dirais que les jeunes enseignants qui sont en zone difficile ne doivent pas « renoncer » trop vite. Bénéficiez de cette offre dès maintenant