Un salarié peut-il critiquer son entreprise sur Internet ?
LE MONDE ECONOMIE | | Par Jean-Emmanuel Ray (Professeur à l'école de droit de Paris-I-Panthéon-Sorbonne) Hier, au Café du commerce, les vives critiques d’un collaborateur n’étaient écoutées que par trois convives, s’empressant de les reprendre devant la machine à café : 3 x 5 = 15 auditeurs. Aujourd’hui, une page Facebook (180 « amis » en moyenne en France, soit 32 400 « amis d’amis ») et a fortiori un compte Twitter sont suivis par un nombre très supérieur de personnes, aux profils très diversifiés ; et le caractère viral du Web 2.0 peut ensuite donner à une information sensible une diffusion nationale voire mondiale. Or, dans notre société de la réputation, toute atteinte à « l’image de marque » de l’entreprise est très mal ressentie par l’employeur. Quel est l’état du droit ?
Internet : les peines encourues pour les menaces et les injures (sur Francetvinfo.fr)
Par Vincent Matalon Mis à jour le , publié le Chris Grayling part à la chasse aux "trolls d'internet". Le secrétaire d'Etat à la Justice britannique a indiqué, dimanche 19 octobre, vouloir quadrupler l'importance des peines encourues par les "lâches" internautes qui s'adonnent au harcèlement en ligne. Ce ne serait donc plus six mois de prison maximum qu'ils risqueraient, mais jusqu'à deux ans derrière les barreaux. "Personne ne tolèrerait que l'on distille un tel venin en personne.
Twitter : trois internautes condamnés pour avoir utilisé un hashtag homophobe
Voilà une preuve supplémentaire qu'Internet n'est pas la zone de non-droit que certains aiment à déplorer. Cette semaine, trois individus ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir publié sur Twitter des messages contenant un ou plusieurs mots-clés homophobes (#LesGaysDoiventDisparaîtreCar, #SiMonFilsEstGay...), signale l'AFP. Le premier prévenu a été condamné à 300 euros d'amende avec sursis pour provocation à la haine et à la violence à raison de l'orientation sexuelle, tandis que les deux autres ont été condamnés à 500 euros d'amende. Le comité IDAHO France, qui était partie civile dans cette affaire, a par ailleurs obtenu du premier 300 euros de dommages et intérêts et 500 euros des deux autres.
Les propos interdits sur l'internet. Comment faire ? (Dossier sur Francetv.info)
S’il y a un chiffre dont Internet peut avoir honte, c’est celui de l’homophobie. Tous les ans, les décomptes de l’association SOS Homophobie enregistrent une inquiétante poussée du phénomène. En 2013, l’association a reçu 1.723 témoignages d’homophobie, soit une augmentation de 162% en un an. Internet représente désormais plus de la moitié des signalements, contre 16% en 2009.
Sociétés de modération pour les médias (Article lors du conflit israélo-palestinien)
Le conflit israélo-palestinien, mais aussi Christiane Taubira et l'Ukraine, déclenchent actuellement une déferlante sans précédent de commentaires haineux sur les sites des médias et les réseaux sociaux, que les modérateurs tentent de bloquer. "Dès qu'on parle d'Israël, cela cristallise les passions, avec parfois jusqu'à 20.000 ou 30.000 commentaires sur un article, dont on ne laissera passer que 5% à 10%", souligne David Corchia, président de Concileo, l'une des principales sociétés de modération. "Sur Christiane Taubira (après la condamnation pour insulte raciste d'Anne-Sophie Leclère, ndlr), des 10.000 commentaires sur un article nous n'en avons publié que 500, alors qu'un article sur un sujet inoffensif ne génère que quelques centaines de commentaires". "Il y a trois fois plus de commentaires qu'à l'accoutumée, tous liés au conflit israélo-palestinien", dit Jérémie Mani, patron de Netino, leader du secteur, qui gère notamment les sites du Monde, d'Europe 1 et de France Télévisions.
Autoprotection Digitale Contre la Surveillance
Les réseaux sociaux sont parmi les sites Web les plus populaires d’Internet. Facebook compte plus d’un milliard d’utilisateurs, Instagram et Twitter des centaines de millions chacun. Les réseaux sociaux ont généralement été conçus autour de l’idée de partager des articles, des billets, des photographies et des renseignements personnels. Ils sont aussi maintenant devenus des forums d’organisation et d’expression. Ces activités peuvent compter sur la protection des renseignements personnels et le pseudonymat.
(article) Jurisprudence en fonction des paramètres de confidentialité sur Facebook
Les informations figurant sur les profils Facebook sont de plus en plus souvent utilisées pour justifier des mesures disciplinaires, dans un cadre professionnel ou scolaire. Dans quelles conditions les propos tenus par un salarié sur un réseau social peuvent-ils lui être reprochées ? La question de la diffusion de messages sur les réseaux sociaux soulève une difficulté juridique l’articulation entre le principe du droit au respect de sa vie privée et du secret des correspondances et l’interdiction des propos publics injurieux, diffamatoires ou excessifs.Tant que les propos tenus demeurent privés, un employeur ne peut, en principe, rien reprocher à un salarié. Dans ce contexte de propos publics, le salarié ne doit pas abuser de sa liberté d’expression.
Sécurité sur les réseaux sociaux
Instagram, le réseau social de partage de photos et de vidéos a le vent en poupe. Sa mission avouée est de « capturer et partager vos meilleurs moments partout dans le monde. Il incite « à explorer et à voir le monde différemment, à partir à l’aventure, à faire des détours, à profiter de ce qui vous entoure et à partager tout ce dont vous êtes témoins. »