Madeleine Pelletier Madeleine Pelletier, née le 18 mai 1874 à Paris et morte le 29 décembre 1939 à Épinay-sur-Orge, est en 1906 la première femme médecin diplômée en psychiatrie en France. Elle est également connue pour ses multiples engagements politiques et philosophiques et fait partie des féministes les plus engagées au regard de la majorité des féministes françaises du XXe siècle. Elle interrompt très jeune ses études et fréquente dans son adolescence les groupes socialistes et anarchistes qui forment les idées qui restent les siennes jusqu'à sa mort. À vingt ans, elle décide de reprendre ses études malgré sa pauvreté, et parvient à devenir médecin. Cette réussite sociale ne la satisfait cependant pas et elle multiplie ses engagements dans la société. En 1906, elle est initiée franc-maçonne, est choisie comme présidente d'une association féministe et devient membre de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO). Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse[modifier | modifier le code]
Paule Minck Portrait photographique par J. M. Lopez. Paulina Mekarska devenue Paule Minck (ou Mink), née le 9 novembre 1839 à Clermont-Ferrand et morte le 28 avril 1901 à Paris, est une femme de lettres, journaliste et oratrice socialiste, communarde et féministe. Biographie[modifier | modifier le code] D’origine polonaise par son père, le comte Jean Nepomucène Mekarski, cousin du roi Stanislas II de Pologne, saint-simonien[1] réfugié en France en 1831 à la suite de la répression de la révolution polonaise et française par sa mère, Jeanne-Blanche Cornelly de La Perrière[2], sœur de l’ingénieur Louis Mékarski, Paule Mink reçut, ainsi que ses deux frères, une solide instruction[1] de son père réduit, pour subsister, à travailler comme fondé de pouvoir dans une perception[3]. Après un mariage avec le prince et ingénieur polonais Bohdanowicz, qui lui fait deux filles, elle est obligée de gagner sa vie comme journaliste, à la suite de leur séparation[1]. Notes et références[modifier | modifier le code]
3. Analyser la une d’un journal Le lexique de la « Une » Le bandeau, tout en haut de la page, attire l’attention du lecteur sur un thème particulier.La manchette : On y lit le nom du journal, son logo, Le prix du journal, la date, l’édition, l’adresse du siège social, les numéros de téléphone et de fax et l’e-mailL’oreille se situe en haut de la page dans sa partie gauche. Il peut s’agir d’un texte court, d’une publicité.Le pied se situe dans le bas de la page, en son centre. On y trouve une information ou de la publicité.La tribune est l’emplacement le plus important de la « Une ». C’est là que se trouve l’événement et le titre du jour.La sous-tribune, à gauche de la tribune. On y met en valeur des articles qui sont détaillés à l’intérieur du journal. Analyser les Unes du 11 avril 2013 Le nom du journal : donne-t-il une indication de la région, du département du quotidien étudié ? Eléments de réponses Centre-Ouest , Sud-Ouest indiquent clairement leur appartenance à une géographie Hiérarchie de l’information
Emmeline Pankhurst Emmeline Pankhurst vers 1913. Emmeline Pankhurst, née Emmeline Goulden à Manchester le 15 juillet 1858 et morte le 14 juin 1928, est une femme politique britannique féministe. Elle est particulièrement connue pour avoir organisé le mouvement des suffragettes britanniques et aidé les femmes à obtenir le droit de vote au Royaume-Uni. Biographie[modifier | modifier le code] Enfance[modifier | modifier le code] Emmeline Goulden naît le 15 juillet 1858 à Manchester, dans une famille dont les parents sont des militants engagés dans la vie politique. Les premiers pas[modifier | modifier le code] Richard soutient aussi les activités d'Emmeline à l'extérieur de la maison et elle devient vite impliquée avec la National Society for Women's Suffrage. La WFL revendique également l'égalité des droits en matière de divorce et d'héritage, et cherche à se rapprocher des organisations socialistes ; ce radicalisme finit par entraîner sa dissolution un an plus tard[6]. Après-guerre[modifier | modifier le code]
Louise Michel Louise Michel vers 1880. Signature Vue de la sépulture. Préoccupée très tôt par l'éducation, elle enseigne quelques années avant de se rendre à Paris en 1856. Elle demeure une figure révolutionnaire et anarchiste de premier plan dans l'imaginaire collectif. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse[modifier | modifier le code] En 1850, la mort des grands-parents Demahis marque la fin de son appartenance au milieu social aisé de ses protecteurs. À Paris[modifier | modifier le code] Institutrice écrivaine[modifier | modifier le code] En 1856, elle quitte la Haute-Marne pour Paris. Pendant les quinze ans qui suivent, elle poursuit avec passion son activité d'enseignante. Militante révolutionnaire[modifier | modifier le code] Commune de Paris[modifier | modifier le code] Louise Michel en uniforme de fédéré. Le peintre Jules Girardet a représenté Louise Michel dans deux tableaux : le premier (à gauche) figure son arrestation le 24 mai 1871. Déportation[modifier | modifier le code]
bell hooks bell hooks en novembre 2009 Nom de plume[modifier | modifier le code] Gloria Jean Watkins[2] a forgé son pseudonyme de « bell hooks » à partir des noms de sa mère et de sa grand-mère. Son nom emploie des initiales minuscules, de manière non conventionnelle, ce qui signifie pour elle que le plus important dans ses travaux est la « substance des livres, pas ce que je suis »[3]. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse[modifier | modifier le code] hooks est née Gloria Jean Watkins le 25 septembre 1952 à Hopkinsville (Kentucky). L'éducation de hooks a eu lieu dans des écoles publiques soumises à la ségrégation, et elle parle de l'extrême difficulté de passer à une école d'intégration raciale, où les enseignants et les élèves étaient majoritairement blancs. Carrière[modifier | modifier le code] bell hooks a commencé à enseigner en 1976 en tant que professeure d'anglais et maîtresse de conférences en études ethniques à l'université de Californie du Sud. Ain't I a Woman ?
Petit point sur le statut de la femme en France au XIXe siècle Introduction Alors que le statut de la femme est durant des siècles largement inférieur à celui de l’homme, la Révolution et son principe d’égalité laisse augurer une amélioration et un changement de statut. Il n’en est rien. Sous l’Empire L’établissement de l’Empire et le Code civil (1804) ne permet pas, bien au contraire, d’amélioration quant au statut de la femme, constituant même l’unes des périodes les plus dures en la matière. La femme est avant tout une épouse et une mère. Dans le principe, la femme non mariée, placée sous la tutelle de son père, gagne sa liberté le jour de ses vingt et un an. Cependant certaines femmes s’imposent part leur esprit et leurs talents. La seconde moitié du XIXe siècle En France, les premières revendications politiques apparaissent durant la Révolution de 1848, avec la mise en place du suffrage universel, encore réservé aux hommes car conservateurs et Républicains redoutent encore la voix des femmes, sujettes selon eux à l’influence de l’église.
Héroïne de la réalité : Noor Inayat Khan, indienne espionne Dans ce quatrième épisode de l’émission, Stéphanie Duncan nous raconte la véritable histoire d’une jeune Indienne pacifiste, Noor Inayat Khan, qui sera, en 1942, l'une des plus performantes opératrices radio du SOE de l’homme d’état britannique, Winston Churchill, alors Premier ministre. Noor Inayat Khan, jeune fille moitié américaine, moitié indienne, fait partie de ces femmes qui pendant la Seconde Guerre mondiale s’engagèrent dans le SOE, le Special Operations Executive, ou Bureau des opérations spéciales. Ce service secret anglais, ultra-secret même, jouera un rôle décisif dans la guerre contre l’Allemagne nazie, et paiera un lourd tribut humain. En juin 1943, Noor Inayat Khan sera la première femme du SOE envoyée en mission en France occupée, au poste le plus dangereux : celui d’opérateur radio. Une première mission qui sera aussi sa dernière, non par sa faute, mais suite à une trahison. Les voix Constance DolléDaniel KenigsbergMathieu Marie La réalisation La musique
Simone de Beauvoir Simone de Beauvoir en 1967. Signature Simone de Beauvoir (/simɔn də bovwaʁ/[1] Écouter), née le 9 janvier 1908 dans le 6e arrondissement de Paris, ville où elle est morte le 14 avril 1986, est une philosophe, romancière, mémorialiste et essayiste française. Elle a partagé sa vie avec le philosophe Jean-Paul Sartre. Leurs philosophies, bien que très proches, ne sauraient être confondues. Dans les années 2010, son aura de féministe est écornée par une réévaluation controversée du trio amoureux ambigu formé entre elle-même, ses élèves et Sartre. Biographie Enfance et jeunesse Enfance Elle voit le jour à Paris dans un appartement cossu au 103, boulevard du Montparnasse[3] et entre à l'âge de cinq ans au cours Desir (où elle restera jusqu'au baccalauréat)[4],[5] où sont scolarisées les filles de « bonnes familles ». « Mon amour pour la campagne prit des couleurs mystiques. La suite de son enfance en sera marquée. Émancipation progressive Enseignante Début du Castor Après 1936 Femme de lettres engagée
Gloria Steinem Signature Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse et formation[modifier | modifier le code] Carrière[modifier | modifier le code] Elle est aussi connue pour ses conférences avec l'avocate Florynce Kennedy et la militante féministe Dorothy Pitman Hughes. Elle participe en tant qu'organisatrice à la Conférence de Houston, en 1977, connue sous le nom de 1977 National Women's Conference. Comme elle l'écrit dans son autobiographie, « ce fut l'un des événements les plus bouleversants de ma vie »[20]. En 2005, elle co-fonde avec Jane Fonda et Robin Morgan le Women's Media Center, une organisation qui vise à « rendre les femmes visibles et puissantes dans les médias »[21]. Le président Barack Obama lui remet, en novembre 2013, la médaille de la Liberté[23]. Campagne pour l'ERA (Equal Right Amendment)[modifier | modifier le code] Dans les années 1980, Gloria Steinem a été une figure importante de la campagne en faveur de l'Equal Rights Amendment (ERA)[27]. Œuvres[modifier | modifier le code]
Luttes pour les droits des femmes au 19e siècle Club des femmes patriotes dans une église, Chérieux, 1793 Un focus particulier est fait au fil du texte sur les titres de presse qui sont, au cours du 19e siècle, un vecteur important de l'accès des femmes à la parole publique. La Révolution française La période révolutionnaire fonde la revendication d’égalité pour les femmes qui sont fortement impliquées dans les combats républicains et s’organisent en groupes d’action spécifiques, par exemple la « Société des républicaines révolutionnaires » à laquelle Claire Lacombe adresse ici un rapport pour contester une décision d’exclusion prononcée contre elle par la « Société des Jacobins ». Cette première période de revendications se termine sous la Convention avec l’interdiction du Club des femmes et le retour du modèle de hiérarchie familiale subordonnant l’existence des femmes à celle de leurs maris. Révolution de 1830 Révolution de 1848 Après le coup d’état de Napoléon III, les groupes constitués se dispersent à nouveau. La IIIe République
Women, une série de kakemonos célébrant les femmes qui ont changé le monde Nous avons créé une série de kakémonos pour célébrer les femmes qui ont changé le monde. Vous pouvez les télécharger et les imprimer librement pour votre propre usage. Toutes les images sont dans le domaine public. Table des matières Cliquez ici pour télécharger le dossier zip contenant toutes les images haute résolution (plus de 500 Mo). Amelia Earhart Adventure Is Worthwile In Itself. Katherine Johnson Everything Was So New. Hedy Lamarr All Creative People Want To Do The Unexpected. Michelle Obama Success Isn’t About How Much Money You Make, It’s About The Difference You Make In People’s Lives. Gertrude Stein One Must Dare To Be Happy Marie Curie Dans La Vie Rien N’est À Craindre, Tout Est À Comprendre. Marguerite Duras La Passion Reste En Suspens Dans Le Monde, Prête À Traverser Les Gens Qui Veulent Bien Se Laisser Traverser Par Elle.