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Image mentale

Image mentale
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le terme image mentale est utilisé en philosophie, dans le domaine de la communication et en psychologie cognitive pour décrire la représentation cérébrale mémorisée ou imaginée d’un objet physique, d'un concept, d’une idée, ou d'une situation. La capacité particulièrement développée des êtres humains à former, mémoriser et utiliser des images mentales, pour appréhender l’environnement et communiquer avec les autres, est intimement liée à l’intelligence humaine. Les biologistes et anthropologues sont partagés sur ce type de capacité chez les autres espèces [1]. Ce débat, présent en biologie, est généralement ignoré dans les autres domaines qui tendent à se concentrer sur la connaissance humaine. Pourtant, l’intelligence adaptative, qu’elle soit humaine ou animale, semble être fortement liée à la capacité à stocker, traiter et faire évoluer un capital d’images et de représentations mentales [2]. Voir aussi[modifier | modifier le code] Related:  Sciences cognitives

Représentation mentale Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La représentation mentale est une représentation que l'on se fait, par la pensée, d'une projection sensorielle, d'un concept ou d'une situation. Une représentation mentale peut être de l'ordre du réel ou du fictif. Généralités[modifier | modifier le code] La représentation mentale ne doit pas être confondue avec les techniques d'imagerie cérébrale. Du point de vue du matérialisme identité, une représentation sera un état du système nerveux, ayant des relations avec des objets - états de l'organisme ou environnement. Statut de la représentation[modifier | modifier le code] Les représentations sont variées : images, mémoire, concepts, émotions... Il est également possible de distinguer représentations du monde et représentations de soi. La psychologie cognitive considère que toutes les représentations ne sont pas conscientes, bien que ce point diffère de la notion d' inconscient en psychanalyse. Informations[modifier | modifier le code]

Image mentale Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le terme image mentale est utilisé en philosophie, dans le domaine de la communication et en psychologie cognitive pour décrire la représentation cérébrale mémorisée ou imaginée d’un objet physique, d'un concept, d’une idée, ou d'une situation. La capacité particulièrement développée des êtres humains à former, mémoriser et utiliser des images mentales, pour appréhender l’environnement et communiquer avec les autres, est intimement liée à l’intelligence humaine. Les biologistes et anthropologues sont partagés sur ce type de capacité chez les autres espèces [1]. Naissance et évolution des images mentales[modifier | modifier le code] Durant toute notre vie, en partant probablement de la phase prénatale du fœtus, nos expériences vécues font naître une multitudes d’éléments de représentation mentale qui viennent construire dans notre esprit des images nouvelles, ou modifier, enrichir des images existantes [3] . Portail de la psychologie

Percept Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un percept est la forme perçue d'un stimulus externe ou de son absence. Le terme est principalement utilisé en philosophie et en psychologie comme un sense data (en) pour expliquer la perception. Il est important de distinguer le percept du stimulus ou de son absence. Les stimuli ne sont pas nécessairement convertis en percepts ; en fait, un seul stimulus ne le devient que rarement. En outre, l'absence de stimuli adéquats à une situation donnée peut donner lieu à de multiples percepts, éprouvés à la suite et de façon aléatoire, comme dans certaines illusions sensorielles. Un percept associe également les stimuli liés à différents sens dans un ensemble cohérent. En philosophie, l'ambiguïté du stimulus est commentée par Ludwig Wittgenstein dans ses Investigations philosophiques (1953) et Rudolf Arnheim dans Art et perception visuelle : Une psychologie de l'œil créateur. Notes et références[modifier | modifier le code]

Représentation Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La représentation désigne étymologiquement « l'action de replacer devant les yeux de quelqu'un »[1]. La représentation apparaît d'abord comme une présentification : il s'agit de rendre quelque chose d'absent présent (penser à une table fait apparaître en esprit une table). La fonction de vicariance tend à faire de la représentation le substitut habituel de la chose représentée. Représentation du monde[modifier | modifier le code] Sujet d'étude de la philosophie, la représentation y est décrite comme une idée incomplète et provisoire de ce qu'est la vérité sur un objet donné. En psychologie sociale, la représentation du monde est liée à la fois à l'explication que donne la cosmologie des mécanismes de l'univers dans sa globalité, et aux images mentales qui en découlent en tenant compte des contraintes de finitude écologique de la Terre. Modes de représentation[modifier | modifier le code] Par l'action[modifier | modifier le code]

Processus cognitifs Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les processus cognitifs sont les différents modes à travers lesquels un système traite l'information en y répondant par une action. Deux types de système capables de réaliser des processus cognitifs peuvent se distinguer : Le traitement de l’information se définit comme étant le processus par lequel l’information perçue est analysée et intégrée dans la structure de connaissances de la personne. Il est analysé selon deux dimensions : le mode de traitementle niveau d'élaboration Mode de traitement[modifier | modifier le code] C'est le processus par lequel « l’information sensorielle est représentée dans la mémoire de travail de l’individu »[1] En psychologie, on distingue entre deux modes de traitement[2],[3] En marketing, on distingue entre les deux modes de traitement analytique et expérientiel. Les processus cognitifs sont : Description des processus cognitifs[modifier | modifier le code] Sources[modifier | modifier le code] A.

Caractère phénotypique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Un caractère, pour un organisme vivant, est un de ses aspects anatomique, physiologique, moléculaire ou comportemental, qui peut-être analysé (par exemple : la présence de cheveux). L'ensemble des caractères d'un organisme vivant constitue son phénotype, par opposition au génotype qui décrit les informations génétiques de cet organisme, héritées de ses parents. Différentes notions[modifier | modifier le code] Caractère inné ou acquis[modifier | modifier le code] On parle de caractère inné lorsqu'il est hérité génétiquement. Caractère qualitatif ou quantitatif[modifier | modifier le code] Lorsqu'un caractère est dit qualitatif ou mendélien, les diverses variantes de ce caractère dans une population se distinguent nettement les unes des autres (variation discontinue) et sont en nombre réduit. Caractère discret ou continu[modifier | modifier le code] Évolution d'un caractère[modifier | modifier le code] ↑ Pontier, D. (1993). Portail de la biologie

Philosophie du langage Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les Ménines de Diego Velázquez (1657). « Mais le rapport du langage à la peinture est un rapport infini (...) Ils sont irréductibles l'un à l'autre: on a beau dire ce qu'on voit, ce qu'on voit ne loge jamais dans ce qu'on dit, et on a beau faire voir, par des images, des métaphores, des comparaisons, ce qu'on est en train de dire, le lieu où elles resplendissent n'est pas celui que déploient les yeux, mais celui qui définissent les successions de la syntaxe. Or le nom propre, dans ce jeu, n'est qu'un artifice: il permet de montrer du doigt, c'est-à-dire de passer subrepticement de l'espace où l'on parle à l'espace où l'on regarde, c'est-à-dire de les refermer commodément l'un sur l'autre comme s'ils étaient adéquats (...) Histoire[modifier | modifier le code] Au XXe siècle, les langues et le langage sont devenus des « thèmes » centraux dans les traditions les plus diverses de la philosophie européenne, parmi lesquelles :

Caractère (psychologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le caractère d'une personne résume la manière dont cette personne réagit habituellement dans une situation donnée. On dit alors qu'elle possède tel ou tel trait de caractère. Par exemple, on dit d'une personne qui aime faire plaisir aux autres qu'elle est généreuse, altruiste. Quelqu'un qui tient rigueur aux autres pendant longtemps de leurs griefs à son encontre sera qualifié de rancunier. L'étude du caractère est la caractérologie. On distingue traditionnellement des caractères forts et d'autres plus faibles ; la force d'un caractère étant l'aptitude à maintenir ses choix en dépit des événements et autres facteurs contraires rencontrés (adversité). La polarité fort/faible croise la distinction mauvais caractère/bon caractère qui traduit davantage le mode d'expression de l'individu en particulier dans ses rapports aux autres. « J'aime mieux forger mon âme que la meubler » Montaigne

Concept Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les différents philosophes ne sont pas nécessairement d'accord sur ce qu'est exactement un concept, au-delà de cette définition générale, bien que des lignes centrales puissent être dessinées. Ainsi, un concept est souvent une idée générale (le concept de chien rassemble tous les chiens existants et possibles), mais pas nécessairement (chez Leibniz, la notion complète exprime la substance individuelle et ne correspond qu'à elle ; par ailleurs, un nom propre peut être considéré, selon certaines théories philosophiques, comme exprimant le concept d'un individu[1]). Sens étendu[modifier | modifier le code] Par extension (et, selon plusieurs, par abus), on désigne comme concept toute idée, le plus souvent commerciale, plus ou moins novatrice. Le concept dans la philosophie du langage[modifier | modifier le code] Au XXe siècle, Frege et Carnap, opposés au « psychologisme », préféraient considérer les concepts comme des entités abstraites[3].

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