Vivre écolo ne coûte pas forcément un bras, au contraire Manger bio, refaire l’isolation de son logement, opter pour un fournisseur d’énergie alternatif, ne vivre que du tout recyclable et des marques écoresponsables: pour beaucoup, l’écologie est un sport par et pour les riches. Pourtant, en adoptant une démarche écoresponsable, il y a surtout des économies à la clé. Pour cela, il faut être malin, patient et persévérant. C’est bien connu: être écolo, «c’est un truc de bobos». D’ailleurs, si on se réfère aux statistiques de l’Insee, pour les ménages les plus modestes, l’alimentation et le logement seuls représentent plus du tiers du budget annuel (22% pour les foyers les plus aisés). Produits écologiques plus chers au premier abord Mais ce raisonnement est à bannir. Il est vrai qu’après comparaison les produits estampillés écologiques ou respectueux de l’environnement sont généralement (un peu) plus chers à l’achat –investir dans de l’électroménager moins énergivore comme dans une maison écologique coûte généralement 15 à 20% plus cher.
La Ville de Paris lance l’incubateur Smart Food Paris Les nouveaux usages liés à notre alimentation deviennent des enjeux forts sur lesquels de plus en plus de startups se penchent. Afin de favoriser l’émergence de ce type de sociétés, la Ville de Paris a lancé un incubateur baptisé « Smart Food Paris ». Cette initiative dévoilée il y a quelques jours par les adjoints à la Maire de Paris sera portée avec l’agence d’innovation Paris&Co, en partenariat avec Elior, Carrefour, Danone et le groupe UP. Le programme a été présenté comme ayant pour ambition de devenir une référence mondiale sur les sujets liés à l’innovation dans l’alimentation. Un site dédié situé dans le 20ème arrondissement de Paris ouvrira ses portes vers le milieu de l’année 2016. Un appel à candidature pour les startups dans le domaine de la Food Tech est ouvert jusqu’au 23 février.
60 ans que l'agriculture a tout faux PARADIGME. "C’est un nouveau paradigme" s’enthousiasme Cyrille Violle, chercheur au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE-CNRS/université de Montpellier). Dans le cadre du projet PRAISE sur l’amélioration génétique des prairies semées (financé par l’Agence nationale de la recherche), le CEFE et l’Inra de Lusignan dans la Vienne ont mené une expérimentation originale par sa démarche et totalement nouvelle pour la science. "Pendant un an, nous avons cultivé sur 120 mini-parcelles de 1,2 m sur 1,3 cinq espèces fourragères (luzerne, trèfle blanc, ray-grass, dactyle, fétuque), explique Cyrille Violle. Un an et demi plus tard, les chercheurs ont récolté, pesé et comparé la production en matière sèche de chacune des parcelles. Les plantes se partagent les ressources en eau et nutriment Ce résultat s’explique par le comportement des plantes entre elles. CLONES.
Gaspillage alimentaire : les déchets des uns font le bonheur des autres Traquer le gaspillage alimentaire : c’est l’activité principale d’une petite start-up qui court la France pour faire les poubelles des supermarchés. Interview de Jean Moreau, président et cofondateur de Phenix, une entreprise qui n’hésite pas à exploiter les arrière-cours. Quelle est l’activité de votre entreprise, Phenix ? La société existe depuis 2014. Nous sommes partis d’un constat de terrain : certains supermarchés donnaient déjà une partie de leurs invendus alimentaires à des associations. Qu’appelle-t-on les invendus ? Il s’agit principalement des invendus alimentaires. Une journée type de votre entreprise ? Le matin, nous faisons le tour des supermarchés, nous rencontrons les associations locales et nous créons et supervisons des plannings de redistribution. Quelle est la clé de la réussite ? Clairement, le motif économique. Quelles sont, à votre avis, les mesures qui permettraient le développement de cette filière ? En premier lieu, il faut stabiliser le cadre fiscal. Nom : Phenix
AEI – Association internationale pour une agriculture Écologiquement IntensiveAccueil » AEI - Association internationale pour une agriculture Écologiquement Intensive Gaspillage alimentaire : les «doggy bags» obligatoires au resto depuis le 1er janvier Pas sûr que cela ait préoccupé beaucoup de ceux qui ont fêté le passage à 2016 au restaurant. Pourtant, à l'heure de rentrer, ils auraient pu demander au restaurateur de leur fournir un doggy bag pour repartir avec les restes de foie gras, saumon, dinde et autres bûches voués, sinon, à finir à la poubelle. Depuis ce 1er janvier, obligation est faite en effet aux restaurateurs de proposer à leurs clients rassasiés de repartir avec ce qu'ils ont laissé dans leur assiette. C'est la mise en application du dernier seuil, le plus contraignant, de la loi sur les biodéchets, votée en 2011. Depuis ce 1er janvier 2016, ce sont donc toutes les entreprises qui produisent plus de 10 tonnes de biodéchets par an (déchets liés à la préparation des plats, restes des plats servis, aliments périmés...) qui doivent mettre en œuvre des mesures de réduction ou de tri et recyclage. Toutefois, COP21 oblige, des initiatives ont déjà été prises.
L'agriculture française doit prendre en compte le changement climatique L’agriculture française à l’épreuve du changement climatique Buses d'irrigation des champs , près de Villemur-sur-Tarn, le 13 juin 2011 (F.LANCELOT/SIPA). Les facteurs de succès de l’agriculture du deuxième XXe siècle sont devenus un piège au XXIe. Et d’autre part, parce que l’augmentation des émissions de CO2 conduit à la fin d’une période de stabilité du climat, qui réserve désormais des vagues de chaleur ou de froid, des précipitations de plus en plus intenses et surtout de plus en plus variables au cours d’une même année. La passivité face à ces deux changements majeurs est inacceptable. L’adaptation est urgente Attendra-t-on pour réagir un baril à 200 euros et une saison sans pluie ? Une haie ne pousse pas en 1 an. La Beauce en sursis Les grandes plaines céréalières françaises dont le plateau de la Beauce est l’un des plus illustres représentants, sont sans doute la plus grande réussite agricole française. Et la tendance devrait s’accentuer. Nous savons faire
Let market gardeners have the right to use reproducible seeds and produce their own! I want to tell you that these are critical times as our agriculture is dying but I do not think you expected me to draw this conclusion that, you, who seems to have realised the need for a soil that living beings are aspired to stay on for generations to come! I refer to your willingness to promote agro-ecological practices in our country. But if I allow myself to challenge you it is because I am talking about the problem of sowing seeds which is the basis of our food system. I imagine that your capacity as a human being does not allow you to know on your fingertips all issues related to our diet, so allow me to make a synthesis: In the space of a century, we have lost 75% of our vegetable varieties! France, who held one of the richest heritages in the world of food by the plurality of its climate, now finds itself bereft of its history, the one that brings us together around a table! In order to illustrate the situation, let's take the example of the apple:
Etats-Unis : la réalité du poulet « naturel » dévoilée Dégouté par ce qu’on exigeait de lui, Craig Watts, un éleveur de poulets, a eu le courage de nous ouvrir les portes de son élevage, pour montrer comment les poulets sont réellement élevés et pourquoi il est obligé de les élever dans de terribles conditions. Le poulet est la première viande consommée aux États-Unis, mais la réalité de l’élevage est souvent bien éloignée de l’image apposée sur l’emballage. A l’heure des lois "Ag-Gag" ("agriculture bâillonnée") et des enquêtes en caméra cachée sanctionnées, et alors que l’agro-industrie fait tout son possible pour que les citoyens américains ignorent ce que signifie l’élevage intensif, c’est une avancée majeure. Craig a levé le voile sur l'industrie du poulet, notoirement secret. Un éleveur de poulet intensif ose parler Si les sous-titres en français ne s'affichent pas par défaut une fois la vidéo lancée, cliquez sur le petit rectangle en bas à droite de la vidéo pour qu'ils apparaissent. Pourquoi a-t-il ouvert les portes de son élevage ?
La Ruche Qui dit Oui, ou la disruption des supermarchés LE MONDE | • Mis à jour le | Par Nicolas Hazard (Président du comptoir de l'innovation) Avec l’arrivée du numérique et des nouvelles technologies, les entrepreneurs inventent de nouveaux modèles économiques qui modifient en profondeur nos modes de production, le marché de l’emploi et notre façon de travailler. Dans cette rubrique, Nicolas Hazard décrypte les grandes tendances de ces entreprises qui changent l’économie et fait chaque mois le portrait d’une start-up qui illustre la manière dont notre société se transforme. Quand on est citadin, il est agréable de flâner dans les marchés alimentaires des week-ends pour changer des hypermarchés. Au contact des commerçants, on redécouvre l’authenticité des produits. La Ruche qui dit oui est l’un des succès récents de l’économie collaborative qui surfe sur la vogue de la consommation de proximité. Ces derniers livrent leur marchandise dans une « ruche » (un point relais) dans lequel les consommateurs viennent les chercher.