Ecrire un article "genré": l'exemple proposé par Libération Les médias, Libération inclus malgré sa vigilance, n’échappent pas aux clichés sexistes lorsqu’ils écrivent sur les femmes politiques. Voici le portrait - volontairement outrancier - d’un homme politique, à la manière de ceux qu’on lit trop souvent sur ses homologues féminines. Précision : toutes les expressions utilisées ici sont tirées d’articles de la presse nationale décrivant des femmes au pouvoir. Elles ont seulement fait l’objet d’une adaptation masculine. À lire aussi notre enquête «Femmes en politique, un match contre les machos» C’est un vent de fraîcheur qui souffle au gouvernement. Ce jeune énarque, que personne ne connaissait il y a deux ans, a su croire à sa bonne étoile. Le ministre est sympathique et pro jusqu’au bout des boutons de manchettes de chemise, qu’il porte dorés. Quelques heures plus tard, on l’accompagne dans les couloirs de l’Assemblée, où Christiane Taubira déambule déjà, dossiers sous le bras. Sonya Faure , Johanna Luyssen Sonya Faure , Johanna Luyssen
Droits des femmes et FLE - Les dessins de Plantu et les femmes en cours de français Comme dit le poète : « La femme est l'avenir de l'homme. » S’interroger sur le rôle du dessinateur de presse à travers le thème de la condition féminine dans le monde. Le dessinateur, Plantu Dans ce dessin-là, alors évidemment, je reprends la phrase « Alors, heureuses ? ». Et c’est vrai que c’est la phrase un peu cliché qu’on donne en général sur les rapports hommes-femmes. Et pis, finalement, « Alors, heureuses ? », quand on voit qu’il y a d’autres pays où la femme est mieux traitée à l’Assemblée nationale. Le dessinateur, Plantu « Toi, plus tard à l’Assemblée nationale ? Le dessinateur, Plantu La fille, elle dit : « J’ai un BTS secrétariat, un diplôme de sténotypiste, une licence en droit, un DEUG d’allemand, une maîtrise d’anglais, et un doctorat de japonais… », « Parfait, allez me préparer un café ».
Sophie Marceau vient de faire une des vidéos les plus puissantes jamais réalisée. Attendez de la... Tout le monde doit entendre son message. L’organisme de protection de la nature Conservation international (CI) a dévoilé son nouveau film en version française : « Mère Nature », avec la voix de Sophie Marceau. Déjà visionnés plus de 40 millions de fois dans 33 pays, les mini-films de Conservation international racontent des histoires narrées par la nature elle-même, à travers les voix des plus grandes stars mondiales : Pénélope Cruz, Harrison Ford, Edward Norton, Robert Redford, Julia Roberts ou Kevin Spacey. « Mère nature » est le premier film en français de la série. Il a été projeté en avant-première à la cérémonie d’ouverture de la COP21 au Grand Palais à Paris. Conservation international, dont le siège se trouve à Washington, est une organisation à but non lucratif qui cherche à protéger les espaces sauvages à forte biodiversité dans le monde.
Représentation des femmes dans les vidéos les plus vues sur YouTube - 2018 Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de services proposés par des tiers : Hotjar, Facebook, Twitter, Calameo, Recaptcha, Youtube, et AT Internet. Si vous donnez votre accord (consentement), ces tiers déposent des cookies pour permettre de visualiser directement sur csa.fr, du contenu hébergé par des tiers ou de partager du contenu. Vous pouvez exprimer votre accord global à de telles opérations en cliquant sur « tout autoriser » ou, dans le cas contraire, cliquer sur « tout refuser ». En cliquant sur « tout refuser » nous considérons que vous vous opposez également au suivi de la mesure d’audience réalisée par l’Arcom par le biais de la technologie AT Internet, outil exempté de consentement préalable par la CNIL et donc activé par défaut sur ce site. Il vous est possible de cliquer sur « personnaliser » pour faire un choix plus précis. Ce paramétrage est accessible à tout moment en cliquant sur le lien de bas de page « gestion des cookies ».
«Nous, femmes journalistes politiques et victimes de sexisme...» Nous ne sommes pas la Génération Giroud. Au tournant des années 70, la cofondatrice et rédactrice en chef de l’Express, première femme à diriger un grand hebdomadaire généraliste, avait mis le pied à l’étrier d’une flopée de ses jeunes et belles congénères. Entre cliché machiste et efficacité éditoriale, Françoise Giroud était alors persuadée que les hommes politiques se dévoileraient plus facilement face à des femmes. Quarante ans plus tard, nous, la génération de femmes journalistes chargées de couvrir la politique française sous les présidences Sarkozy et Hollande, vivons au quotidien cette ambiguïté, souvent entretenue par les hommes politiques. Aux «Quatre-Colonnes», la petite salle où circulent députés et bons mots au cœur de l’Assemblée nationale, c’est un député qui nous accueille par un sonore : «Ah mais vous faites le tapin, vous attendez le client.» Les textos, classiques, récurrents, insistants Aucun droit à l’impunité
BLOG de Monsieur Mathieu NDL Hélène Weber est psychologue, sociologue et formatrice. Elle a écrit le livre Objectif mémoire dans lequelle elle donne beaucoup d’astuces et d’outils pour apprendre avec plaisir et efficacité. Elle propose une méthode en 8 étapes pour mémoriser durablement un contenu (de cours, d’exposé, de livre…). Pour elle, il existe 10 principes qui rendent un contenu inoubliable : La simplicité (l’idée essentielle)L’inattendu (la surprise pour retenir l’attention)Le concret (des exemples pour s’identifier)La crédibilité (des preuves simples et vérifiables)L’émotion (se sentir personnellement concerné)L’histoire (comme source d’inspiration)Les questions (pour favoriser la compréhension)L’utilité (se projeter dans un usage concret dans le futur)Le plan (se repérer dans les idées)Les canaux de communication (multiplier les manières de communiquer : paroles, images, mouvements, films…) Etape 1 : l’utilité Il s’agit de définir des objectifs précis au travail : quel est le projet ? Etape 3 : la simplicité
La représentation des femmes à la télévision et à la radio - Exercice 2018 Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de services proposés par des tiers : Hotjar, Facebook, Twitter, Calameo et Recaptcha. Si vous donnez votre accord (consentement), ces tiers déposent des cookies pour aider l'Arcom à lutter contre les spam, lui permettre de mesurer et comprendre l’audience sur le site csa.fr, et permettre de visualiser directement sur csa.fr des contenus animés et interactifs, du contenu hébergé par des tiers ou de partager du contenu. Vous pouvez exprimer votre accord global à de telles opérations en cliquant sur « Tout accepter » ou, dans le cas contraire, cliquer sur « Continuer sans accepter ». En cliquant sur « Continuer sans accepter » nous considérons que vous vous opposez également au suivi de la mesure d’audience réalisée par l’Arcom par le biais de la technologie AT Internet, outil exempté de consentement préalable par la CNIL et donc activé par défaut sur ce site.
En France aussi, l'excision est une réalité Binta Diallo et Anita Traoré, deux jeunes Françaises d'origine guinéenne, militent pour que l'on parle de l'excision à l'école, pour briser le tabou et ainsi anéantir cette pratique qui touche encore 53.000 femmes et filles en France. Leur pétition a été signée par plus de 100.000 personnes, poussant la ministre de l'Education à leur répondre. C’est avec beaucoup de pudeur, surmontée par son engagement, qu’Anita Traoré nous a parlé de sa lutte contre l’excision, et de son expérience personnelle. Cette jeune femme de 24 ans, française originaire de Guinée, a elle-même été victime, à l’âge de 8 ans, de cette mutilation génitale féminine (MGF) qui touche quelque 53.000 femmes en France et 200 millions dans le monde. Tout comme ses sœurs, et ses cousines. Sa mère n’était pourtant pas pour. Anita Traoré a fondé, en avril 2014, l'Association Chance et Protection Pour Toutes. Les complications liées à l’excision sont quotidiennes Najat Vallaud-Belkacem a répondu à leur pétition
Madaaame ? Il fait combien de pages le livre ? S’il y a bien une question qui énerve les profs de français, c’est celle là. Et c’est pourtant cette question qui jaillit, sitôt prononcée la phrase fatidique : “Alors dans cette séquence on va lire un livre…” Cette fameuse question nous énerve parce que… Parce que quoi au fait ? Parce qu’elle prouve que nos élèves ne lisent jamais rien ? Je penche pour la dernière option. Comment on s’y prend, en fait ? Et bien je ne vous le cache pas, c’est du boulot. 1/ La couverture énigme Il s’agit de montrer aux élèves plusieurs premières de couvertures (de différentes éditions du même livre) et de leur faire formuler des hypothèses sur l’histoire que le livre raconte, pour ensuite vérifier ces hypothèses lors de la lecture. 2/ “La planche tendance” Une “planche tendance” (ou “moodboard” en anglais) est un outil utilisé par certains métiers créatifs (graphiste, décorateur, architecte d’intérieur…). Et bien, je fais pareil. Maupassant, par exemple. Cliquer sur l’image pour l’agrandir 3/ Le diapo-quiz Bon.
Les enfants féministes dans les pubs, c'est chouette Temps de lecture: 5 min Si elle arrive bien tard, l'inclusion récente de thématiques féministes dans la publicité est évidemment heureuse. La plupart du temps, il s'agit de publicités anglo-saxonnes, ou, quand elles concernent l'Europe, elles sont essentiellement destinées au net et plus rarement diffusées à la télévision, aux heures de grand audimat. Ce phénomène s'accompagne surtout d'une tendance à intégrer des enfants dans ces séquences, voire à en faire les principaux vecteurs de la pensée féministe (comme dans la dernière publicité Goldie Blox ci-dessus). De nombreuses associations européennes luttent contre le marketing genré adressé aux enfants ou contre les clichés sexistes. Mais nos écrans continuent à diffuser majoritairement des publicités dans lesquelles les petites filles fabriquent des mini bijoux, et des petits garçons jouent au foot (avec un maillot que seule la maman va devoir laver). Reste que l'utilisation d'enfants dans ces campagnes pose bien quelques questions.
Etude "Les chiffres clés des inégalités femmes-hommes dans les quartiers prioritaires et les territoires ruraux" : les fractures territoriales renforcent les inégalités femmes-hommes Actualités 23 avril 2014 COMMUNIQUE DE PRESSE du 24 avril 2014 Etude « Les chiffres clés des inégalités femmes-hommes dans les quartiers prioritaires et les territoires ruraux » : les fractures territoriales renforcent les inégalités femmes-hommes Alors que l’année 2014 sera charnière en matière de politique de la ville, d’aménagement du territoire et plus largement d’égalité territoriale, le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes (HCEfh) publie une étude inédite, présentant les chiffres clés des inégalités femmes-hommes dans les quartiers prioritaires et les territoires ruraux fragilisés. 10 millions de femmes et d’hommes résident dans ces territoires. Quand les inégalités femmes-hommes croisent des fractures territoriales importantes et croissantes, elles sont renforcées : - Emploi : entre inactivité et précarité - Santé et soins : une accessibilité entravée - Stéréotypes et rôles de sexe : une répartition plus traditionnelle et prescriptive L’étude est disponible ici.