http://owni.fr/2011/06/05/comment-leconomie-du-partage-cree-du-lien-social/
La consommation collaborative Les préoccupations environnementales, la crise, mais aussi la résurgence du concept de « communauté » et le développement des technologies Peer to Peer sont à la base d’une véritable révolution appelée « Consommation Collaborative ». Le principe est de promouvoir l’accès plutôt que la propriété pour passer d’un statut de consommateur passif à celui de collaborateur actif. Ainsi recycler, partager, louer, échanger, prêter, donner, sont des concepts remis au gout du jour grâce aux nouvelles technologies mais aussi à l’évolution des comportements. La société est non seulement entrain de réinventer ce qu’elle consomme mais surtout la manière dont elle consomme ! Ce constat, c’est à Rachel Botsman qu’on le doit.
Comment une communauté nait, s’organise… et disparaît Comment les espaces de coworking peuvent être à l’origine de nouvelles communautés ? Comment peuvent-ils leur permettre de se fédérer et de s’organiser ? On ne le dira jamais assez, le succès d’un espace de coworking dépend de sa capacité à faire naitre, à rassembler et à faire croitre une communauté. Pour cela, il faut d’abord essayer de comprendre ce qu’est exactement une communauté : comment elle nait, s’organise et peut disparaître… Naissance d’une communauté : un patrimoine commun La découverte de l’origine étymologique du mot communauté m’a mis en joie.
Je loue ta voiture, tu loues mon costume, on sauve la planète Basée sur l’idée de partage, la « consommation collaborative » est une pratique qui se développe de plus en plus. « Chèvre pour tondre votre pelouse de manière écologique – location à la journée par couple de deux – 10 euros. » Ceci n’est pas une blague, mais une annonce trouvée sur le site e-loue, où les particuliers pratiquent la « consommation collaborative ». Le concept s’applique à tous les objets que l’on possède et que l’on n’utilise pas tout le temps, ou que l’on n’a pas besoin d’acheter. Comme l’expliquait déjà en 2000 Jeremy Rifkin dans son livre sur l’économie de l’accès ( « The Age of Access »), on n’est « pas toujours heureux d’hyperconsommer ». Du coup :
Créer des monnaies par millions Et si on essayait ? Les crédits mutuels, systèmes d'échange local, SOL (abréviation de solidaire), devises régionales, ou encore bons de réduction se multiplient (2/6). LE MONDE | • Mis à jour le | Par Hervé Kempf Ne dites pas à Roland Canonica qu'il contribue à changer le monde, il croit qu'il est banquier... Et c'est d'un ton placide, avec un bel accent helvète de Neuchâtel, qu'il explique au journaliste français étonné que la Banque Wir existe depuis 1934, et que, oui, elle gère sa propre monnaie, et que, ma foi, ça marche bien : 60 000 entreprises participent au système. Bien sûr, on a été un peu prudents, on visite tous les clients avant d'ouvrir un compte.
Espaces de travail et communication – Une lecture psychosociale 1La question de l’impact des espaces de travail sur la satisfaction, l’efficacité et le bien-être intéresse depuis longtemps les aménageurs, les entreprises et les chercheurs. 2Dans une perspective psychosociale, un environnement doit être considéré à travers la relation qui s’établit avec lui. C’est donc le système d’interaction espace-individu qui permet de saisir la façon dont un environnement est utilisé et perçu. La Consommation Collaborative, phénomène de 2011 ? Bon ok le titre est un peu vendeur…mais de vraies raisons d’être aussi optimiste, il y en a, à la fois pour ce qu’il se trame outre-Atlantique mais aussi en France… Des signes avant-coureurs en provenance des Etats-Unis Selon les secteurs de l’Internet et du e-commerce, il faut un délai plus ou moins long pour que les usages de l’Internet à l’œuvre aux Etats-Unis se traduisent en Europe. C’est le cas par exemple pour le secteur de la réservation de restaurants en ligne : un marché déjà mâture outre-Atlantique et qui n’en est encore qu’à ses débuts en Europe (1 % du total des réservations en 2010 en France ont été effectuées sur Internet).
La montée de la consommation collaborative « La consommation collaborative correspond au fait de prêter, louer, donner, échanger des objets via les technologies et les communautés de pairs », explique le site éponyme lancé par Rachel Botsman et Roo Rogers, les auteurs de What’s mine is yours, the rise of collaborative consumption (Ce qui est à moi est à toi, la montée de la consommation collaborative). Ceux-ci affirment d’ailleurs que cette pratique est en passe de devenir un « mouvement ». Un mouvement qui va des places de marchés mondiales comme eBay ou Craiglist à des secteurs de niches comme le prêt entre particuliers (Zopa) ou les plates-formes de partage de voitures (Zipcar). « La consommation collaborative modifie les façons de faire des affaires et réinvente non seulement ce que nous consommons, mais également comment nous consommons », affirment ses défenseurs. Vidéo : la vidéo promotionnelle du livre de Rachel Botsman et Roo Rogers.
Espaces de coworking Quand le coworking se lance dans les monnaies alternatives Les espaces de coworking sont le terrain d’expérimentation idéal pour les monnaies alternatives. Monnaie digitale, bitcoins, banque de temps, monnaies locales, il existe suffisamment de monnaies alternatives pour choisir la plus appropriée pour sa communauté. Mais quel genre d’économie les espaces de coworking voudront-ils créer ? Quels comportements seront favorisés et quels systèmes utiliser ? A quand une monnaie globale du coworking ? Espaces de coworking: comment réussir grâce au crowdfunding Qui n’a pas un jour rêvé de financer son projet grâce au crowdfunding ?
Internet fait décoller la consommation collaborative: « Ce qui est à moi est à toi » -Repérée sur le site d’InternetActu.net, une présentation d’un livre de Rachel Botsman et Roo Rogers: What’s mine is yours, the rise of collaborative consumption (Ce qui est à moi est à toi, la montée de la consommation collaborative). Quelques extraits du livre et de l’analyse d’InternetActu.net (à lire) « La consommation collaborative correspond au fait de prêter, louer, donner, échanger des objets via les technologies et les communautés de pairs ».« La consommation collaborative modifie la façon de faire des affaires et réinvente non seulement ce que nous consommons, mais également la manière dont nous consommons ».« Ces systèmes ont tendance à devenir, par défaut, la façon dont les gens échangent des biens, des lieux, des compétences, de la monnaie , et des services. » Il y a 2 grandes formes de consommation collaborative :
L'émergence de la consommation collaborative aujourd'hui Une expression L’expression Consommation Collaborative est la traduction française de « Collaborative Consumption », expression reprise par Rachel Botsman, consultante en stratégie et innovation, première à écrire sur ce phénomène, et auteur d’un livre à paraître fin Septembre intitulé What’s mine is Yours (co-écrit avec Ro Rogers) que nous attendons avec impatience. Des origines Le troc était l’unique mode d’échange des économies anciennes comme celles de l’Egypte Ancienne ou des Amérindiens. Si la monnaie régit les sociétés modernes depuis la Grèce Antique, le troc n’a jamais totalement disparu et réapparait massivement notamment en temps guerre ou de crise économique (comme en Argentine depuis la crise de 2001 avec la Red Global del Trueque qui implique plus de 250 000 personnes dans le pays). L’échange était un rituel des sociétés primitives, gage de paix entre les tribus.
Consommation collaborative Un article de Encyclo-ecolo.com. La consommation collaborative Le dossier sur la consommation collaborativeLe tour du monde de la consommation collaborative Ce qu'est la consommation collaborative Partageons le code source de nos tiers-lieux ers des tiers-lieux open source « Nous pourrions tuer nos communautés, si nous persistions dans ce cloisonnement », déclare le cofondateur du Comptoir Numérique. Ce dernier affirme qu'en prenant l'exemple du coworking, une telle stratégie pourrait avoir des conséquences fâcheuses. En pleine phase de développement, certains espaces de coworking pourraient commencer à devenir saturés, se refermer d'autant plus, et ne pourraient plus assurer le turn-over nécessaire à la bonne santé de la communauté.
[FR] Pour une économie "hybride" En novembre, la 4e édition nationale du Mois de l'économie sociale et solidaire va donner lieu à 1500 événements dans tout le pays. Une occasion pour les 217 000 associations, coopératives, mutuelles, fondations (2 millions de salariés) de gagner en visibilité. D'ampleur, cette initiative ne provoquera pas pour autant de changement systémique. Or, à l'heure où le modèle capitaliste montre ses limites, "il faut inventer une économie hybride, impliquant le secteur social, le monde du business et les pouvoirs publics dans des projets d'envergure, capables de résoudre les problèmes de la société.