Châtillon-d'Azergues (Rhône), 19 juillet 1944 Le 19 juillet 1944, cinquante-deux détenus furent extraits de la prison de Montluc (Lyon, Rhône) et furent massacrés à Châtillon-d’Azergues (Châtillon, Rhône). Le 19 juillet 1944, cinquante-deux personnes furent extraites de la prison de Montluc (Lyon, Rhône) et furent massacrés à Châtillon-d’Azergues (Châtillon, Rhône) par les Allemands. Le monument des 52 fusillés fut érigé à Châtillon-d’Azergues en hommage aux victimes du 19 juillet 1944. Il porte les noms des massacrés et l’inscription traduite en plusieurs langues « Ici le 19 juillet 1944 au matin 52 patriotes extraits des geôles de Montluc furent lâchement assassinés par les Allemands. Liste des victimes non identifiées :INCONNU 1INCONNU 2INCONNU 3INCONNU 4 Liste des victimes présumées : BONNARD Edmond ou Edouard DAHAN Lucien
L’émancipation des femmes : mythe ou réalité ? - Apocalypse 10 destins Programmes scolaires français : Histoire - 3e, 1re • Équivalence canadienne : Secondaire, 2e cycle Introduction En France, dès le début de la guerre et de la mobilisation générale, le 2 août 1914, le président du Conseil des ministres René Viviani, qui songe à une guerre courte, lance un appel aux paysannes françaises, les seules dont il pense avoir un besoin urgent dans les campagnes, au moyen d’affiches placardées : Debout donc, Femmes françaises, jeunes enfants filles et fils de la Patrie ! Très vite, c’est dans tous les pays touchés par la guerre et dans tous les secteurs d’activités économiques, que les femmes sont impliquées, qu’elles soient bénévoles ou non. Il est ainsi tentant de déduire, comme cela est souvent fait, que le rôle des femmes dans la Grande Guerre serait la matrice de leur émancipation. Pour autant, le débat sur une soi-disant émancipation des femmes avec la Grande Guerre est plus complexe qu’il n’y paraît. Une historiographie complexe D’après 14-18.
Laurence Campa : « La Grande Guerre a nourri la littérature durant un siècle » Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Antoine Flandrin Pour Laurence Campa, maîtresse de conférences en lettres modernes à l'université Paris-XII Val-de-Marne, la première guerre mondiale continue d'inspirer les écrivains parce qu'elle est plus qu'un cadre historique. Elle transporte des affects, des motifs, des interrogations et un climat particuliers. Les récits publiés pendant la guerre et dans l'immédiat après-guerre sont motivés par le besoin vital de raconter les horreurs de la guerre. Les romanciers d'aujourd'hui obéissent, eux aussi, à un mouvement intime. Cette guerre est perçue et comprise comme une rupture inaugurale. Les écrivains sont comme des chambres d'écho, ils résonnent avec les sensibilités de leur temps. En quoi les romans écrits aujourd'hui sur 14-18 apportent-ils un regard nouveau sur cette guerre et son époque ? Il y a bien sûr le recul qui change la focale et l'échelle. Quel impact a eu son ouvrage sur les écrivains de l'époque ? Je ne crois pas.
INDEX – Index de la catégorie Portfolio classé par année de parution des photographies Index de la catégorie Portfolio classé par année de parution des photographies Migrant Mother, photographie de Dorothea LANGE Le général de Gaule descendant les Champs Élysées à Paris (France) Élévation du drapeau américain sur Iwo Jima, photographie de Joe ROSENTHAL Les six chefs du FLN, Algérie Les derniers instants de Patrice LUMUMBA, Congo Assassinat de John Fitzgerald KENNEDY, président des États-Unis, à Dallas, image du film ZAPRUDER Le poing levé des Américains aux JO de Mexico, photographie de Angelo COZZI On a marché sur la lune : Aldrin et le LEM, photographie NASA La prise d’otage des athlètes israéliens lors des Jo de Munich Décollage de la navette spatiale Columbia à Cap Canaveral (Floride) aux États-Unis.
La guerre de 14-18 L’enfance est depuis quelques années devenue un objet d’étude en soi : par le biais du dévoilement de leurs journaux intimes, de leurs lettres, de leurs dessins archivés, la parole est à nouveau donnée aux enfants, longtemps oubliés de l’histoire. On ne se contente plus aujourd’hui d’analyser les discours sur ou à destination de l’enfance (discours scolaire, production éditoriale pour la jeunesse, jouets, vêtements …) mais on étudie les sources produites par les enfants, sources de « mise en scène de soi par soi », particulièrement importantes pour restituer une parole enfantine en temps de guerre, autrement absente. Les entretiens avec les personnes âgées permettent aussi de compléter, à l’aide des souvenirs, ce que ces sources écrites peuvent avoir de lacunaire ou de trop immédiat, et restituent, à travers un dialogue entre les sources, un effet de génération, car les enfants de 1914 deviennent adultes en 1940 et la Grande Guerre inaugure de mille façons les conflits du XXe siècle.
L’expérience combattante - Clio-Ciné Classe de première L’expérience combattante Cinéma et histoire jeudi 29 décembre 2011, par Quentin Duquesne Voici une activité dans le cadre du thème "la guerre au XX° siècle", chapitre "les guerres mondiales". Les objectifs : repérer différentes caractéristiques de l’expérience combattante et réfléchir sur la représentation de l’expérience combattante au cinéma et plus généralement réfléchir sur ce qu’est le film de guerre. Les extraits Extrait 1, images filmées d’un assaut (Somme, 1916) et séquence d’un film allemand (1916). Extrait 2, Chaplin, « Charlot soldat », 1918 (scène de la vie dans les tranchées et de l’assaut) : Extrait 3, Stanley Kubrick, Les sentiers de la gloire, 1957 (scène de l’assaut) Extrait 4, J-P Jeunet, Un long dimanche de fiançailles, 2005 (scène du récit de l’assaut)
HDA – HDA 2015-2016 – Lettres – “Le Chant des partisans”, Druon, Kessel & Marly, 1943 Le chant des partisans Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ? Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu’on enchaîne ? Montez de la mine, descendez des collines, camarades ! C’est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères. Ici chacun sait ce qu’il veut, ce qu’il fait quand il passe. Présentation de l’oeuvre : Titre : « Le Chant des Partisans » Auteurs : Joseph KESSEL et son neveu, Maurice DRUON (deux écrivains). Compositeur : Anna MARLY (chanteuse, compositeur russe). Date : 1943 Nature de l’oeuvre : ce chant engagé, cette « Marseillaise de la Résistance », est devenu l’hymne de la Résistance durant la Seconde Guerre Mondiale. Origine de l’oeuvre : En 1941, Anna Marly, artiste russe réfugiée à Londres, s’engage comme volontaire à la cantine des Forces Françaises Libres (FFL). Ce chant est devenu le générique de l’émission de la BBC (radio britannique) « Honneur et Patrie ». Histoire et contexte de l’œuvre Contexte historique Analyse de l’œuvre v STROPHE 1
Les civils dans la Première Guerre mondiale Offre spéciale de notre partenaire Les civils dans la première guerre mondiale, comme les « poilus », ont vécu les conflits à la fois en tant que spectateurs et acteurs, mais bien plus souvent comme protagonistes, situés au cœur du premier conflit mondial. L'étude des civils fut relayée au second plan durant des décennies, masquée par les actes héroïques des « poilus » et les batailles aux noms retentissants encore aujourd'hui. Pourtant, certains chercheurs ne portèrent leurs investigations sur cette catégorie de Français ayant vécu la « Grande Guerre » que depuis quelques années. Les civils de la Première Guerre mondiale face au front De leur situation géographique, que ces civils aient vécu à proximité du front où qu'ils résidèrent dans le sud de la France, tous ont vécu la guerre d'une manière ou d'une autre. Joffre, généralissime de l'armée française sur le front occidental décida de lancer la contre-offensive et réussit à repousser les Allemands. Dans les territoires occupés
La guerre de Céline dans Voyage au bout de la nuit Céline en 1932 au moment du prix Renaudot. « Céline moins menteur que tous les autres ? C’est probable. » — Philippe Sollers, Céline [1]. C’est parti, c’était fatal, ça va continuer. La guerre 14-18, la Grande Guerre, « la der des der », le centenaire, la « commémoration », « les poilus », les « gueules cassées », l’assassinat de Jaurès (31 juillet 1914), la mort de Péguy (5 septembre), Verdun, etc... Un livre dit, à la première personne, la boucherie et les horreurs de la première guerre mondiale, et c’est Voyage au bout de la nuit de Louis Ferdinand Céline, publié en 1932. La guerre ? Son enseignement ? La défaite, la vraie ? Un remède (sans illusion) ? Les idées ? Alors, plutôt que les idées, le style. « Le Temps est hors de ses gonds » (« Time is out of join ») ? « Je suis un homme à style. Le style ? Michel Simon lit les premières pages du Voyage Tout le monde connaît la lecture que fit Fabrice Luchini de larges extraits du Voyage au bout de la nuit à partir de 1985. Voilà.