Le classement des villes mondiales/globales, version 2016 Le groupe de travail sur les villes mondiales du département de géographie de l'université de Loughborough a publié en mars 2017 la version 2016 de son glassement des villes mondiales/globales (le GaWC utilise cette double dénomination, voir notre entrée de glossaire Villes globales, villes mondiales). En voici les premières lignes (le tableau complet ici) : Le haut du classement connaît quelques réajustements par rapport à la version de 2012 : Paris passe derrière Singapour, Tokyo derrière Pékin, Sydney derrière Doubaï. D'autres classements des villes mondiales/globales existent, basés principalement sur des critères d'ordre économique : ils reflètent davantage l'intégration à la globalisation économique que l'insertion dans une mondialité culturelle ou politique. Pour aller plus loin :
Portrait de São Paulo (1) : une capitale du Brésil Citer cet article | partie 1 | partie 2 La capitale du Brésil est Brasilia, mais c'est une capitale politique comme Washington, Ottawa ou Canberra. São Paulo est – de loin – la principale métropole brésilienne, par sa population (plus de 20 millions d'habitants), par son poids économique (c'est le principal pôle industriel de l'hémisphère sud) et par son rôle de polarisation de l'espace national. Préciser « brésilienne » ne vise pas seulement à la situer dans le pays, mais aussi à dire qu'elle l'est pour le meilleur et pour le pire, avec tout ce que cela implique de qualités et de défauts, de potentiels et de risques. Le corpus qui suit est essentiellement fondé sur une série de documents utilisables en classe, cartes et photos, pour la plupart personnelles, produites ou recueillies en onze ans de séjour à São Paulo. Dans quelle mesure São Paulo est-elle une métropole mondiale émergente ? Blason de la ville de São Paulo São Paulo, l'immensité du paysage urbain 1. 2. 2.1. 3. 3.1. 3.2.
Portrait de São Paulo (2) : contrastes, problèmes, défis Bibliographie | citer cet article | partie 1 | partie 2 São Paulo est la principale métropole brésilienne et elle s'oppose fortement sur beaucoup de plans au reste du pays dont elle constitue le centre économique. Toutefois, il existe à l'intérieur de cette agglomération géante une forte diversité interne, de plusieurs ordres : diversité des milieux naturels, qui a une forte influence – parfois positive, souvent négative – sur le fonctionnement urbain, diversité des usages du sol, diversité des populations dans ses origines et ses niveaux de revenus. Il en découle de très importants contrastes entre les différentes parties de la ville, à l’image de ceux qui marquent le Brésil dans son ensemble. Comme la première partie de ce portrait de São Paulo, ce deuxième volet est essentiellement fondé sur un corpus de documents utilisables en classe, cartes et photos pour la plupart originales, produites ou recueillies en onze ans de séjour à São Paulo. 1. 2. 2.1. La présence étrangère à São Paulo
Les États-Unis, espaces de la puissance, espaces en crises Six mois après la parution de leur Atlas des États-Unis. Un colosse aux pieds d’argile [ et au lendemain de l’investiture du président Donald Trump, les cafés géo de Lyon accueillent, 1e 1er février 2017, Pascale Nédélec et Christian Montès pour une présentation à deux voix intitulée « Derrière le choc des urnes, des mutations radicales ? Le regard de l’Atlas des États-Unis 2016 ». Pascale Nédélec est docteure en géographie et AGPR à l’École normale supérieure. Sa thèse de doctorat [ propose une réflexion sur l’urbanité et la citadinité de Las Vegas. Christian Montès est professeur des universités à l’université Lumière Lyon 2 et est rattaché à l’UMR 5600 EVS. Introduction Qu’est-ce qu’un atlas et qu’y trouve-t-on ? Par-delà et en deçà de l’élection : le regard du géographe La cartographie des élections
Les mégalopoles (Nord-est des États-Unis, Japon, Europe) par HG Sempai · 26 août 2014 La carte de l’archipel mégalopolitain mondial La carte au format pdf (amm) La carte version animée : amm_anime Articles similaires Les empires chrétiens du haut Moyen-Age Une carte sur l'empire romain au lle siècle. Carte mondiale d'accessibilité des villes Cette carte représente l’« accessibilité » des villes, c’est-à-dire le temps de trajet vers la ville la plus proche depuis tout point de la surface de la Terre. Elle est restituée sur une projection conçue par John Paul Goode en 1923, en empruntant les codes topographiques. L’œil y lit de façon naturelle la pente plus ou moins élevée qu’il faut « gravir » ou non pour atteindre chaque point. Les zones urbaines forment les plaines, de couleur vert foncé, et les régions désertiques ou difficiles d’accès sont figurées par des montagnes de plus en plus hautes à mesure qu’on s’éloigne des villes. Les données ne proviennent pas de mesures réelles prises sur place, mais d’un modèle, publié dans la revue scientifique Nature par l’équipe de recherche du Malaria Atlas Project, de l’université d’Oxford, sous la direction du docteur Daniel Weiss. Comme l’écrivent les auteur·es : Les temps de parcours estimés par ce modèle sont exprimés en minutes. ↬ Philippe Rivière.
Géographie et géopolitique. Dubaï, l’espace mondialisé par excellence ? PAR SA POSITION GEOGRAPHIQUE, la péninsule Arabique est sans aucun doute un espace les plus anciennement « mondialisé » de la planète. Dès l’Antiquité y apparaissent des civilisations, tel Dilmun [1], dont le commerce est la principale activité. Ce qui la connecte par de puissantes routes maritimes ou terrestres (caravanes) avec le monde connu de l’époque, avant que n’y soient extraits des produits, dont la rareté suscite la convoitise extérieure, tels la myrrhe, l’encens, puis plus récemment la perle et le pétrole, dont la concentration confère à la zone une spécificité économique et géopolitique à l’échelle mondiale. Aujourd’hui, le golfe Persique est aussi un des pôles de la mondialisation des échanges. En à peine trois décennies, Dubaï s’est ainsi transformée en une ville opulente, mondialisée, au cœur du commerce régional. Historiquement, Dubaï s’est développée au cours du XIXe siècle grâce à sa fonction marchande. Dubaï, la Tour des Arabes (Buri el Arab) Plus . 4e de couverture . .
Image à la une : Une « gated community low cost » au Brésil : le logement social, du droit à la ville à la distinction sociale ? La résidence Privilege Tower est un immeuble en copropriété, équipé de dispositifs de fermeture et de sécurité : murs de 2,50 m de haut devant, piques en fer au-dessus, murs surmontés d’une clôture électrifiée sur les côtés (visibles sur le cliché), vidéo-surveillance, guérite intérieure occupée par un gardien (et un seul, pour limiter les charges), badgeuse. Les habitants, qui sont copropriétaires, peuvent y jouir d’espaces communs (une piscine, une ludothèque, un barbecue) et de quelques services (comme une crèche, voir la vidéo promotionnelle dans les références). Cette tour, construite par l’entreprise Sanford, a donc toutes les caractéristiques d’un condominio fechado, version brésilienne de la gated community (quartier résidentiel fermé). Or, il s’agit en même temps d’une tour de logements sociaux, construite dans le cadre du programme « Ma maison ma vie » (Programa Minha Casa Minha Vida, afin d’aider les classes populaires à accéder à la propriété d’un logement neuf.
L'empreinte carbone des villes dans le monde selon le modèle GGMCF Il s'agit d'une estimation de l'empreinte carbone par habitant à travers 189 pays. L'étude est présentée dans un article scientifique de Moran, D., Kanemoto K; Jiborn, M., Wood, R., Többen, J., and Seto, K.C. (2018), Carbon footprints of 13,000 cities, Environmental Research Letters. Le modèle GGMCF (Global Gridded Model of Carbon Footprint), établi à partir d'un quadrillage de 250 m de résolution, intègre également des modèles existants pour les Etats-Unis, la Chine, le Japon et l'Union européenne. Top 100 des villes qui ont la plus forte empreinte carbone dans le monde Sur la base de ce modèle, il est possible d'observer qu'à l'échelle mondiale, les empreintes carbone sont fortement concentrées dans un petit nombre de villes denses : 100 villes contribuent à elles seules à 18% des émissions mondiales de carbone. Emissions de carbone des villes européennes (en valeurs brutes) Emissions de carbone en Europe (par habitants) Top 20 des villes ayant les plus fortes émissions de carbone
Espaces et paysages de l'urbanisation Le quartier de Pudong à Shanghai Vous pouvez observer ci-dessous, une vue du quartier de Pudong dans la ville de Shanghai. Ce quartier est souvent utilisé pour illustrer le paysage caractéristique et la modernité des métropoles mondiales. Pourtant, il y a près de 30 ans, Pudong offrait un tout autre visage…. comme le montre cet article du HuffPost. Par PierreSelim — Photographie personnelle, CC BY 3.0, Lien Découvrir la leçon une capsule vidéo de Histoiregeotrement Visualiser les inégalités socio-spatiales dans les grandes villes mondiales - Histoire-géographie - Éduscol C’est d’ailleurs le thème de ces œuvres regroupées sous la dénomination « visions d’inégalités » car ce photographe tâche de dénoncer les contrastes qu’il observe, par drone le plus souvent, et qui l’ont frappé notamment en Afrique du Sud. Les territoires urbains américains, africains ou asiatiques des plus grandes villes mondiales offrent ainsi des visions de discontinuité des paysages très fortes. On peut donc aisément en classe traiter cette dynamique urbaine de la mondialisation en projetant ces photographies. À Mumbai, Nairobi, Mexico ou dans d’autres cités, les images de Johnny Miller soulignent les inégalités socio-spatiales. Ce travail artistique constitue donc également une ressource pédagogique actualisée et dynamique pour aborder l’étude des paysages urbains de la mondialisation. Scénarios pédagogiques traitant les thèmes de programmes : Autres actualités :
Tokyo : mutations urbaines, verticalisation et retour vers la ville-c Légende de l'image satellite Retour au sommaire Tokyo : la première mégalopole mondiale en mutation. Accéder l'image globale Contient des informations Pléiades © CNES 2017, Distribution Airbus DS, tous droits réservés. Présentation de l'image globale Située sur la côte orientale de l’île d’Honshu et au centre géographique de l’Archipel, Tokyo est au cœur du pouvoir politique et économique d’une des grandes puissances mondiales. Quelques clefs d’analyse : jeux des héritages et modernité Sur le document, si la structure en nappe urbaine semble aux premiers abords relativement confuse du fait de l’étendue des banlieues, elle est organisée par de forts héritages, ancestraux ou plus contemporains, qui offrent quelques clefs de lecture. Base du pouvoir shogunal sous les Tokugawa, la ville d’Edo connaît une forte croissance de 1603 à 1868 alors que l’Empereur, au rôle symbolique, continue de résider à Kyoto. La refonte et la verticalisation de la ville-centre Zooms d'étude Documents complémentaires
Michel Lussault : « Les villes-mondes deviennent des acteurs géopolitiques » En amont de la conférence « Libertés, égalité, viabilité : la ville-monde face aux défis du siècle », qui se déroule le 28 juin à Paris (entrée libre sur inscription), Le Monde Cities propose une série de cinq articles sur les villes mondes. En 1991, la sociologue et économiste Saskia Sassen popularisait le terme de « global city » (ville-monde), qu’elle décrivait comme le lieu où se concentrent les pouvoirs centraux des entreprises et les services indispensables au fonctionnement de l’économie mondialisée. Définition qui s’appliquait alors, selon elle, à trois villes : New York, Tokyo et Londres. Le géographe Michel Lussault, directeur de l’Ecole urbaine de Lyon, revient sur les apports et les limites de cette définition aujourd’hui. La définition que donnait en 1991 Saskia Sassen des villes-mondes vous semble-t-elle toujours pertinente ? Saskia Sassen fixe les termes de ce nouveau paradigme. Les villes-mondes ne sont pas forcément des mégapoles ? Non. Non. Le Monde Guides d’achat Lire