Michel Lussault : « Les villes-mondes deviennent des acteurs géopolitiques » En amont de la conférence « Libertés, égalité, viabilité : la ville-monde face aux défis du siècle », qui se déroule le 28 juin à Paris (entrée libre sur inscription), Le Monde Cities propose une série de cinq articles sur les villes mondes. En 1991, la sociologue et économiste Saskia Sassen popularisait le terme de « global city » (ville-monde), qu’elle décrivait comme le lieu où se concentrent les pouvoirs centraux des entreprises et les services indispensables au fonctionnement de l’économie mondialisée.
Définition qui s’appliquait alors, selon elle, à trois villes : New York, Tokyo et Londres. Le géographe Michel Lussault, directeur de l’Ecole urbaine de Lyon, revient sur les apports et les limites de cette définition aujourd’hui. Commerce mondial et paradis fiscaux : des intérêts communs ?
Interface - frontière États-Unis/Mexique. EDC - Ville mondiale. Frontières. Verticalité. NEOM : la mégalopole du futur dont rêve l’Arabie saoudite. Géographie et géopolitique. Dubaï, l’espace mondialisé par excellence ? PAR SA POSITION GEOGRAPHIQUE, la péninsule Arabique est sans aucun doute un espace les plus anciennement « mondialisé » de la planète.
Dès l’Antiquité y apparaissent des civilisations, tel Dilmun [1], dont le commerce est la principale activité. Ce qui la connecte par de puissantes routes maritimes ou terrestres (caravanes) avec le monde connu de l’époque, avant que n’y soient extraits des produits, dont la rareté suscite la convoitise extérieure, tels la myrrhe, l’encens, puis plus récemment la perle et le pétrole, dont la concentration confère à la zone une spécificité économique et géopolitique à l’échelle mondiale. Aujourd’hui, le golfe Persique est aussi un des pôles de la mondialisation des échanges. En à peine trois décennies, Dubaï s’est ainsi transformée en une ville opulente, mondialisée, au cœur du commerce régional. Comment s’est opérée l’insertion rapide de Dubaï dans la mondialisation ? Carte mondiale d'accessibilité des villes. Cette carte représente l’« accessibilité » des villes, c’est-à-dire le temps de trajet vers la ville la plus proche depuis tout point de la surface de la Terre.
Elle est restituée sur une projection conçue par John Paul Goode en 1923, en empruntant les codes topographiques. L’œil y lit de façon naturelle la pente plus ou moins élevée qu’il faut « gravir » ou non pour atteindre chaque point. Les zones urbaines forment les plaines, de couleur vert foncé, et les régions désertiques ou difficiles d’accès sont figurées par des montagnes de plus en plus hautes à mesure qu’on s’éloigne des villes.
L'empreinte carbone des villes dans le monde selon le modèle GGMCF. Il s'agit d'une estimation de l'empreinte carbone par habitant à travers 189 pays.
L'étude est présentée dans un article scientifique de Moran, D., Kanemoto K; Jiborn, M., Wood, R., Többen, J., and Seto, K.C. (2018), Carbon footprints of 13,000 cities, Environmental Research Letters. Le modèle GGMCF (Global Gridded Model of Carbon Footprint), établi à partir d'un quadrillage de 250 m de résolution, intègre également des modèles existants pour les Etats-Unis, la Chine, le Japon et l'Union européenne. Top 100 des villes qui ont la plus forte empreinte carbone dans le monde Sur la base de ce modèle, il est possible d'observer qu'à l'échelle mondiale, les empreintes carbone sont fortement concentrées dans un petit nombre de villes denses : 100 villes contribuent à elles seules à 18% des émissions mondiales de carbone. Image à la une : Une « gated community low cost » au Brésil : le logement social, du droit à la ville à la distinction sociale ? Shrinking cities.
Tokyo : mutations urbaines, verticalisation et retour vers la ville-c. Légende de l'image satellite Tokyo : la première mégalopole mondiale en mutation.Cette image a été prise par un satellite Pléiades le 20/04/2017.
Il s’agit d’une image en couleurs naturelles, de résolution native à 0,70m, ré-échantillonnée à 0,5m. Accéder l'image globaleContient des informations Pléiades © CNES 2017, Distribution Airbus DS, tous droits réservés. Usage commercial interdit. Visualiser les inégalités socio-spatiales dans les grandes villes mondiales - Histoire-géographie - Éduscol. C’est d’ailleurs le thème de ces œuvres regroupées sous la dénomination « visions d’inégalités » car ce photographe tâche de dénoncer les contrastes qu’il observe, par drone le plus souvent, et qui l’ont frappé notamment en Afrique du Sud.
Les territoires urbains américains, africains ou asiatiques des plus grandes villes mondiales offrent ainsi des visions de discontinuité des paysages très fortes. On peut donc aisément en classe traiter cette dynamique urbaine de la mondialisation en projetant ces photographies. À Mumbai, Nairobi, Mexico ou dans d’autres cités, les images de Johnny Miller soulignent les inégalités socio-spatiales. Ce travail artistique constitue donc également une ressource pédagogique actualisée et dynamique pour aborder l’étude des paysages urbains de la mondialisation. Eduthèque Terminale L/ES : L’inégale intégration des territoires dans la mondialisation. Human Terrain.
Espaces et paysages de l'urbanisation. Le quartier de Pudong à Shanghai Vous pouvez observer ci-dessous, une vue du quartier de Pudong dans la ville de Shanghai.
Ce quartier est souvent utilisé pour illustrer le paysage caractéristique et la modernité des métropoles mondiales. Pourtant, il y a près de 30 ans, Pudong offrait un tout autre visage…. comme le montre cet article du HuffPost. Fiche-notion - La métropole. Sur les toits de Sao Paulo du 07-05-2017 à 01:45 en replay. Le classement des villes mondiales/globales, version 2016. Le groupe de travail sur les villes mondiales du département de géographie de l'université de Loughborough a publié en mars 2017 la version 2016 de son glassement des villes mondiales/globales (le GaWC utilise cette double dénomination, voir notre entrée de glossaire Villes globales, villes mondiales).
En voici les premières lignes (le tableau complet ici) : Le haut du classement connaît quelques réajustements par rapport à la version de 2012 : Paris passe derrière Singapour, Tokyo derrière Pékin, Sydney derrière Doubaï. Le GaWC propose également un portail de ressources pédagogique (en anglais) où on trouvera la carte de 1998 en forme d'archipel des villes mondiales, ou encore celle de 2010 qui insiste sur les interrelations entre les villes : Pour aller plus loin : Les mégalopoles (Nord-est des États-Unis, Japon, Europe) Par HG Sempai · 26 août 2014 La carte de l’archipel mégalopolitain mondial.
Les États-Unis, espaces de la puissance, espaces en crises. Six mois après la parution de leur Atlas des États-Unis.
Un colosse aux pieds d’argile [ et au lendemain de l’investiture du président Donald Trump, les cafés géo de Lyon accueillent, 1e 1er février 2017, Pascale Nédélec et Christian Montès pour une présentation à deux voix intitulée « Derrière le choc des urnes, des mutations radicales ? Le regard de l’Atlas des États-Unis 2016 ». Pascale Nédélec est docteure en géographie et AGPR à l’École normale supérieure. Sa thèse de doctorat [ propose une réflexion sur l’urbanité et la citadinité de Las Vegas. Portrait de São Paulo (2) : contrastes, problèmes, défis.
Bibliographie | citer cet article São Paulo est la principale métropole brésilienne et elle s'oppose fortement sur beaucoup de plans au reste du pays dont elle constitue le centre économique. Portrait de São Paulo (1) : une capitale du Brésil. Citer cet article La capitale du Brésil est Brasilia, mais c'est une capitale politique comme Washington, Ottawa ou Canberra.
São Paulo est – de loin – la principale métropole brésilienne, par sa population (plus de 20 millions d'habitants), par son poids économique (c'est le principal pôle industriel de l'hémisphère sud) et par son rôle de polarisation de l'espace national. Préciser « brésilienne » ne vise pas seulement à la situer dans le pays, mais aussi à dire qu'elle l'est pour le meilleur et pour le pire, avec tout ce que cela implique de qualités et de défauts, de potentiels et de risques. Les villes mondiales - Clio-Lycée.