Paganisme matriarcal : les 3 déesses-mères de l’Arabie pré-islamique, Al-Uzza, Allat et Manat Hicham ibn al-Kalbi (737-819) est un historien arabe, compilateur des traditions orales des bédouins et des conteurs professionnels. Parmi ses œuvres existant encore il y a le Kitāb al-aṣnām (en arabe : kitāb al-aṣnām, كتاب الأصنام, livre des idoles), dans lequel il parle des idoles des arabes de la période pré-islamique. L’intérêt de ce livre est accru par les informations qu’il apporte sur l’antiquité arabe et les coutumes tribales et traditions qui seraient sinon sans doute perdues. L’ancienne religion des arabes Suivant les régions et les époques, les arabes ont vénéré des centaines de divinités différentes. Les déesses Al-Uzza, Al-Lat et Manat formèrent une trinité dans l’Arabie pré-islamique. Al-`Uzzâ (العُزّى [al-`uzzā], l’être tout puissant) : La déesse de l’étoile du matin. Dusares, le dieu-fils Dusares est à l’époque le principal dieu masculin accompagné de sa trinité féminine : Uzza, Allat et Manat. Plus de 2000 ans avant l’islam Une déesse cosmique Une déesse lunaire et agricole
Des briques de la vie recréées en laboratoire Comment la vie est-elle apparue sur Terre ? La question taraude les chimistes : quels ingrédients mettre dans le chaudron originel pour parvenir à faire émerger du vivant ? Ils n’imaginent évidemment pas que jaillissent de leurs éprouvettes de petites bestioles, mais au moins de recueillir, au fond de la gamelle, des molécules clés : acides aminés, lipides, sucres, voire les polymères portants, dans les cellules, l’information génétique – ADN en tête ou ARN, sa cousine. Un pas important dans cette quête vient d’être franchi : pour la première fois des sucres complexes ont été fabriqués dans des conditions analogues à celles régnant dans le vide interstellaire, avant même l’apparition des planètes, il y a quatre milliards et demi d’années environ. Là, surprise, dans la récolte se trouvent des sucres, assemblage de plusieurs atomes de carbone et d’oxygène. « C’était inattendu car nous ne les cherchions pas ! », explique Uwe Meierhenrich, chimiste et professeur à l’université de Nice.
Homo naledi, en Afrique du sud Par Nicolas Enault Mis à jour le , publié le Est-il le chaînon manquant ? L'Homo naledi, découvert dans une grotte d’Afrique du Sud, pourrait être un trait d'union entre le genre Homo et celui des australopithèques. Il s'agirait d'une "nouvelle espèce du genre humain" selon les paléontologues qui l'ont présenté au public jeudi 10 septembre et qui l'ont classé dans le genre Homo, auquel appartient l'homme moderne sous l'appellation Homo sapiens. Il présente des caractéristiques avancées : des pieds modernes adaptés aux longues marches et des mains qui laissent supposer qu'il avait la capacité de manier des outils. La communauté scientifique a accueilli l'annonce avec prudence, notamment parce qu'aucune datation n'a été précisée.
Le «palimpseste de Sana'a» ou la folle histoire d'un autre Coran En 1972, des ouvriers yéménites ont déterré par hasard un des plus vieux Coran du monde. Des spécialistes ont alors découvert qu'on avait écrit par-dessus une version plus ancienne, bien différente du Coran que nous connaissons. En 1972, un pan du faux plafond d’une très ancienne mosquée de Sana’a, la capitale du Yémen, s’effondre. Des ouvriers, présents sur les lieux, découvrent une cache remplie d’un fatras de manuscrits en très mauvais état. Ceux-ci leur donnent raison. Plus surprenant encore, en se penchant sur la couche d’écriture la plus vieille, qui date de la seconde moitié du VIIe siècle après J.C (c’est-à-dire le Ier siècle selon le calendrier musulman), ils relèvent de nombreuses variations par rapport à la tradition officielle du Coran. L’islam, ça se passe d’abord à l’oral A son origine, l’islam a d’ailleurs entretenu une relation complexe avec l’écriture. Oralité aussi, car Mahomet n’a pas rédigé le Coran. Variations sur le même islam L’hypothèse scolaire Robin Verner
« En sciences, les différences hommes-femmes méritent mieux que des caricatures » LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le Les mythes scientifiques sont toujours néfastes à la connaissance, mais il existe des domaines où le citoyen qui souhaite s’informer aura bien du mal à trouver autre chose que des caricatures. Tel est le cas des différences entre hommes et femmes. Alors que les scientifiques sont arrivés sur les grandes lignes à un réel consensus et discutent surtout de l’interprétation à donner à des faits bien établis, le champ médiatique donne à voir une tout autre histoire… Les scientifiques seraient divisés entre ceux qui affirment une différence biologique radicale et irréductible entre femmes et hommes et ceux qui démontreraient au contraire une absence totale de différence. Les ouvrages de John Gray – Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus, Mars et Vénus sous la couette, etc.
Coup de vieux pour Homo sapiens Un texte d'Alain Labelle C’est un véritable tremblement de terre qui secoue aujourd’hui le monde de l’anthropologie. Non seulement cette découverte fait reculer notre entrée en scène sur la surface de la Terre, mais elle montre aussi que des changements dans notre biologie et nos comportements sont apparus dans tout le continent africain, et pas seulement en Afrique de l'Est. Cette découverte représente la racine même de notre espèce, l'Homo sapiens le plus vieux jamais trouvé en Afrique ou ailleurs. Les fossiles, notamment une face humaine et une mandibule, ont été découverts lors de fouilles réalisées en 2004 sur le site de Jbel Irhoud dans le nord-ouest du Maroc. L’équipe d’anthropologues menée par le Français Jean-Jacques Hublin a été très surprise de constater que le visage d'un de ces premiers Homo sapiens ressemblait à celui « de quelqu'un que l'on pourrait rencontrer dans le métro ». Toutefois, sa boîte crânienne était encore assez différente de celle de l'homme actuel.
Origines de l’islam : ses racines païennes matriarcales – les 3 déesses de la Kaaba Aujourd’hui encore, les fouilles archéologiques sont quasi-interdites en Arabie Saoudite, à croire que cela en dérangerait certains. Source : Dr.Jawad Ali dans son livre «L’histoire des arabes avant l’Islam» partie 5,page 223 L’arrivée du patriarcat en Arabie Le patriarcat s’est installé progressivement par la guerre à partir du IVème millénaire avant Jésus-Christ, et semble commencer à Sumer en Mésopotamie. Paganisme matriarcal : les 3 déesses-mères de l’Arabie pré-islamique, Al-Uzza, Allat et Manat L’évolution des différents types de mariages arabes pré-islamiques témoigne de la patriarcalisation progressive de la péninsule arabique. Matriarcat bédouin : statut élevé et liberté sexuelle de la femme arabe avant l’islam Le croissant lunaire, symbole de la déesse primordiale L’étoile et le croissant, aujourd’hui vus comme des symboles de l’Islam, ont longtemps été utilisés en Asie Mineure et par certains peuples turcs, avant l’arrivée de l’Islam. Les 3 déesses de La Mecque Le culte des pierres
Des fourmis viennent à la rescousse d’une plante attaquée Fourmi attrapant une larve de chrysomèle sur une tige de douce-amère. © T. Lortzing. Il y a quelques mois, j’ai évoqué sur ce blog le cas d’une plante américaine, une ancolie qui, en engluant de petits insectes, attire vers elle des bestioles carnivores. Toutes les plantes n’ont cependant pas ces nectaires. Encore fallait-il vérifier que le mutualisme existait vraiment, c’est-à-dire que la présence de fourmis réduisait par la suite les attaques menées contre le végétal. Peut-être ladite stratégie était-elle plus profonde que cela… C’est la conclusion à laquelle sont parvenus les chercheurs au terme d’une seconde expérience au cours de laquelle ils se sont aperçus que, si les fourmis ne s’attaquaient pas aux chrysomèles adultes, elles s’en prenaient… à leurs larves, les attrapant et les emmenant dans leurs fourmilières ! Pierre Barthélémy (suivez-moi ici sur Twitter ou bien là sur Facebook) Lire aussi : Signaler ce contenu comme inapproprié
Cheddar man D’après une analyse d’ADN par une équipe de chercheurs, Cheddar Man le premier homme britannique serait noir. C’est en 1903 à la fin de la dernière période glaciaire, que le squelette de Cheddar Man, a été retrouvé dans le sud-ouest de l’Angleterre. Vivant il y a 10 000 ans, des analyses avaient révélé que l’ancêtre des britanniques avait la peau pâle et les cheveux blonds. Cependant, de récentes recherches sur son ADN effectuées par un groupe de chercheurs du Musée d’histoire naturelle de Londres, ont dévoilé que Cheddar Man avait en réalité la peau noire, les yeux bleus et les cheveux bouclés et foncés. Cette découverte s’est faite grâce à la qualité de l’ADN qui a bien été conservé depuis toutes ces années, ainsi que les nouvelles techniques de séquençage du génome qui ont permis de déterminer l’apparence physique du vieil homme. En effet, la chercheuse Selina Brace a creusé un trou de deux millimètres dans son crâne, afin de prélever quelques milligrammes de poudre d’os. Commentaires