Fauxtographie : l'Histoire manipulée Vous ne serez pas surpris si je vous dis que l’Homme n’a pas attendu l’existence de Photoshop pour manipuler les photographies. Superposition et suppression étaient rendues possibles à grands coups de ciseaux, gouache, encre de Chine, aérographie, etc. et ce dès 1860, comme le montre l’intégration de la tête d’Abraham Lincoln sur le corps de John Calhou, ou encore cette photographie du Général Ulysse Grant au front avec ses troupes, résultat d’un montage de 3 photographies différentes. La photographie de droite représentant le général Ulysse Grant est le résultat d’un montage des trois photographies de gauche (prisonniers confédérés, le général Alexander Cool sur son cheval et une photographie du général Grant) Un bien précieux outil qui a fait et fait le bonheur des puissants de ce monde et dont l’utilisation à travers l’Histoire a inspiré d’intéressants projets. Au fil de ses recherches, Zhang Dali découvre un univers de propagande beaucoup plus complexe qu’il ne l’imaginait.
Non, Mark Zuckerberg n'est pas un reptilien et il a dû (hélas) le faire savoir - Politique Dans notre top des théories conspirationniste les plus farfelues, celle selon laquelle l'humanité est dirigée par des reptiliens tient une bonne place. Mais parce qu'elle est très répandue, Mark Zuckerberg lui-même a dû y répondre. La plaisanterie peut-elle cesser ? Merci de bien le noter, Mark Zuckerberg veut vous faire savoir clairement qu’il n’est pas un lézard déguisé en humain. Le PDG de Facebook a donné récemment son premier Live au cours duquel il s’est installé face caméra pour répondre aux questions que lui posaient en direct les internautes présents lors de la diffusion. Après avoir lu à haute voix la question, Zuckerberg finit par rétorquer, un peu ahuri : « Je vais devoir répondre simplement par non ». Il ajoute que la question était particulièrement absurde avant de retourner à des sujets sérieux. Ces fantasmes prennent parfois des proportions bizarres. La théorie qui mêle X-Files, l’antisémitisme, Docteur Who, et la crétinerie Web, sociétés et illusions Lire
- Désinformation et rumeur : nous sommes notre pire ennemi ! La rumeur : parler plus pour dire moins – ©kalexanderson via flickr.com en CC Jamais le citoyen n’a disposé d’autant de moyens de s’informer, à un coût aussi faible. Pourtant, les rumeurs et la désinformation la plus grossière se diffusent dans la société, avec une facilité inquiétante, comme en témoigne la dernier complotisme de Charlie Hebdo. Des chaînes d’information en continu, des milliers de sites d’actualité en ligne, des dizaines de bases de données officielles (INSEE, Légifrance, l’INA…), des bibliothèques en ligne gratuites (Persée, Gallica etc.)… les moyens de s’informer facilement sont parvenus à un niveau de profusion inédit dans l’histoire de l’Humanité. Wikipédia qui – en dépit des manipulations dont elle est l’objet régulièrement – reste une source globalement fiable. Un progrès considérable qui met la connaissance à la portée du plus grand nombre, même si cela n’arrange pas les finances des éditeurs et libraires. Alors, d’où vient ce recul apparent de l’esprit critique ?
Marina Joyce, la youtubeuse que ses fans croient séquestrée Marina Joyce est une jeune fille de 19 ans, pétillante, qui connaît le succès sur internet grâce à ses idées beauté, sa vie qu'elle raconte à ses fans. Ces derniers sont nombreux. Très nombreux : 250 000 sur Twitter, et des vidéos qui dépassent les 3 millions de vues sur Youtube. Mais Marina Joyce connaît actuellement la rançon du succès, celle de voir sa vie lui échapper et le contrôle de son image lui glisser entre les mains. « Help me... » Jusqu'à décortiquer une vidéo en particulier, postée le 22 juillet, où l'on voit Marina dans un jardin, le sien certainement, vanter les mérites d'une marque de vêtements, et montrant une robe de leur confection. Bien sûr, on ne sait pas tellement si elle dit « Help me ». Des bleus sur le corps ? Mais ses admirateurs ne l'entendent pas de cette manière et vont aussi se plonger dans les photos publiées par la youtubeuse. « Tu ne vas pas bien, ça ne va clairement pas bien » L'État islamique accusé Et s’ils avaient raison ?
Les 3 commandements du monde de l'intox, selon Christian Harbulot On dit beaucoup que nous sommes en guerre. Dans son dernier livre «Fabricants d’intox», le directeur de l’école de guerre économique Christian Harbulot évoque l’histoire de la tromperie, les grands épisodes de la désinformation, les questions que cette «guerre» pose aux démocraties. L’auteur précise pour Géopolis quelques grands commandements du monde de l'intox. Et si cette guerre était plus présente qu’on ne le pense? Sur papier comme sur tous les écrans du monde, cette bataille n’est autre que la guerre de l’information, affirme Christian Harbulot. L’entreprise est risquée. Dans son ouvrage, il évoque l'un des processus par lequel l’intox a pris son essor. Selon lui, la mise en scène de l’action est aujourd’hui un fait quasi quotidien. Cela on le savait, mais éclairer l’histoire de la sorte aboutit au premier commandement du monde du mensonge. Guerre et information on le sait, ne font pas bon ménage. Soit. Dans une telle complexité, le journalisme joue un rôle essentiel.
La Palestine rayée de Google Maps ? Pas vraiment LE MONDE | • Mis à jour le | Par Adrien Sénécat « Selon Google Maps, la Palestine n’existe plus ! » De nombreux internautes ont relayé ces derniers jours une rumeur affirmant que la mention « Palestine » aurait récemment été rayée des cartes de Google Maps, laissant seulement celle d’Israël. Tout est parti d’un message sur le site du Forum des journalistes palestiniens, un collectif de journalisme basé à Gaza, le 3 août. De nombreux sites internet lui ont ensuite emboîté le pas, comme le site de propagande russe Sputniknews. Un simple coup d’œil à Google Maps permet de confirmer l’absence du mot « Palestine » de la carte. En revanche, cette situation n’est pas nouvelle, comme l’a rappelé le Washington Post. « Il n’y a jamais eu de mention “Palestine” sur Google Maps, cependant nous avons découvert un bug qui a fait disparaître les mentions “Cisjordanie” et “bande de Gaza” », a précisé Elizabeth Davidoff, une porte-parole de Google, au site Dailydot.
theconversation Théories du complot, rumeurs, emprises et recrutement terroristes via le Web forcent à s’interroger sur les pratiques médiatiques informationnelles en ligne : comment s’informe-t-on, qui croit-on spontanément ? Et surtout, quels sont les usages des plus jeunes ? Comment leur donner les outils critiques, numériques, techniques qui puissent leur donner la distance nécessaire, la capacité d’identifier les sources qui sont fiables et celles qui ne le sont pas ? L’école, qui fait jeu égal avec les pratiques écraniques des enfants et des adolescents en nombre d’heures quotidiennes, conserve un rôle primordial pour accompagner les élèves. En maternelle, travailler sur les genres télévisuels Dès la maternelle, en grande section, un travail peut être réalisé sur les genres télévisuels, la télévision demeurant un média de prédilection pour les petits. Des programmes pour le premier degré Ce sont deux objectifs importants. Expériences collaboratives au collège Rapport au savoir au lycée
Pendant 50 ans, l'industrie a fait croire que le sucre était sans danger C'est l'histoire d'une magouille qui a façonné notre vision de l'alimentation - et peut-être provoqué une catastrophe sanitaire. D'après une étude relayée par le New York Times lundi, l'industrie du sucre a payé des scientifiques dans les années 1960 pour qu'ils minimisent son rôle et incriminent, à la place, les graisses dans les maladies cardiovasculaires. Ce qu'ils ont fait. Dans son étude publiée dans la revue JAMA Internal Medicine, Stanton Glantz, chercheur à l'Université de Californie à San Francisco, révèle que la Sugar Research Foundation, connue sous le nom de Sugar Association, a payé trois scientifiques de Harvard l'équivalent de 50 000 dollars - 44 000 euros - pour publier en 1967 une étude atténuant le rôle du sucre dans les maladies cardiaques. "Couvrir du mieux possible" le rôle du sucre Ladite étude a été publiée dans la prestigieuse revue New England Journal of Medicine, indique Stanton Glantz.
Savoirs CDI: Désinformation : de la médiatisation à l'éthique de l'information Cette séquence est proposée par Florian Reynaud, professeur documentaliste au collège Arthur Rimbaud d'Aubergenville (académie de Versailles). Elle a pour objectif de développer chez les élèves des connaissances sur le phénomène de la désinformation, comprise comme une notion, avec une volonté de partir de ce phénomène pour aborder les notions de médiatisation et d'éthique de l'information. Rédaction : Florian Reynaud, Christine Bretton, Marie NallathambyPour le Bureau national de la FADBEN : contact[at]fadben.asso.fr Contexte Cette séquence est proposée en collège à des classes de 3ème, dans un établissement classé APV. Préalable Afin de préparer cette séquence, nous avons pris appui sur le Wikinotions Info-doc [3], développé depuis 2007 d'après les travaux didactiques d'Ivana Ballarini et Pascal Duplessis sur les savoirs spécifiques en information-documentation [4]. Ainsi pour la désinformation Niveau de formulation débutant : La désinformation concerne une information mensongère.
Blocage de Google, OVH et Wikipedia : « on ne cherche pas à vous cacher la vérité » assure Orange L’épisode du blocage de Google, OVH et Wikipedia soulève de nombreuses questions. Interrogée en fin de matinée, Orange a expliqué l’incident par une « erreur humaine ». Nous sommes revenus à la charge auprès de l’opérateur. C’est peu de le dire, les effets de ce « fail » ont été particulièrement douloureux : tous les abonnés Orange qui tentaient de se rendre sur Google.fr (ou Wikipedia.fr ou OVH) étaient redirigés automatiquement sur la page du ministère de l’Intérieur. Pour mémoire, c’est un décret de février 2015 qui a rendu concrètement possible cette mesure administrative, en ce sens où pas un seul juge n’intervient a priori pour décider du blocage. Cette liste n’est pas publique. Une actualisation de la liste noire qui s’est mal passée Contactée à nouveau, Orange patine un peu dans le flou : « à un moment donné, il y a une intervention humaine qui a provoqué l’erreur. Des détails, mais pas trop Un parfait épouvantail Marc Rees
Identité numérique et Internet responsable NIVEAU / DUREE / CADRE : 6e ou 5e / 2 séances de 2 heures / CDI + une salle Dans le cadre de l'éducation aux médias et à l'information (EMI) et à l'occasion de la Semaine de la Presse, une séquence est proposée aux élèves de 6e ou 5e afin de prendre du recul par rapport à ce qu'ils entendent, lisent et voient quotidiennement via les médias. Cette séquence répond à un besoin d'aiguiser l'esprit critique des élèves face au crédit qu'ils accordent à de nombreuses publications sur le web et contribue ainsi au parcours citoyen de chacun. Objectifs généraux Développer l’esprit critique face à l'information et son traitement. Objectifs documentaires Évaluer l'information Crédibilité d'une source Notions Média Information/Désinformation Objectivité/Subjectivité Séance 1 En classe entière : - Présentation de la séquence et de ses objectifs - Brainstorming sur les notions abordés : média, information/désinformation/mésinformation. En demi-groupe : Sujet 1 : 5mn37 à 7mn09 Sujet 2 : 7mn21 à 8mn36 Séance 2
Internet : outillez vos ados contre les théories du complot Entre le fromage et le dessert, vous manquez d'en avaler votre langue. Votre enfant vous explique doctement que l'attentat contre « Charlie Hebdo » a été commandité par les Illuminati. Et comment peut-il proférer une telle ânerie ? La réponse est pire encore : « J'ai vu une vidéo sur YouTube. » Rassurez-vous (un peu), il n'est pas seul : un jeune Français sur trois croit à l'existence d'une société secrète qui dirigerait le monde, selon un sondage OpinionWay… Et les réseaux sociaux pullulent de théories conspirationnistes dont les ados font leur miel. Au point que le ministère de l'Education nationale, quotidiennement confronté à ce mélange désarmant de mise en doute et de crédulité des élèves, a organisé hier une première journée de réflexion sur ce thème. Il ne faut pas laisser dire Si votre ado remet tout en cause et par-dessus toute l'évidence, c'est normal : cela fait partie de la construction de son identité. VIDEO. Sachez repérer une thèse conspirationniste 2. 3. 4. 5.
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