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La Blockchain libère les "entraves" de l'économie collaborative

La Blockchain libère les "entraves" de l'économie collaborative
Tout comme Internet a réinventé la distribution de l'information, la technologie Blockchain devrait transformer la façon de gérer les transactions, les contrats, et plus généralement la notion de confiance sur les réseaux sans tierce partie. Banques, notaires, assureurs, mais aussi les plateformes telles qu'Uber ou Airbnb seraient impactés par cette nouvelle disruption. Cette technologie, qui sous-tend les crypto-monnaies comme le Bitcoin, fournirait une alternative crédible à l'infrastructure procédurale, organisationnelle et technologique indispensable au maintien de la confiance à l'échelle institutionnelle avec des conséquences profondes. « La confiance est une composante essentielle du fonctionnement de nos sociétés », explique Philippe Boyer, directeur de l'innovation à la Foncière des régions. « La confiance repose aussi sur des éléments objectifs : diplôme, réputation, références... La neutralité d'algorithmes incorruptibles Un protocole pour des usages en communs La grogne monte. Related:  Comprendre le monde

L'âge du collaboratif Qui n'a jamais été sollicité pour une campagne de financement participatif ? Qui ne s'est pas vu vanter par des proches la simplicité d'utilisation d'Airbnb pour ses vacances ou celle de BlaBlaCar pour un trajet longue distance ? L'explosion des pratiques collaboratives a révolutionné nos façons de consommer, de voyager ou de réaliser des projets. Le partage et le collaboratif semblent destinés à façonner le monde de demain. D'abord, parce que, prenant acte de la crise du modèle productiviste et de la remise en cause du paradigme de la croissance, nous sommes décidés à prendre les choses en main à notre échelle, à nous organiser pour faire ou construire nous-mêmes avec nos pairs. Mais avec un peu de recul, nous avons aussi un bon aperçu des menaces que l'économie collaborative amène avec elle en matière fiscale et sociale. C'est que l'économie collaborative est encore adolescente. Or, pour faire des choix pertinents, il faut savoir de quoi on parle. Commenter cet article

Une étude américaine renforce les soupçons d’un lien entre cancers et téléphonie mobile LE MONDE | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart Ce ne sont pour l’heure que des résultats partiels, mais ils sont de mauvais augure. Le National Toxicology Program (NTP) américain a mis en ligne, jeudi 26 mai au soir, la première partie d’une étude toxicologique de grande ampleur, suggérant un lien entre deux cancers rares et l’exposition à des radiofréquences de 900 MHz, modulées selon deux normes de téléphonie mobile : GSM et CDMA. Le NTP, un programme de recherche américain associant plusieurs agences publiques, n’a pas lésiné sur les moyens. « C’est la plus vaste étude de ce type conduite à ce jour sur le sujet », dit le toxicologue Christopher Portier, ancien directeur-adjoint du NTP. Effet différencié en fonction du sexe Pour les deux normes d’émissions testées (GSM et CDMA), les résultats indiquent une incidence des deux cancers qui croît globalement avec le niveau de rayonnement reçu par les animaux. Cet effet différencié en fonction du sexe est inexpliqué. Pour M.

John Hennessy : «Le défi majeur est d’apprendre à apprendre tout au long de la vie» LE MONDE | • Mis à jour le | Propos recueillis par Emmanuel Davidenkoff et Laure Belot Surnommé par Marc Andreessen, fondateur de Netscape, « le parrain de la Silicon Valley », John Hennessy, 63 ans, quittera en septembre la présidence de l’université Stanford (Californie) qu’il occupe depuis seize ans. Sous son impulsion, l’université californienne a conquis la première place mondiale dans les classements internationaux. En tournée européenne pour promouvoir le fonds de 700 millions de dollars (636 millions d’euros) qu’il vient de lancer avec Philip Knight (Nike) pour attirer à Stanford la « nouvelle génération de leaders mondiaux », il explique comment l’université qui vit naître Google, Snapchat, Instagram ou LinkedIn, essaie d’anticiper les besoins d’un marché de l’emploi rendu imprévisible par la fulgurance des évolutions technologiques. Vous avez placé les approches interdisciplinaires au cœur de tous vos cursus. Un dirigeant doit bien sûr avoir un domaine d’expertise. Absolument.

Luc Ferry : "La révolution transhumaniste" Résumé : Comprendre et prendre conscience de la nature exacte des révolutions économiques, scientifiques et médicales en cours, mais aussi des bouleversements éthiques, spirituels et métaphysiques dont ces nouvelles technologies sont porteuses : voici le but de cet ouvrage. " Ne croyez surtout pas qu'il s'agisse de science-fiction : 18 avril 2015, une équipe de généticiens chinois entreprenait d'"améliorer' le génome de quatre-vingt-trois embryons humains. Jusqu'où ira-t-on dans cette voie ? Sera-t-il possible un jour (bientôt ?

Sélection scientifique de la semaine (numéro 219) © Dariusz Sankowski. – Ces automobilistes morts d'avoir trop fait confiance à leur GPS... (en anglais) – Une intelligence artificielle peut-elle créer une œuvre artistique ? – Etes-vous prêt(e) à vous laisser ouvrir le ventre par un robot chirurgien ? – Pourquoi les écrans devant lesquels nous passons tant de temps sont-ils incapables de restituer certaines nuances de couleurs ? – Astronomie : bien des journaux se sont enflammés à l'annonce de la découverte de trois exoplanètes proches et "potentiellement habitables". – Une expérience montre que sur Mars la froide, l'eau peut être bouillante et sculpter le relief. – Quelle est la part du réchauffement climatique et d'El Niño dans les dizaines d'incendies qui ravagent la province canadienne de l'Alberta ? – Petite liste des grandes catastrophes auxquelles vous avez pour le moment échappé. – Le lac Maracaibo, au Venezuela, est l'endroit du monde que la foudre préfère. – Apprendre à jouer aux échecs vu comme une expérience de neuroscience...

#VivreAvec : Comment vivre avec la menace terroriste ? Une journée spéciale sur Le Monde.fr LE MONDE | • Mis à jour le | Par Camille Bordenet Vivre avec la menace terroriste est une réalité qui s’impose peu à peu à nous, à mesure que la liste des villes frappées par des attentats s’allonge : Paris, Tunis, Bamako, Ouagadougou, Ankara, Grand Bassam, Bruxelles, Lahore... Sans avoir eu le temps d’en prendre conscience, nous l’avons tous ressenti : quelque chose, en nous, a bougé. Nous sommes entrés dans une période nouvelle où notre société se sent menacée – le gouvernement parle même de « guerre » –, ce que les générations nées après la guerre d’Algérie (44 millions d’habitants sur les 66 millions de Français) n’avaient jamais connu. Mais comment composer avec ça ? Avec une société blessée, vulnérable. Oui, la menace est là, et nous apprenons à vivre avec. « Alors maintenant, on fait quoi ? S’arrêter, le temps d’une journée, pour observer ce que nous traversons et ce qui nous traverse. Retrouvez tous nos débats et venez poser vos questions, vendredi 1er avril, sur Le Monde.fr :

«Une taxe sur les transactions financières pourrait remplacer tous les impôts actuels» Dans son dernier ouvrage*, Marc Chesney dresse un parallèle entre la Première Guerre mondiale et la crise financière de 2008. Pour le professeur de finance de l’Université de Zurich, une société civilisée vacille dans les deux cas. Aujourd’hui, une aristocratie financière a pris le pouvoir au détriment du reste de la population, dénonce-t-il, tout en proposant des solutions. Le Temps: Vous comparez la crise financière et la Première Guerre mondiale, n’est-ce pas exagéré? Marc Chesney: Il s’agit uniquement de comparer l’Europe de 1914 à celle d’aujourd’hui. Lire aussi: En Suisse, les inégalités de revenu sont moins flagrantes qu’ailleurs Le nombre de chômeurs dans le monde a augmenté d’environ 60 millions par rapport à 2007. – Vous le dites, la croissance frémit. – La chute des prix du pétrole explique principalement ces frémissements de croissance. – En apparence effectivement. Lire aussi: L’éloge de la rupture économique de Philippe Aghion – Tant mieux. – La question portait sur UBS…

Les racines de l’État islamique Loulouwa Al Rachid est post-doctorante au sein du European Research Council Wafaw (When Authoritarianism Fails in the Arab World) et docteure associée au Centre de recherches internationales de SciencesPo Paris. Ses recherches portent sur l’Irak et l’autoritarisme baasiste. Elle a soutenu en 2010 une thèse de science politique intitulée : L’Irak de l’embargo à l’occupation : dépérissement d’un ordre politique (1990-2003). En parallèle, elle effectue des missions de conseil pour des think tanks et a notamment été l’analyste référent sur l’Irak au sein de l’International Crisis Group (2001-2006 et 2009-2011). Matthieu Rey est maître de conférences au Collège de France (Chaire d’histoire contemporaine du monde arabe), agrégé d’histoire, arabisant et chercheur au sein du European Research Council Wafaw (When Authoritarianism Fails in the Arab World). Sa thèse porte sur une comparaison des systèmes parlementaires en Irak et en Syrie entre 1946 et 1963.

Intelligence Artificielle et Transhumanisme – Transhumanisme, Post-Humanisme, Immortalité, Neuroscience, Sciences Cognitives, Ethique, Bioéthique, Génétique, ADN, Thérapie Génique, Implants, Nanotechnologies, NBIC, Biotechnologies, Intelligence Artificiel Comment les algorithmes de Parcoursup fonctionnent-ils ? « Gilets jaunes » : la mauvaise foi d’un tract qui dénonce ce que l’Etat prend, mais oublie ce qu’il distribue « La taxe du carburant n’est pas le seul problème ! » Au-delà de la fiscalité du diesel, c’est l’ensemble des prélèvements de l’Etat que dénonce un tract à l’adresse des « gilets jaunes » partagé des dizaines de milliers de fois sur Facebook depuis sa publication le 17 novembre. Cet argumentaire pose plusieurs problèmes. 1. Les carburants taxés à 60 % ? Selon le tract, pour un plein de 70 euros, 42 euros sont « pour l’Etat », soit environ 60 %. La TICPE (taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques), principal impôt sur les carburants, représentait autour de 34 milliards d’euros en 2018. Par ailleurs, le niveau des taxes sur l’essence est supérieur à 50 % partout en Europe. Lire aussi Prix du carburant : la France n’est pas championne d’Europe des taxes 40 % de votre salaire « pour l’Etat » : c’est plus compliqué Le tract cite l’exemple d’un salaire net de 1 700 euros, qui correspondrait à un « vrai salaire de 2 800 euros », dont 40 % iraient « à l’Etat ». 2.

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