Les dangers du web pour les jeunes : fake news ou vrais risques ? Cet article est publié dans le cadre de la deuxième édition du Festival des idées, qui a pour thème « L’amour du risque ». L’événement, organisé par USPC, se tient du 14 au 18 novembre 2017. The Conversation France est partenaire de la journée du 16 novembre intitulée « La journée du risque » qui se déroule à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Une classe de seconde. – Adrien : Déjà, je lui dis : « Ne te suicide même pas ». L’anecdote ne rassurera aucun parent ou adulte. Quels dangers d’Internet ? Malgré cette omniprésence du suicide dans les discours des jeunes, celui-ci ne fait pas partie des « grands risques » associés à leurs cyberpratiques. Quels sont alors ces grands risques associés au cyberespace pour les jeunes ? Pourquoi naviguer malgré les risques ? Hormis l’aspect divertissement (vidéos, jeux) et le soutien au travail scolaire, les pratiques numériques contribuent en effet à l’alimentation d’une sociabilité juvénile numérique.
Cyberviolence : « la majorité des jeunes est concernée » | Veille documentaire Un collégien sur cinq est touché par la cyber-violence révèle une enquête du ministère de l’Education. Décryptage avec Catherine Blaya, présidente de l’Observatoire international de la violence à l’école, et professeure en sciences de l’éducation à l’ESPE de Nice. Selon l’enquête de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP), 18% des collégiens déclarent avoir été victimes de la cyber-violence en 2013 : faut-il s’en inquiéter et pourquoi ? C’est un impératif ! Comme pour le harcèlement « traditionnel », les conséquences de la violence par SMS ou sur Internet peuvent être très graves.
Le selfie chez les adolescents et les jeunes adultes Sommaire Qu'est-ce que le selfie ?Existe-t-il une typologie ?A qui s'adresse le selfie ?Comment expliquer ce phénomène ? Quels changements dans la manière de communiquer ? Qu’est-ce que le selfie ? Le mot selfie (de l'anglais self, « soi ») serait apparu en 2002 en Australie sur le site de média ABC Online et en 2004 sur des sites comme Flickr ou Myspace, avant d'être théorisé, un an plus tard, par un certain Jim Krause, dans un manuel pratique de photographie. Un peu d'histoire L’autoportrait n’est pas un phénomène nouveau, nombre de peintres et photographes se sont prêtés à cet exercice. Les chiffres Instagram compte plus de 60 millions de publications taguées “selfies” et plus de 170 millions avec le tag “me”. Selon une étude parallèle menée par Ipsos, parmi les 14-18 ans, neuf adolescents sur dix utilisent leur smartphone en guise de boîtier photographique, d'où une pratique exponentielle du selfie (62 %). Existe-t-il une typologie ? Le corps du photographe A qui s'adressent- ils ?
Les jeunes et l’information : une étude du ministère de la Culture vient éclairer les comportements des jeunes en matière d’accès à l’information Dans un contexte de profondes transformations des modes de production, de diffusion et de consommation de l’information, la Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC) du ministère de la Culture a souhaité disposer d’un diagnostic approfondi sur les pratiques de consommation de l’information par les jeunes générations (15-34 ans). Pour ce faire, elle a confié le soin à Médiamétrie de produire une analyse de ces pratiques. L’étude constate que les jeunes sont plus équipés en terminaux mobiles que la moyenne (les 15-34 ans sont 89,9 % à détenir un smartphone, contre 69,2 % des 15 ans et plus)[1] et davantage connectés (97 % des 15-34 ans ont accès à Internet, contre 93% de l’ensemble de la population).[2] Les jeunes sont d’importants consommateurs de contenus d’information en mobilité. - 71% des 15-34 ans consultent quotidiennement l’actualité via les réseaux sociaux, ces derniers étant, pour cette génération, le premier mode d’accès à l’information.
92% des étudiants préfèrent lire sur un support papier plutôt que sur tablette L’enquête d’une linguiste américaine révèle que les étudiants préfèrent toujours le support papier pour leur lecture aux livres numériques, tablettes et téléphones portables. Le papier n’est pas mort - du moins, pas encore! C’est ce que révèle une enquête menée par Naomi Baron, une professeur de linguistique à l’université américaine de Washington, et repérée par NBCnews. «Il y a vraiment une composante physique, tactile, à la lecture» Les recherches ont été menées dans le cadre de l’écriture du livre Les mots à l’écran: le sort de la lecture dans un monde digital(Words onscreen: the fate of reading in a digital world, ndlr) qui explore les effets de la technologie sur la lecture et l’apprentissage à travers le monde. «Il y a vraiment une composante physique, tactile, cinétique, à la lecture», explique Naomi Baron dans une interview au magazine américain New Republic. «J’ai une sensation d’accomplissement quand je finis un livre et j’ai envie de le voir sur une étagère»
Culture et pratiques numériques juvéniles : Quels usages pour quelles compétences ? 1Dans les sociétés contemporaines, les technologies de l’information et de la communication (TIC) modifient en profondeur les rapports qu’entretiennent les individus entre eux, aussi bien dans leur vie professionnelle que dans leur vie personnelle. Les jeunes générations semblent vivre ces mutations de manière plus rapide et plus intense que les autres classes d’âge. Entre 12 et 17 ans, les adolescents passent en moyenne 16 heures sur internet chaque semaine, contre 14 heures devant la télévision (Crédoc, 2010). 2Après une définition sociologique de la « jeunesse » et de la notion de « culture numérique », nous montrerons comment les jeunes utilisent les nouveaux médias dans le but de créer une sociabilité communautaire et de se construire une ou plusieurs identités via le réseau. 3Par définition, la jeunesse est une période de passage entre l’adolescence et l’âge adulte, une catégorie muable. 1.1. 1. 2. 1) Une forme originale de relation aux autres 2.1. 2.2. 4.1. 4.2.
Twitch : comment les gamers révolutionnent la manière de faire de la pub ? Plus engagés que partout ailleurs, les gamers sont désormais pris très au sérieux par les marques. Elles ont raison ! Retour sur le succès fulgurant de Twitch, la plateforme sociale dédiée au streaming live de jeux vidéo. Par Fabien Gaetan, planneur stratégique chez We Are Social. En septembre 2015, le célèbre présentateur TV américain Jimmy Kimmel donnait son point de vue sur Twitch, une plateforme sociale dédiée au streaming live de jeux vidéo, expliquant son incompréhension devant ce phénomène décrit comme le « paroxysme de l’inactivité, la solitude et la perte de temps ». Twitch est une plateforme sociale et interactive de « live streaming » de jeux vidéo, créé en 2011. Plus qu’un tremplin de la culture gaming et des jeux vidéo, Twitch a radicalement changé la manière dont les communautés échangent, créent et communiquent ensemble. Contrairement aux idées reçues, les jeux vidéo sont, depuis leurs débuts, inclus dans une dynamique sociale et communautaire forte. Le futur de Twitch
Enquête : les jeunes et la lecture La lecture, une activité qui serait délaissée par les jeunes ? Rien n’est moins sûr, si l’on en juge par une étude réalisée par l’institut Ipsos pour le Centre national du livre (CNL) auprès d’un échantillon de 1500 jeunes âgés de 7 à 19 ans. Les résultats de cette enquête, qui ont été dévoilés le 28 juin, permettent de dresser, à rebours des idées reçues déclinistes, un état des lieux précis et documenté de la lecture chez les jeunes. « Non seulement les jeunes lisent, mais ils aiment lire ! », se réjouit Vincent Monadé, président du Centre national du livre. Non seulement les jeunes lisent, mais ils aiment lire ! Premier enseignement : la lecture reste une activité « importante » chez les jeunes, qu’elle soit prescrite dans le cadre scolaire (89%) ou librement choisie dans celui des loisirs (78%).
1- Addiction aux réseaux sociaux: Pourquoi Facebook et Instagram font-ils de nous des losers? RÉSEAUX SOCIAUX - Sur Facebook et Instagram, on ne montre que les bons côtés de la vie, des morceaux choisis par nos soins. À quel point cette mise en scène peut-elle impacter négativement ceux qui en sont à la fois les spectateurs et les acteurs? Plages paradisiaques, hamburgers alléchants et soirées déjantées, voilà que ce l’on voit passer en quasi-permanence sur nos timelines Facebook et Instagram. Et pour cause, sur les réseaux sociaux, armes fatales du personal branding, on ne dévoile que ce l’on veut bien et en particulier ce qui est susceptible de faire saliver nos voisins virtuels. Ces mises en scène incessantes, celles des autres mais aussi les nôtres, peuvent-elles nous impacter négativement et nous rendre, au final, malheureux? Si ça se trouve, cette jeune femme s’emmerde profondément Instagram/sinsuco Le sentiment de solitude du spectateur accentué La vie rêvée des autres… Capture d’écran du dessin illustrant le billet de Marine Normand sur Retard Magazine © Roca Balboa