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ZOLA : THEORIE ET PRATIQUE DU NATURALISME

ZOLA : THEORIE ET PRATIQUE DU NATURALISME
Ces thèmes seront constamment déclinés par Zola tout au long de ses préfaces et de ses nombreux textes théoriques : « Posséder le mécanisme des phénomènes chez l'homme, montrer les rouages des manifestations intellectuelles et sensuelles telles que la physiologie nous les expliquera, sous les influences de l'hérédité et des circonstances ambiantes, puis montrer l'homme vivant dans le milieu social qu'il a produit lui-même, qu'il modifie tous les jours, et au sein duquel il éprouve à son tour une transformation continue.» Ces lignes du (1880) enferment toute la doctrine naturaliste. « Mais Zola n’est pas un réaliste, madame ! Dans L'Assommoir, même le langage ouvrier, dont Zola avait pourtant constitué, sur le terrain, un véritable lexique, est, à bien des égards, une création littéraire. Related:  Roman et réalitéMouvements littéraires et registres

Zola et le Naturalisme Principe de la séance Cette séance de présentation s’appuie sur le CDRom Le Musée imaginaire de Zola - Cadmos éditions. Elle peut faire l’objet d’une vidéoprojection de deux heures. Les débuts de Zola Après un échec au baccalauréat, il s’engage comme docker, puis comme commis chez Hachette. CF. a très vite une grande audience, écrivain reconnu, quand bien même il fait et fera scandale, - avec Thérèse Raquin puis l’Assommoir par exemple. ressort aussi de cette présentation initiale l’influence de la peinture sur l’écriture Zolienne Le projet de Zola S’inscrit au départ dans le prolongement de ses prédécesseurs. Il entend d’ailleurs rivaliser avec Balzac - il nourrit même le secret espoir de le détrôner - en réalisant le pendant de La Comédie humaine et en brossant le tableau de la société humaine : cf le sous-titre « Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire ». Le cycle des Rougon Macquart La naissance du cycle Dès 1868, le plan d’ensemble du cycle des Rougon est prêt.

LE SURRÉALISME e mot « surréalisme » a été choisi en hommage à Apollinaire. Celui-ci venait en effet de mourir (1918) et avait signé peu auparavant avec Les Mamelles de Tirésias un « drame surréaliste ». Depuis Alcools (1913), sa poésie aspirait par tous ses pores à , comme ces deux poèmes le clament expressément : Cet esprit nouveau est ce que la jeune génération issue du cataclysme de la Première guerre a décidé d'incarner sous le nom de Surréalisme. C'est dans son premier Manifeste qu'André Breton en propose la définition : Surréalisme, n. m. Automatisme psychique pur par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Questions : 2. Questions : Repérez les procédés qui donnent au texte sa solennité et son arrogance. 3. Du surréalisme, pourtant adepte du matérialisme, on a pu dire qu'il manifestait une nostalgie du sacré. 5.

BNF, Emile Zola, en affiches En 1868, Zola s'engage dans un grand projet : raconter "l'histoire naturelle et sociale d'une famille sous le second Empire", et son "épanouissement dans le monde moderne, dans toutes les classes". À travers la geste des Rougon-Macquart, il entend peindre un tableau réaliste de la société de son époque en procédant d'une manière qu'il théorisera plus tard dans Le Roman expérimental, mais qu'il développe déjà pour lui-même dans des notes sur "la marche générale" et "la nature de l'œuvre". En même temps, il cherche son style propre, "un souffle un et fort qui, s'élevant de la première page, emporte le lecteur jusqu'à la dernière" et se définit en se démarquant de ses aînés et modèles, Balzac, Flaubert et Goncourt : "Au lieu de l'analyse courante de Balzac, établir douze, quinze puissantes masses, où l'analyse pourra ensuite être faite pas à pas, mais toujours de haut." Les documents :

LE SYMBOLISME Nous assistons, en ce moment, m'a-t-il dit, à un spectacle vraiment extraordinaire, unique, dans toute l'histoire de la poésie : chaque poète allant, dans son coin, jouer sur une flûte, bien à lui, les airs qu'il lui plaît ; pour la première fois, depuis le commencement, les poètes ne chantent plus au lutrin. Jusqu'ici, n'est-ce pas, il fallait, pour s'accompagner, les grandes orgues du mètre officiel. Eh bien ! on en a trop joué, et on s'en est lassé. En mourant, le grand Hugo, j'en suis bien sûr, était persuadé qu'il avait enterré toute poésie pour un siècle; et pourtant, Paul Verlaine avait déjà écrit Sagesse; on peut pardonner cette illusion à celui qui a tant accompli de miracles, mais il comptait sans l'éternel instinct, la perpétuelle et inéluctable poussée lyrique.

Etude d'une oeuvre intégrale : Un coeur simple de Flaubert La séquence proposée s’adresse à une classe moyenne, voire faible. Elle prend place àprès une séquence portant elle aussi sur la nouvelle, d’une durée de 6 à 8 heures. Cette première séquence aurait pour objectifs de vérifier les compétences de lecture des élèves (observer, trier, mettre en relation, proposer des hypothèses, les vérifier, les réaménager) et de mettre en évidence les caractéristiques génériques (concentration des temps, lieux, système des personnages, chute) de la nouvelle. Le corpus proposé présenterait trois ou quatre nouvelles courtes, au dénouement inattendu amenant les élèves à procéder à une relecture et à prendre conscience du fonctionnement de la lecture. (cf par exemple, Iceberg de F. Objectifs. Un coeur simple sera étudiée dans une deuxième séquence car on propose ici une oeuvre plus difficile pour les élèves par ses thèmes, par son éloignement dans le temps, par son écriture. Durée. Déroulement de la séquence. 1. 2. Travail d’écriture intermédiaire : Objectifs :

LE NOUVEAU ROMAN Assis, vous étendez vos jambes de part et d'autre de celles de cet intellectuel qui a pris un air soulagé et qui arrête enfin le mouvement de ses doigts, vous déboutonnez votre épais manteau poilu à doublure de soie changeante, vous en écartez les pans, découvrant vos deux genoux dans leurs fourreaux de drap bleu marine, dont le pli, repassé d'hier pourtant, est déjà cassé, vous décroisez et déroulez avec votre main droite votre écharpe de laine grumeleuse, au tissage lâche, dont les nodosités jaune paille et nacre vous font penser à des œufs brouillés, vous la pliez négligemment en trois et vous la fourrez dans cette ample poche où se trouvent déjà un paquet de gauloises bleues, une boîte d'allumettes et naturellement des brins de tabac mêlés de poussière accumulés dans la couture.

Jules Bastien-Lepage Les foins Les foins "Petit-fils de Millet et de Courbet" selon Zola, Jules Bastien-Lepage s'est fait une spécialité des scènes agrestes, loin des mièvreries pastorales dont le Salon abondait. Les foins suscita l'enthousiasme de Zola, qui y voyait le chef d'oeuvre du naturalisme en peinture.On est en effet loin de la Sieste de Millet.

La querelle des Anciens et des Modernes | BNF ESSENTIELS Une célèbre querelle anime la fin du XVIIe siècle : au modèle antique, défendu par les « Anciens », s’opposent des formes nouvelles pratiquées par les « Modernes ». Au XVIIIe siècle, le combat penche nettement du côté des Modernes : le Louvre plus beau que le Colisée, Pascal plus profond que Platon, Boileau supérieur à Horace… On peut voir dans cette querelle une articulation spectaculaire du siècle de Louis XIV sur celui de Louis XV et la traiter comme un “événement”, ou n’en faire qu'un épisode de l'éternelle rivalité des générations, mais ce serait en limiter l'enjeu. La rivalité entre Versailles et Paris, la cour et la ville, s’affirme. Les écrivains survivants de la période classique – Boileau, Racine, La Fontaine, Bossuet ou La Bruyère – font partie de l'establishment et sont fidèles aux doctrines officielles de l’Académie française. EN SAVOIR PLUS> Voltaire, Le Mondain, Paris, 1736

Maylis de Kerangal : "Je pense que je n’ai pu écrire que parce que j’ai lu. Si je ne lis plus, j’écris moins ou je n’écris pas. Tout se passe ensemble" C’est dans le Colorado, lors de deux séjours en 1996-97 que Maylis de Kerangal se met à écrire. L’espace a toujours joué un rôle majeur chez elle, qu’il soit maritime ou portuaire comme dans son enfance, ou qu’il soit un ailleurs. La géographie tient une place à part dans son écriture, dans son imaginaire, et dans sa langue. Pour elle, à l’origine d’un roman, il y a toujours des « désirs très physiques, matériels. Et une envie d’espaces »... A partir de cette première expérience américaine, dont le fruit fut son premier roman en 2000, et nourrie de nombreuses lectures, elle a mis en place une pratique singulière et ritualisée qu’elle reproduit de livre en livre. Maylis de Kerangal parle aussi bien de la naissance d’un livre que de sa pratique, elle nous plonge dans le processus de création de ses romans et livre quelques secrets de fabrication à l’usage de tous.

LE PARNASSE En vérité, il y a de quoi rire d'un pied en carré, en entendant disserter messieurs les utilitaires républicains ou saint-simoniens. - Je voudrais bien savoir d'abord ce que veut dire précisément ce grand flandrin de substantif dont ils truffent quotidiennement le vide de leurs colonnes, et qui leur sert de schiboleth et de terme sacramentel. - Utilité : quel est ce mot, et à quoi s'applique-t-il ? Il y a deux sortes d'utilité, et le sens de ce vocable n'est jamais que relatif. Ce qui est utile pour l'un ne l'est pas pour l'autre. le plus élégant et le mieux coupé. Delphine de Vigan entre fiction et réalité Nous recevons aujourd'hui Delphine de Vigan pour son roman D'après une histoire vraie , paru chez JC Lattès, en lice pour les prix Goncourt et Renaudot. Un roman à cheval entre deux genres a priori opposés, le thriller et le récit de soi, qui joue avec la frontière entre le réel et la fiction, une frontière que Delphine de Vigan interroge aujourd'hui avec nous. Delphine de Vigan nous raconte les doutes qui peuvent assaillir l'écrivain face au succès, doutes qui sont au coeur de son dernier roman. Mais D'après une histoire vraie n'est pas seulement un récit de soi, une réflexion sur l'acte d'écrire, c'est aussi un roman qui interroge la frontière entre la raison et la folie, le normal et l'anormal et qui emprunte ainsi au genre du thriller et rend hommage à Stephen King. "L'écriture s'accompagne toujours d'une forme de doute essentiel, sur la nécessité d'écrire, la légitimité à écrire." "Un livre est toujours potentiellement le dernier." Sons diffusés :

LE ROMANTISME La Révolution a clos un siècle et commencé l'autre. Un ébranlement dans les intelligences prépare un bouleversement dans les faits; c'est le dix-huitième siècle. Après quoi la révolution politique faite cherche son expression, et la révolution littéraire et sociale s'accomplit. C'est le dix-neuvième. Romantisme et socialisme, c'est, on l'a dit avec hostilité, mais avec justesse, le même fait. Souvent la haine, en voulant injurier, constate, et, autant qu'il est en elle, consolide.[...]

Tu as oublié le pluriel dans ta deuxième phrase. 😄 by poireb Nov 7

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