[Intelligence Collective] La théorie de la Dissonance cognitive Par Philippe Mougel,Sociologue cognitif, chef de projet à Welience et par Aurélien Trioux, chargé de mission « Mobilité et Territoire », Octobre 2010 Léon Festinger (1993), qui fut un étudiant de kurt Lewin, trouva avec ses associés un article dans le journal local intitulé « La prophétie de la planète Clarion, lance un appel à la ville : Fuyez cette inondation ! ». Cette annonce prédisait que le monde serait englouti par une grande inondation à une date précise. Le groupe de croyants, menés par un gourou, s’était fortement impliqué dans cette croyance, ce qui indiquait un haut degré de conviction. Ainsi la dissonance entre l’annonce du déluge et son échec a été réduite par un travail de ré-interprétation des messages « divins » et par une intense activité de prosélytisme. Festinger a décrit comment l’individu rationalise ses cognitions pour expliquer ses conduites et pour éviter l’état de dissonance cognitive. - la première comme conséquence de décisions prises, - 1. - 2. - 3. - 4.
Réseaux et Communautés de pratique : Définition, fonctionnement et besoin de l’animateur - Le blog de sforcadet-lienzo.over-blog.com Aujourd’hui, tout le monde appartient à un réseau que cela soit d’anciens élèves, de sa ville, de son activité sportive ou de son métier. En entreprise, le réseau peut être plus formalisé et organisé de sorte à ce qu’elle gagne en compétitivité et en efficacité, on parle alors de Communautés de pratique. Le réseau est un lieu d’échange dans une logique de « Gagnant-Gagnant ». On fait partie d’un réseau car à un moment donné, nous avons vécu un moment fort, un projet avec d’autres personnes et que la confiance s’est instaurée. Le carnet d’adresse s’est rempli et il est quasiment le même que les autres membres du réseau. Le réseau vit parce que les gens se connaissent et s’entraident au nom d’un événement passé ou à venir. Il y a encore quelques années, le réseau était souterrain et implicite. Le développement des nouvelles technologies et des sites de réseaux sociaux ont permis l’émergence, la formalisation des réseaux et leur montée en puissance. Les réseaux peuvent s’interconnecter.
6 styles de leaders et leurs impacts sur leurs équipes de travail. Le leadership directif “Fais ce que je te dis” Cela pourrait être la phrase qui résume le leader directif. Très axé sur l’autorité et l’exécution immédiate de la tâche, il est moins sur les relations humaines et la vision globale. Vu comme le style de leadership archaïque, ce dernier est utilisé lors de crise, au moment où il faut des résultats concrets très rapidement ou encore avec certains collaborateurs plus “perturbateurs” (qui vont à l’encontre des consignes ou qui sont dans le présentéisme). Ce style ne peut pas être utilisé sur du long terme au risque d’impacter la motivation globale de l’équipe tout en créant une frustration latente et une perte de sens significative en leur travail. Le leadership chef de file Tout aussi minutieux que le leader directif, le leader-chef de file va donner le tempo aux équipes de travail. Il peut se montrer moins patient avec certaines personnes moins performantes. Le leadership participatif Le leadership visionnaire Le leadership coach
Les objectifs pédagogiques : guide pratique (2/3) Les objectifs pédagogiques : guide pratique (3/3) Un objectif pédagogique doit être exprimé avec précision et clarté, mais ce n’est pas suffisant : Pour être complet, un objectif pédagogique devrait comporter (« devrait », car dans la pratique, les objectifs pédagogiques comportent rarement tous ces éléments) : Un comportement observable (c’est-à-dire vérifiable de manière formelle) : le comportement est indiqué par le verbe dont l’apprenant est le sujet, par exemple :« être capable de remplacer un disque dur SATA défectueux par un disque en bon état ayant les même caractéristiques techniques »Des conditions d’exécution, précisant comment est effectuée l’action, par exemple :« en utilisant la documentation constructeur n° XY-385″Des critères de performances, qui précisent les limites d’acceptation de l’action effectuée, par exemple :« en moins de 30 minutes, et avec un taux d’erreur de moins de 5% » Quelques exemples d’objectifs pédagogiques précis et complets :
Quel modèle de leadership pour l'entreprise ? Publié le 11/07/2012 Attention, cet article a été publié le 11/07/2012. Ce dispositif d'archives vous donne accès à l'ensemble des publications du site FocusRH. Dans un livre blanc, Cornerstone Ondemand rappelle que le leadership en entreprise a considérablement évolué ces dernières années. La notion de leadership dans les entreprises a changé. Authenticité et communication Dans ce contexte, plutôt que de chercher à recruter de futurs leaders, le livre blanc invite les entreprises à les produire elles-mêmes. Des leaders ouverts à la collaboration Non contents de devoir inspirer leurs collaborateurs, les leaders de demain devront aussi être ouverts à la collaboration, dans un contexte où le travail en équipe sera davantage valorisé que la performance individuelle. Gérer la performance Yves Rivoal Crédits photo : Fotolia.com
Guide des bonnes pratiques linguistiques dans les entreprises Un guide sur le bon usage effectif du français au sein des entreprises a été développé par l’Office québécois de la langue française (OQLF), en collaboration avec la Délégation générale à la langue française et aux langues de France. Ce vademecum a été élaboré « de manière que les acteurs d’une entreprise puissent s’y référer, les mettre en œuvre, ou en demander la mise en œuvre [et en cherchant] à présenter ce que pourrait être une gestion explicite de l’ensemble des questions de langues, ce qui peut être défini comme une politique linguistique d’entreprise », pour reprendre les termes utilisés dans ce guide bonnes pratiques. La démarche proposée est structurée selon 4 grandes entrées : Intégrer les questions linguistiques dans la gestion courante de l’entrepriseGérer les compétences linguistiquesAssurer une communication interne adaptéeÉlaborer une communication externe adaptéeTraduction et outils de traitement des langues Sources Bonnes pratiques linguistiques en entreprise : Guide
"Géopolitique" des cultures managériales : comment les cultures nationales déterminent les cultures managériales | | CLES : Notes d'Analyse Géopolitique “Géopolitique” des cultures managériales “Après les relations humaines, l’espace de travail apparaît aux yeux des salariés comme un critère fondamental pour leur bien-être au travail”, remarque un sondage publié en mai 2011 par l’institut TNS Sofres pour l’Observatoire Actineo de la qualité de vie au bureau. Parmi d’autres observations, cette enquête démontre les réserves exprimées par les salariés français à l’égard des open spaces parfois encore appelés du joli nom français de “bureaux paysagers”. En effet, alors que le taux de satisfaction des salariés disposant d’un bureau individuel s’élève à 90 %, celui des employés travaillant dans un open space ne dépasse pas 63 %. Voici une douzaine d’années, Philippe d’Iribarne, directeur de recherche au CNRS, publiait un livre qui fit grand bruit avant de devenir un classique de la sociologie du travail et une référence incontournable du management : La logique de l’honneur. Le poids de l’histoire dans les habitudes managériales
QUELS SONT LES OBJECTIFS DE LA COMMUNICATION INTERNE? Les objectifs de la communication interne L’objectif de la communication interne peut-être défini à travers la problématique de demande et d’offre. D’une part, nous avons la demande du salarié, ce qu’il désire savoir, ses inquiétudes, ses objectifs. L’offre se doit d’être adaptée et doit être régulière et fréquente. Les attentes des salariés face à la communication interne sont nombreuses. Une des fonctions de la communication interne est de transmettre une information, de tenir les salariés informés des objectifs économiques, financiers, sociaux, politiques, éthiques et culturels de la société afin d’accompagner le projet d’entreprise. Restructuration, regroupement,modernisation sont des mutations qu’il est nécessaire d’expliquer pour atténuer les réactions de résistance des employés. La communication interne doit également fédérer les employés pour créer une «culture d’entreprise ».
Les 7 tendances qui redessinent la vie des (en) entreprises Les signaux ne sont plus faibles : nous observons des tendances fortes. Tout porte à croire que nous vivons un changement de paradigme. Évolutions sociétales, révolution digitale, postmodernité, évolution des métiers et restructuration de l’emploi, organisation systémique, qualité de vie… c’est un nouveau contrat social qui est en train d’émerger. Le monde, la société, l’entreprise, le management en seront affectés. La fonction RH peut y trouver les opportunités pour devenir enfin stratégique. Il est à mon avis possible de discerner 7 grandes tendances qui impactent aujourd'hui, à un degré ou à un autre, toute activité relationnelle entre les êtres humains au travail : 1) Un ensemble d’évolutions sociétales, affectant fortement les mentalités. 2) La “révolution digitale” n’est pas d’abord une question de technologie, mais de nouveaux modes de collaboration et de coopération. 3) Les tâches d’exécution sont tôt ou tard destinées à être automatisées. Nous souhaitons recueillir vos avis !
QUELQUES TECHNIQUES D'ACCUEIL EN ENTREPRISE Phase1 : L’organisation de l’accueil Agissez pour donner envie à vos clients de venir vous rencontrer, de connaître vos produits et services. Pour cela, il faut préparer l’accueil : 1-Se situer dans l’organisation : ü S’informer sur la qualité des différentes personnes à accueillir ü S’approprier les procédures d’accueil 2-Organiser son espace de travail, le cadre condition l’esprit du client. 3-Préparer sa documentation et ses outils. Les points clés : § L’information du client, § L’utilisation de l’espace, § La mise en valeur de sa position de travail Phase 2 : Le premier contact Vous n’aurez jamais l’occasion de faire deux fois une bonne première impression ! 1- Saluer et recevoir l’interlocuteur. 2- Identifier l’interlocuteur 3- Repérer la nature de la demande § Le premier instant, § Le premier pas, § Le premier regard, § Le premier sourire, § Le premier mot. Phase3 : La gestion de l’attente § Accueillir chaque personne, § Occuper le temps d’attente, § Etre disponible, § Compatir. ü Gardez le sourire,
La pyramide du refus pour "angler" votre tactique de communication - Comment améliorer son texte, sa prise de parole et son influence au travail. 7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 14:36 La "pyramide du refus" permet de visualiser les différentes raisons du refus et de la résistance des individus. Une fois le diagnostic établi, le consultant peut prévoir un plan d'action dans la conduite du changement, un thème très porteur en communication. Cette approche trouve tout son intérêt également dans le déroulement d'un entretien en face-à-face avec un client. Extraits du livre Stratégie, les clés du succès concurrentiel, signés par Jean-Marie Ducreux, diplômé de l'ESCP et titulaire d'un MBA de Columbia University et de Maurice Marchand-Tonel, major d'entrée et de sortie HEC Paris, MBA de Harvard, le texte est retranscrit ci-dessous : Ces attitudes génèrent trois types de déficit d'appropriation, susceptibles d'entraver le changement : - Un déficit de motivation : " on n'a pas envie " / le but est d'impliquer et d'expliquer - Un déficit de savoir-faire : " on ne peut pas " / le but est d'expliquer et former
La pyramide des besoins de Maslow d’un point de vue pédagogique | madamemarieeve Le psychologue Abraham Maslow a établi une hiérarchie des besoins en faisant des recherches sur la motivation. Il a ainsi réalisé, dans les années 1940, la pyramide des besoins. Le fonctionnement doit être perçu tel un escalier. Voici l’explication de chacun des niveaux. Besoins physiologiques: Ils sont liés à la survie. Besoin de sécurité : Ce besoin se réfère au fait que tout individu doit se protéger des dangers. Besoin d’appartenance et affectif : Ce besoin a une dimension sociale. Besoin d’estime : Il est le prolongement du besoin précédent. Besoin de s’épanouir : Ce besoin se retrouve au sommet des aspirations humaines. Nous devons tenir compte, en tant qu’enseignant, de ces besoins. Voilà donc la pyramide vue sous un regard ayant une vision pédagogique: Besoins physiologiques : L’enseignant doit toujours s’assurer que l’enfant est prédéterminé à écouter. Aussi, les enseignants doivent s’assurer qu’il y a une surveillance constante des jeunes. J’aime ça :
Sommes-nous câblés pour argumenter Cette irrationalité inhérente à l'esprit humain, dont nous avons déjà présenté plusieurs aspects dans nos colonnes, d'où vient-elle ? Si la raison a été réellement développée pour nous permettre de résoudre des problèmes complexes, elle aurait dû se montrer plus efficace. C'est le lièvre que soulève un article du New Scientist (réservé aux abonnés, mais ses sources sont disponibles en ligne). La réponse la plus évidente est que la raison n'a pas pour but de trouver des solutions. Le raisonnement sert-il d'abord à convaincre ? Fondamentalement, nous explique-t-on, l'homme est un animal social dont l'intelligence a évolué au sein d'un groupe. Afin de l'emporter dans le débat, certains biais propres à notre fonctionnement mental se seraient particulièrement développés. Un autre exemple cité par le New Scientist est la façon dont nous sommes sensibles à la manière dont les arguments sont présentés. Des biais innés ? D'où l'importance du travail avec les enfants. Rémi Sussan
Pédagogie inversée : des résultats scolaires nettement supérieurs Au Calhoun Community College, en Alabama, les étudiants sont responsables de connaître la matière avant d’arriver en classe. Sur place, ils travaillent ensemble sur des projets leur permettant de progresser dans leurs apprentissages, tout en menant des discussions significatives avec l’enseignant. Bienvenue à l’ère de la classe inversée! Le concept de classe inversée est très populaire ces temps-ci. L’idée a notamment fait du chemin avec la popularité grandissante de la Khan Academy, un espace Web qui fait la promotion de l’apprentissage libre et gratuit pour tous. Dans les dernières années, le Calhoun Community College a vu sa clientèle augmenter de 25 % en raison de l’explosion démographique. La dynamique de classe inversée s’y est imposée naturellement. « C’est une philosophie et non une méthodologie, note Bobbi Jo Carter, coordonnatrice de l’apprentissage numérique au collège. Elles servent néanmoins une mise en garde. Pourrait-on l’appliquer au niveau primaire ou secondaire?