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Le design thinking n’est pas réservé aux géants du numérique

Le design thinking n’est pas réservé aux géants du numérique
Si, bien souvent, on attribue la naissance du design thinking aux agences de la côte Ouest américaine créées dans les années 90, il trouve en réalité ses racines dans les méthodologies d’enquête en sciences sociales formalisées par les ethnologues, anthropologues et sociologues de la fin du XIXème siècle, tels que Marcel Mauss, Emile Durkheim ou encore les membres de l’école de Chicago. Interrogez n’importe quel étudiant en design ou jeune professionnel, les études de design leur ont permis avant tout d’aiguiser leur sens de l’observation ! Car c’est bien cela le design thinking : l’utilisation des méthodes d’observation et d’enquête issues des sciences sociales pour créer ou améliorer - en continu - des produits et des services en fonction des comportements des utilisateurs. A cet égard, la création d’internet a décuplé les possibilités d’observation et de recueil d’information, rendant toujours plus facile et abordable l’adoption de cette discipline. Related:  Design ThinkingDesign thinking

Design thinking et sémiologie: donner du sens à l'innovation En quelques mots, en quoi consistent vos métiers de design thinker et de sémiologue? Annabelle Puget: Le design thinking est un cadre méthodologique issu des pratiques du design et de l'architecture, métiers où l'on conçoit des objets tangibles. En tant que design thinker, mon expertise consiste à engager et orienter les équipes dans la conception d'un produit, d'un service, d'une politique, d'une stratégie, par la mise en oeuvre d'un processus créatif. Dans un premier temps, il s'agit de questionner la problématique et de la nourrir de recherches sur le terrain. Gwenaëlle de Kerret: La Sémiologie permet quant à elle d'envisager la problématique sous un angle technique: celui des signes. Y a-t-il des liens naturels entre sémiologie et design thinking? GK: A priori, la sémiologie est une méthode d'analyse du sens, tandis que le design thinking est une méthodologie créative. Concrètement, comment la sémiologie et le design thinking s'articulent dans vos projets? Pour aller plus loin:

Planifier, réaliser et diffuser des vidéos éducatives : lignes directrices et astuces pour les enseignants Ce dossier a été élaboré dans sa version web avec la collaboration de Caroline Villeneuve, coordonnatrice et rédactrice et Andréanne Turgeon, éditrice chez Profweb. Pour consulter l’article original dans sa version intégrale, téléchargez le PDF en français ou en anglais. Au cours de l’année scolaire 2015-2016, les membres du comité de direction du groupe SALTISE (Supporting Active Learning & Technological Innovation in Studies of Education) ont offert un appui financier sous forme de mini-subventions pour promouvoir le développement de stratégies d’enseignement actif basées sur des données issues de la recherche en éducation. Les récipiendaires qui proposaient d’utiliser les fonds pour produire des vidéos éducatives en sciences ont été jumelés afin d’encourager les pratiques collaboratives. Que vous soyez vidéastes amateurs ou plus aguerris, la consultation de ce dossier vous permettra d’explorer ou d’approfondir : Quelques avantages associés à l’usage de la vidéo Les vidéos éducatives :

Qu’est-ce que le design thinking ? Dans mon billet précédent, je soulignais l’importance de l’innovation en bibliothèque. Mais comment s’y prendre pour innover ? Doit-on se fier uniquement à l’intuition ou bien y a t-il des outils sur lesquels s’appuyer ? Dans ce billet, je vais parler du design thinking, une méthode née dans les ateliers des designers mais qui s’étend désormais à toutes les sphères où l’on cherche à innover : industrie, technologie, services… et même la culture. Une méthode pour la conduite de projets innovants Le design thinking a aujourd’hui de nombreux promoteurs mais les définitions varient beaucoup en fonction des cas. Brown est président d’IDEO, une société de conseil dont les membres fondateurs ont notamment créé la première souris pour Apple en 1980. En termes de management, on se situe dans un cadre bien précis : la conduite de projet. Trois éléments importants de la méthode Concrètement, la méthode se divise, de façon variable en fonction des présentations, en 3, 4, 5 ou 7 étapes.

Design Sprint Kit Une liste de projets centrés sur l’usager en bibliothèque Dans le prolongement de mes précédents billets « retours d’expérience » consacrés au design thinking et au co-design en bibliothèque, je partage avec vous un outil de veille. Il s’agit d’une liste de projets « centrés sur l’usager » en bibliothèque. Les démarches que j’inclus sous cette étiquette sont variées mais unies par un solide air de famille : design thinking, design de service, design d’expérience, co-design, ethnographie appliquée. Cliquer sur l’image pour accéder à la liste sur Google Drive Quelques précisions sur les partis-pris de cette liste Quelques remarques sur ce qui se dégage de cette liste Il s’agit finalement de démarches qui ne sont pas si nouvelles que cela puisque la plus ancienne remonte à 2003. Je mets à jour cette liste régulièrement.

Kit « Formateur » Il s’agit d’un ensemble de ressources à destination des formateurs (IEN, CPC, PEMF, prof d’ESPE…). Ces ressources peuvent être utilisées pour présenter la méthode et expliciter son fonctionnement, mais aussi pour toute formation sur l’enseignement des mathématiques Ces ressources ne remplacent pas la lecture du guide de la méthode car elles n’en sont qu’un court résumé ! – Accompagner MHM Suite aux ateliers à l’IFé lors du séminaire du 11-12 mars 2019, je propose un document destiné aux formateurs pour accompagner l’enseignement des mathématiques, en lien avec MHM mais aussi pour toute autre méthode: 1/ Diaporamas : 5 diaporamas sont proposés. Partie 1 : L’état des lieux – Constats, évaluations, où en est l’enseignement des maths en France. Partie 2 : Les manuels et fichiers : constats, insuffisances, problématique : PARTIE 2 (en pdf) Partie 3 : Recommandations : des recommandations pour enseigner autrement les mathématiques et surtout plus efficacement –PARTIE 3 (en pdf) 4/ Vidéos WordPress:

Le prototypage un nouvel art pédagogique Avec l’expansion du co-design, la conception de formation devient de plus en plus fréquemment un acte partagé et collaboratif qui se joue autour du prototypage. Rappelons que la co-conception associe une variété d’acteurs (concepteur, utilisateur, financeur, manager, décideur, artistes, créatifs, designers, graphistes etc.) et passe par des étapes bien identifiées : Empathie, imprégnation, immersion avec les usagersEnquête sur les pratiques, les irritantsIdéation, expression des possiblesPrototypage rapideCritique et enrichissement (box-design)Test en grandeur réelle Chaque étape obéit à des règles et fonctionnement spécifiques. L’étape de prototypage constitue souvent un « point de bascule » vers les nouvelles options qui se visualisent précisément à ce moment. Voici 12 modalités pratiques pour repenser la projection d’idées dans un format renouvelé de « make-storming » : Illustration : Mascha Tace - ShutterStock

Le vocabulaire du design thinking Début 2017, j’ai eu le plaisir de diriger le numéro de la revue I2D consacré au design thinking. Le billet qui suit est une version légèrement remaniée d’un texte que j’ai rédigé pour clarifier certains termes récurrents dans le dossier. C’est une démarche un peu scolaire mais qui me semble importante. En effet, certaines personnes peuvent être sceptiques face à un jargon nouveau qui devient subitement à la mode. Pourtant, il n’y a aucune entourloupe cachée derrière des mots obscurs au premier abord, comme « idéation », « itération », « prototypage »… C’est juste que des idées nouvelles nécessitent parfois des mots nouveaux ou inhabituels. Le reste du dossier, qui contient une vingtaine de contributions de bibliothécaires, de designers ou d’experts UX, est accessible en ligne sur Cairn. Pour en savoir plus : Un billet de blog assez dense que j’ai rédigé au sujet du co-design dans les bibliothèques d’Helsinki. L’empathie est la capacité à se mettre à la place d’autrui.

3 exemples d’ateliers flash « UX en bibliothèque » J’étais mercredi au congrès de l’adbu consacré au design UX. Si vous ne connaissez pas ce terme, je vous conseille de jeter un œil sur ce diaporama très bien fait. Pour son auteur Ned Potter, « l’UX est l’alliance de deux grands types d’outils : l’ethnographie et le design. » Son objectif est de mettre en place des services « utiles, utilisables, désirables » (pour reprendre le titre d’un ouvrage dont la traduction a été coordonnée par Nathalie Clot, également co-organisatrice du congrès) J’ai animé dans le off des ateliers de 20 à 30 minutes pour approfondir certaines notions, tester des outils et déclencher des discussions. Comme les places étaient limitées et qu’on m’a posé beaucoup de questions sur ces ateliers, je partage ci-dessous leur déroulé. Atelier 1 – « Voir et formuler un besoin » (apprendre à observer) Il s’agit d’un exercice développé par Coeylen Barry à la d.school de Stanford. Exercice d’observation Le cœur de l’atelier consiste à analyser une deuxième image. . .

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