Elon Musk lance un centre sur l’intelligence artificielle pour « bénéficier à l’humanité » « Notre but est de faire progresser l’intelligence numérique dans une direction plus à même de bénéficier à l’humanité. » Ainsi se définit l’organisation OpenAI dans un message publié sur son site internet. Ce centre de recherche à but non lucratif a été lancé vendredi 11 décembre par deux figures de la Silicon Valley : Elon Musk, le patron du constructeur Tesla, et Sam Altman, président du Y Combinator, un incubateur de start-up qui a soutenu certaines des entreprises les plus puissantes du secteur. Lire le portrait Elon Musk, le capitaine d’industrie qui veut mourir sur Mars Objectif affiché : développer des technologies d’intelligence artificielle et les mettre à disposition de tous. « En tant qu’organisation à but non lucratif, notre but et de créer de la valeur pour tout le monde, plutôt que pour des actionnaires », peut-on lire dans le texte de présentation. Un milliard de dollars Et cette organisation dispose déjà de moyens considérables.
Développeur web, un métier tendance en voie de disparition FOCUS - L'avenir du développeur web est-il mis en péril par l'intelligence artificielle ? Un métier pourrait donc être à la fois «tendance», convoité par les entreprises... mais dont les jours sont déjà comptés. Le Figaro fait le point sur ce paradoxe. Le métier de développeur web a le vent en poupe. Développeur web, le métier de demain? Paradoxal? «Humaniser son travail.» Lire aussi: Intelligence artificielle: quand Elon Musk s'alarme de ses propres créations La question est donc: jusqu'où va pouvoir aller l'IA en matière de créativité? Pourtant, certaines expériences montrent d'ores et déjà que l'IA faible est capable de création: dès 2015, AlphaGo - une IA développée par une filiale de Google - a battu le champion européen du jeu de Go avec un score sans appel: 5 à 0.
Pourquoi Google a conçu un « bouton rouge » pour désactiver des intelligences artificielles Des chercheurs de Google DeepMind Oxford ont prévu une manière de désactiver un programme d’IA, sans que celui-ci ne réussisse à la contourner. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Morgane Tual Une intelligence artificielle (IA) est-elle capable d’empêcher un humain de la désactiver ? Les deux chercheurs s’intéressent au cas de ces « agents » capables d’apprendre, qui fonctionnent avec un système de « récompenses », qui les pousse à atteindre un but. « Il peut être nécessaire pour un opérateur humain d’appuyer sur le gros bouton rouge pour empêcher l’agent de poursuivre une séquence d’actions – dangereuse pour lui ou son environnement. (…) Néanmoins, si l’agent apprenant s’attend à recevoir une récompense à l’issue de cette séquence, il pourrait apprendre sur le long terme à éviter de telles interruptions, par exemple en désactivant le bouton rouge. » Lire le décryptage : L’intelligence artificielle, une élève de plus en plus douée « Réfléchir à un certain futur » Ethique et communication
Le « deep learning », une révolution dans l'intelligence artificielle Cette technologie d'apprentissage, basée sur des réseaux de neurones artificiels, a complètement bouleversé le domaine de l'intelligence artificielle en moins de cinq ans. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Morgane Tual « Je n'ai jamais vu une révolution aussi rapide. Ce système d'apprentissage et de classification, basé sur des « réseaux de neurones artificiels » numériques, est, pêle-mêle, utilisé par Siri, Cortana et Google Now pour comprendre la voix, être capable d'apprendre à reconnaître des visages. Qu'est-ce que c'est ? Concrètement, le deep learning est une technique d'apprentissage permettant à un programme, par exemple, de reconnaître le contenu d'une image ou de comprendre le langage parlé – des défis complexes, sur lesquels la communauté de chercheurs en intelligence artificielle s'est longtemps cassé le nez. « La technologie du deep learning apprend à représenter le monde. « Comment reconnaître une image de chat ? Concrètement, ça donne quoi ? Et demain ?
#IA : L’intelligence artificielle va-t-elle signer la mort du code informatique À l’heure où le code est devenu la discipline reine de l’informatique, l’intelligence artificielle entend se substituer à l’humain pour créer des applications et logiciels à partir d’instructions simples. Depuis la rentrée 2016, l’apprentissage du code figure au programme des collégiens français et une «sensibilisation» est proposée dès l’école primaire. Une intention louable, qui rappelle l’initiative «Computer Science for All» (Informatique pour tous) lancée par Obama en janvier 2016 et qui ambitionne de faire des petits Américains des programmateurs en herbe. Hélas, les compétences de ces futurs génies risquent de s’avérer désuètes lorsqu’ils se présenteront sur le marché du travail. Fini le dur apprentissage de Javascript, Ruby, Python, et autres C++. Programmer sera aussi facile que dresser un chien « Bientôt nous ne programmeront plus les ordinateurs. Créer un logiciel en une fraction de seconde De la science-fiction ? Supprimer les millions de lignes de code inutiles
L’intelligence artificielle sans alternative « Ce que le moteur à vapeur a fait pour nos muscles, l’intelligence artificielle va le faire pour nos cerveaux », prédit Hannes Gassert en introduisant la session des conférences Lift consacrée à ce sujet. L’intelligence artificielle n’est plus un sujet de prospective. C’est un sujet d’aujourd’hui. Demain, l’intelligence artificielle dans nos conversations Ca tombe bien. Image : Alexandre Lebrun sur la scène de Lift, photographié par Ivo Naepflin. Les premiers agents virtuels, comme ceux de VirtuOz, étaient limités à orienter les utilisateurs sur les sites web des entreprises notamment pour les aider à trouver les services qu’ils recherchaient. On ne sait pas trop non plus ce que signifie l’intelligence artificielle, souligne Alexandre Lebrun. L’ordinateur apprend lui-même. La compréhension naturelle du langage est plus compliquée. L’intelligence artificielle, elle, est déjà là. L’intelligence artificielle pour industrialiser la personnalisation Augmenter les réseaux sociaux ?
L'empathie artificielle en débat - Mécanismes de l'empathie développée envers les robots et possibilités de réciprocité Photo: enfants jouant avec le robot Pleo, Bart van Overbeeke Toute relation interpersonnelle est fondée sur l’empathie. Avec les progrès en intelligence artificielle, la question de nos relations avec des robots qui arrivent de mieux en mieux à imiter le comportement humain est fréquemment posée dans les films de science-fiction: Her, Ex-Machina, Real Humans... Mais qu’en est-il dans la vraie vie ? Deux études concluantes Deux études récentes prouvent que nous serions en effet capables de ressentir de l’empathie envers les robots, une empathie semblable à celle qu’on éprouve envers nos semblables. Des funérailles pour les robots militaires photo acquise sur Fotolia : robot démineur de l'armée américain Les sentiments que nous projetons dans les robots ne sont pas sans risques. Le robot : un ersatz d’humain ? Les psychologues, eux, s’inquiètent que les robots viennent abîmer nos relations entre humains. Aimer son robot ? photo: Le robot Bender dans la série Futurama
L’IA peut désormais tromper les CAPTCHA Les CAPTCHA vont-ils devoir changer de nom ? Possible : car ce test basé sur le test de Turing et censé faire la différence entre un robot et les humains vient d'être rendu obsolète par une nouvelle recherche sur l'Intelligence Artificielle. Une IA est désormais en mesure de répondre correctement aux CAPTCHA qui lui sont présentés. Les chercheurs de la start-up Vicarious spécialisée dans l'Intelligence Artificielle pour les robots, ont publié leurs résultats dans la revue Science du jeudi 26 octobre 2017. Une Intelligence Artificielle capable de reconnaître les lettres des CAPTCHA ? L'avancée est majeure dans le domaine de l'Intelligence Artificielle bien que, naturellement, le but ne soit pas réellement de tromper les CAPTCHA. L'Homme, pour répondre à ce test, utilise son cortex visuel qui est hiérarchisé : certains neurones vont identifier les bords de l'objet observé et d'autres neurones vont analyser la surface et la texture. Un modèle d'IA qui ne fait pas appel au Deep Learning
Le mythe de l’IA surhumaine On ne présente plus Kevin Kelly (@kevin2kelly), qui fut le premier rédacteur en chef de Wired et auteur de nombreux ouvrages sur la technologie. Son dernier livre, The Inevitable: Understanding the 12 Technological Forces That Will Shape Our Future cherche à déterminer les technologies qui nous influenceront le plus au cours des 30 prochaines années. Kelly ne pouvait manquer d’intervenir dans le débat actuel sur l’avenir de l’IA et sur les inquiétudes que cette dernière suscite actuellement, notamment autour du thème de la « superintelligence » et la possibilité que nos créations technologiques dépassent leurs parents humains et précipitent dans le meilleur des cas, une Singularité nous entraînant vers un paradis technologique, ou, dans le pire, notre extinction. Ce que prouve son long texte dans Backchannel, c’est qu’on peut être enthousiaste de la technologie sans pour autant souscrire aux mythes les plus influents dans les milieux du numérique. Voici, selon lui, ces cinq postulats :
Ca fait plusieurs références que je croise sur le fait que les grands groupes se décident à intégrer l'éthique. Une piste que je compte explorer est de savoir si c'est la résultante d'une pression extérieure (l'opinion, les politiques, le monde de la recherche etc.) ou de leur propre initiative. by sudre_groupe2_psy Mar 15
Très belles belles, notamment celle faisant référence à la collaboration de grands groupes comme Facebook, Amazon, Google autour de la question de l'IA. Notons l'absence d'Apple
Houria by meddas_groupec Mar 8