Les hyper-lieux : une nouvelle espèce d’espace A l’encontre des analyses qui voient le monde comme de plus uniforme et indifférencié, le géographe et anthropologue Michel Lussault oppose les “hyper-lieux”. Des espaces intenses et divers où s’exprime la créativité et la volonté d’engagement social et politique de ceux qui les occupent. Aux “non-lieux“, autrefois théorisés par Marc Augé, le géographe et anthropologue Michel Lussault oppose aujourd’hui les “hyper-lieux“, comme régime spatial dominant à l’heure de l’urbanisation généralisée des espaces. Des lieux intenses où s’inventent des nouvelles formes de vie politiques et sociales. Concluant une trilogie démarrée avec L’Homme spatial et L’Avènement du monde, Hyper-Lieux renouvelle de manière fulgurante la pensée de la spatialité contemporaine. Rencontre D’où vous est venue l’intuition de définir les espaces urbains dominants d’aujourd’hui comme des “hyper-lieux” ? (Flickr) Comment comprenez-vous le succès de ce concept de non-lieu ? Deux raisons au moins l’expliquent.
La localisation du commandement de l’économie dominante 1Cet article n’a d’autre prétention qu’empirique. Il examine la localisation des sièges sociaux des plus grandes entreprises mondiales et leur évolution depuis la fin des Trente Glorieuses. Les entreprises de l’économie mondiale dominante y sont approchées à travers les classements des magazines Fortune/Forbes. Pour 1978, nous disposons de la liste des 500 plus grandes entreprises mondiales, en termes de chiffres d’affaires (CA), mais à l’exclusion des banques et assurances. Pour 2000 et 2014, cette liste est élargie aux 2000 premières firmes, y compris le secteur bancaire et pour cette analyse élargie nous disposons aussi de la valeur de marché des entreprises (VM). C’est sur ces deux bases que les évolutions sont examinées ci-dessous. 2On pourrait se demander s’il est encore pertinent, du fait même de la globalisation, d’examiner les grandes entreprises transnationales sous l’angle de leurs pays d’origine et des lieux d’implantation de leurs directions. 1 Même si P. Figure 1.
20 ans de mutations des routes maritimes en 4 pages L'ISEMAR, Institut supérieur d'économie maritime, situé à Nantes et Saint-Nazaire, a publié en mai 2017 une note de synthèse de 4 pages revenant sur l'évolution du commerce maritime mondial depuis la fin des années 1990 : « 20 ans de mutations des routes maritimes » (pdf). Le document, très synthétique par sa nature, comporte 6 paragraphes dont nous vous livrons les titres et l'idée générale : – Une petite histoire des routes maritimes : géohistoire du transport maritime de marchandises à partir du XVe siècle. – Les routes de la globalisation : Le basculement des flux commerciaux vers l'Asie à partir des années 1990, et la conteneurisation, témoignent d'une multipolarité croissante. Pour compléter :
Anne-Laure Amilhat-Szary, Qu'est-ce qu'une frontière aujourd'hui ? - Geobunnik A priori, quoi de neuf sur nos frontières ? Nous avons grandi dans un monde où l'on nous a expliqué que les frontières étaient stables, durables et liénaires. Or voilà que depuis 10-15 ans, nous nous rendons compte que tout cela est faux. de l'idée de bien commun, montée de l'individualisme, déclin des idéologies politiques collectives au profit des idéologies prônant l'égocentrisme) nous pousse à réfléchir à cette notion singulière et majeure qu'est la frontière. L'enjeu majeur de ce livre est de dépasser une lecture trop simple de la frontière vue comme une ligne, un trait qui sépare et qui connecte deux territoires. Comme l'auteure le rappelle, les frontières sont des « palimpsestes, manuscrits où les traces des négociations politiques et culturelles se superposent » (page 26). La deuxième partie du livre propose de réfléchir à la notion de frontière comme ressource. Voici donc un ouvrage riche pour comprendre ces expériences multiples de la frontière.
Saskia SASSEN, Expulsion, brutalité et complexité dans l'économie globale, NRF Essais, Gallimard, 2016. - Geobunnik Vous connaissez certainement Saskia Sassen pour ses écrits antérieurs, notamment ceux qui ont conceptualisé la notion de ville globale au milieu des années 1990. Cette sociologue new-yorkaise nous présente dans un nouvel essai ses réflexions sur le monde contemporain, principalement des réflexions sur l'évolution récente du capitalisme. L'introduction permet de rappeler à Saskia Sassen que depuis les années 1980 le capitalisme a changé de visage. Sans surprise, l'auteure pense que la financiarisation de l'économie associée à une complexification des circuits économiques et des sociétés sont à l'origine des inégalités actuelles, de la crise économico-financière de 2007-2008 et d'un processus d'exclusion d'une grande partie des populations mondiales. La riche introduction nous permet de comprendre ces enjeux, ce processus et cette complexité mâtinée de brutalité ou plutôt qui mène à une brutalité. Cette critique ne retire rien au fait que ce livre se lise rapidement et avec plaisir.
Nord / Sud, une représentation dépassée de la mondialisation ? Café Géo du 14 janvier 2015« Nord / Sud, une représentation dépassée de la mondialisation ? »Par Christian Grataloup Pour ce premier Café géo de 2015, nous accueillons Christian Grataloup, professeur de géographie à l’université Paris-Diderot, qui se fait une joie de retrouver ses racines lyonnaises pour l’occasion. Spécialiste de géohistoire et membre de l’UMR Géographie-Cités, il est l’auteur notamment de L’invention des continents (2009) et d’une Géohistoire de la mondialisation (2010) et vient de diriger avec Gilles Fumey, la publication de l’Atlas Global (paru en novembre 2014). Il nous propose aujourd’hui de revenir sur la star des manuels scolaires d’histoire-géographie : la fameuse limite Nord / Sud. Préambule Le Sud en bas : une vieille histoire Au départ, tout est une question de zones. Figure 1 : La partition du globe sur une carte médiévale réalisée d’après Macrobe 1/ L’existence des antipodes n’a jamais pu être vérifiée. La partition Nord / Sud est une histoire qui se termine.
Classement PIB : les pays les plus riches du monde Découvrez le nouveau classement 2016 des PIB mondiaux ainsi que le palmarès des PIB par habitant. La France conservera son rang de sixième puissance économique mondiale en 2016. Selon le Fonds monétaire international (FMI), l'Hexagone restera derrière le Royaume-Uni, qui l'avait détrôné en 2014, et dont le PIB en 2016 s'élèvera à 3 055 milliards d'euros. C'est 567 milliards de plus que le PIB français qui, lui, plafonnera à 2 488 milliards d'euros. Statu quo également pour les Etats-Unis, qui campent en 2016 à la première place du palmarès des pays les plus riches du monde. Le PIB des USA en dollars courants s'élèvera à 17 968 milliards, un chiffre en progression de 4% sur douze mois. Mais si l'on prend en compte le PIB exprimé en parité de pouvoir d'achat (PPA), un outil qui mesure le pouvoir d'achat des monnaies par rapport à un panier de produits, la Chine s'imposera comme la première puissance économique mondiale en 2016, avec un PIB de 20 986 milliards de dollars. PIB par habitant
Ces pays qui veulent tous leur deuxième porte-avions En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGU et l'utilisation de cookies afin de réaliser des statistiques d'audiences et vous proposer une navigation optimale, la possibilité de partager des contenus sur des réseaux sociaux ainsi que des services et offres adaptés à vos centres d'intérêts. Pour en savoir plus et paramétrer les cookies... bien ensoleillé Vent : 5km/h - UV : 1 Clôture veille : 5382.95 Ouverture : 5404.14 Se connecter S'inscrire Replay Emissions FrédéricBIANCHI Journaliste Inscrivez-vous gratuitement à laNewsletter BFM Business La Chine vient de dévoiler son second porte-avions, le premier qu'elle peut présenter comme 100% "made in China". Les porte-avions sont des bâtiments militaires très rares. Et le Shandong, qui emprunte son nom à une province du nord du pays est surtout une prouesse technologique et industrielle de l'Empire du milieu. Et la Chine n'est pas le seul pays à se lancer dans de tels projets d'armement. Mute Current Time 0:00 Loaded: 0% 1.7k