Les prothèses dans l’art contemporain – Arts Plastiques Les prothèses dans l’art contemporain Les prothèses, appareils et appareillages en tous genres ont pénétré dans l’art contemporain avec ce qu’ils ont de ludique, de terrifiant et de mystérieux. L’homme cherche-t-il a devenir de plus en plus performant avec ces prothèses ou alors ces oeuvres ne montrent-elles pas les limites du corps humain ? Raoul Hausmann réalise un assemblage, L’esprit de notre temps en 1920 (bois et matériaux divers 32,5x21x20cm), qui montre un visage avec des objets collés dessus. Marcel Duchamp, dans « En prévision du bras cassé » expose une pelle qui peut évoquer une prothèse. Otto Dix, dans les joueurs de Skat, 1920, montre les ravages de la guerre sur les soldats. Philippe Ramette défie l’horizon avec sa boîte-lunettes. Didier Faustino Marie Chouinard, une chorégraphie avec des béquilles et autres prothèses. Rebecca Horn a imaginé quantité de prothèses faciales et corporelles. Amplified Body/Third Hand, Stelarc, (cf : Performance, Body Art)
YVES KLEIN Dossiers pédagogiques - Collections du Musée Monographies - Grandes figures de l’art moderne L'Œuvre d'Yves Klein Biographie de l'artiste Notices d'œuvres Monochrome vert (M77), 1957 Maquette de chèque, pour une vente de zone de sensibilité picturale immatérielle, Paris, automne 1959 Anthropométrie de l’époque bleue (ANT 82), 1960 Monochrome bleu (IKB 3), 1960 Ci-gît l’espace (RP 3), 1960 Peinture feu sans titre (F 74), 1961 "L’Arbre", grande éponge bleue (SE 71), 1962 Texte de référence Chronologie Bibliographie sélective Ce dossier s’inscrit dans une série : "Monographies des grandes figures de l’art moderne". *À NOTER Les collections du Musée comportent plus de 65 000 œuvres. L'Œuvre d'Yves Klein L’œuvre d’Yves Klein révèle une conception nouvelle de la fonction de l’artiste. En conséquence, l’œuvre d’art n’est que la trace de la communication de l’artiste avec le monde : "Mes tableaux ne sont que les cendres de mon art" (in L’architecture de l’air, Conférence de la Sorbonne, 1959). Alors…
hqdefault Venez admirer la chorégraphie hypnotisante de l'oeuvre d'Elias Crespin au Grand Palais ! dans l'expo Artistes & Robots du 5 avril au 9 juillet 2018 Elias Crespin, artiste d’origine Vénézuélienne, a reçu une formation d’ingénieur en informatique. Il est né à Caracas en 1965. Il crée des structures géométriques modulaires dirigées par une programmation informatique adaptée. Ses installations mettent en scène des éléments métalliques modelés à la main qui forment ensemble des figures géométriques. Suspendues dans les airs par des fils de nylon quasi invisibles, ces formes sont ensuite assemblées en sculptures animées par une programmation informatique, évoluant et mutant en permanence afin de produire des effets chorégraphiques subtils et changeants. Entre le monde de la science et celui de l’art, les créations d’Elias Crespin interrogent les concepts de forme, d’espace, de mouvement et de temps, à travers l’étude de la couleur et de l’expérimentation de divers matériaux et textures.
Le Laboratoire du GESTE Expositions/Evenements GESTE(S) : 23 Mars 2016Le Laboratoire du geste, l’institut ACTE, l’équipe ESPAS sont heureux de vous inviter à la soirée imaginée à l’occasion de la (...) PERFORMING LIVES : 10 SEPTEMBRE 2015Le Second European Pragmatism Conference invite le Laboratoire du geste à prendre part au congrès. A cette occasion, le Laboratoire a constitué (...)
fiche « Le corps humain » – ARTS PLASTIQUES MADAME BENOIT Le corps a été de tout temps représenté, voici un bref historique des différentes formes qu’il prend selon les époques, et des fiches techniques pour mieux appréhender l’ensemble de ses formes, apparences, présences. Qu’il soit en silhouette, réaliste, idéalisé, déformé, cubiste, abstrait, le corps est présent, vivant, à travers toute l’histoire de l’art : La Vénus de Willendorf, déesse aux formes féminines exagérées et vénérées: Peintures rupestres du Sahara : le corps humain apparait représenté sous la forme de silhouettes. Empreintes négatives d’art pariétal ; La célèbre Vénus de Milo : L’Aurige de Delphes : symétrie dans le visage, perfection grecque. Silhouettes de profil des coureurs grecs peints sur vase rouge : « L’homme de Vitruve » de Léonard de Vinci, extrait du traité sur les Proportions. Autoportrait d’Albrecht Dürer : Adam représenté dans une gravure d’Albrecht Dürer : réalisme des muscles, du volume du corps. Les demoiselles d’Avignon de Pablo Picasso : corps cubistes WordPress:
LE CORPS DANS L’ŒUVRE Dossiers pédagogiques – Collections du Musée Parcours REPRÉSENTER LE CORPS Défigurer Fragmenter Hybrider LE CORPS À L'ŒUVRE Le corps en action Traces et empreintes Le trait et la pulsion Un espace du toucher LE CORPS SUPPORT DE L'ŒUVRE Le Body-art Changement d’identités CORPS ET EXPERIENCE DE L'ESPACE-TEMPS Traverser la couleur Éprouver la durée La menace d’effondrement au centre de la perception de l’œuvre L’expérience du labyrinthe Dépasser les limites apparentes de la perception Introduction La représentation du corps est intimement liée à l’art occidental, à tel point que certains critiques n’hésitent pas à soutenir que, même sous sa forme la plus abstraite, la peinture ne serait que représentation du corps. C’est un parcours des collections du Musée national d’art moderne, à l’enseigne des transformations de ce sujet majeur des arts plastiques au XXe siècle, que propose ce dossier. ReprÉsenter le corps DÉfigurer Pablo Picasso (1881-1973) Jean Dubuffet (1901-1985) Cette œuvre dérange. Revues
Art éphémère | Les Atamanes L’introduction de la notion d’éphémère dans l’art a contribué à enrichir considérablement le champ de la création contemporaine. Le domaine d’intervention de l’artiste s’est agrandi et de nouvelles perspectives se sont ouvertes. L’artiste s’approprie en effet de nouveaux matériaux et se libère des contraintes induites par la nécessité de conserver l’œuvre dans le temps. Pour les spectateurs, l’apparition de l’éphémère modifie la donne : la précarité introduit un nouveau rapport à la chose créée. Avoir conscience de la proche disparition de l’œuvre contemplée ajoute un élément tragique à l’émotion de l’amateur d’art. Plus encore, le spectateur devient intimement associé à la manifestation créative : son regard même devient créateur car seule la mémoire du visiteur conservera une trace de l’œuvre qu’il est en train de regarder. Les artistes ont déployé leur talent pour exploiter l’éphémère au travers de deux tendances principales. M.Pistoletto, Vénus aux chiffons Spoerri – Assemblage – 1992
Le Ballet triadique ou quand l’interprète devient décor | Danses avec la plume – L'actualité de la danse Les danseur.se.s du Bayerisches Saatsballett II (Jeune Ballet de Munich), grâce au Tanzfonds Erbe, ont foulé les planches de l’Akademie der Künste pour nous plonger au cœur du Ballet triadique d’Oskar Schlemmer (1888-1943), créateur polymorphe et scénographe du Bauhaus, qui renouvela le corps à travers la forme pour mieux traduire les énergies contemporaines. Le Ballet triadique, rythmé par une partition tout particulièrement stridente de Hans-Joachim Hespos, s’apparente à une sculpture chorégraphiée, alliant poésie mathématique et liberté contrôlée. Le Ballet triadique d'Oskar Schlemmer et Gerhard Bohner - Nagisa Hatano Selon Oskar Schlemmer, ce ballet ʺdoit son origine à une imagination ludique, au plaisir premier de la forme, de la couleur et de matériaux particuliers avec lesquels sont fabriqués les masques et les costumesʺ. Le Ballet triadique d'Oskar Schlemmer et Gerhard Bohner - Alisa Bartels Ces formes déstabilisent toutefois l’équilibre corporel des danseur.se.s.