La faute à Ève
Qu’il faut que les femmes aient le même salaire que les hommes pour le même travail, ça me paraît évident. Qu’elles puissent avoir le droit de vote, le droit d’avorter, qu’elles soient traitées en égales, c’est la putain de moindre des choses. Évidemment, il faut se bagarrer pour. Nos ancêtres (merci à elles) se sont déjà bien bagarrées, et elles ont fait un énorme boulot. Voilà. J’ai eu ça dans la tête pendant vraiment longtemps. Et puis un soir, il m’est arrivé un truc moche. Je me lance… : Un dimanche soir, à 21h52, j’ai découvert que j’étais raciste. J’étais sur Twitter, et j’ai cliqué sur une vidéo. J’ai eu l’impression d’être Ellen Ripley. Et j’ai réalisé d’un coup. J’ai avalé la pilule rouge, sans préavis. Depuis j’essaie d’apprendre. Voilà.
La mecsplication, vous connaissez ? - Les Glorieuses
D’où vient le terme ? Traduction de The Atlantic Il a été proposé par l’écrivaine américaine Rebecca Solnit dans un essai « Les hommes m’expliquent les choses ». Il s’agit d’une contraction entre le terme « man » (homme) et « explaining » (explication), d’où la traduction de « mecsplication ». Lire l’article de Rebecca Solnit « Pourquoi les « mecsplications » sont toujours un problème » (en anglais). Un exemple ? Source : « Je veux comprendre… le mansplaining » sur Madmoizelle. Comment gérer les mecsplications ?
10 Ways to Raise Brave Girls | Outside Online
The other day my seven-year-old daughter, Pippa, and I rode the flow trail at our local mountain bike park. We’d heard it was smooth and gentle enough for kids and she was desperate to try it, so even though it was her first day on a fat bike, and the sign at the top read “Technical Trail: Advanced Riders Only,” I said yes. Before we started, I coached her on the basics of downhill mountain biking: keep your weight back, your pedals level, and feather the brakes. I rode behind Pippa, watching her handle her bike with confidence, control, and joy. A few days earlier I’d spoken by phone with Caroline Paul, whose op-ed in the New York Times Sunday Review last month, “Why Do We Teach Girls That It’s Cute to be Scared?” Paul, 52, was one of the first female firefighters in San Francisco in 1989. It’s never too early—or late—to raise girls to be fearless and adventuresome. The most awesome part of the awesome message of Gutsy Girl? 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. Finally, don’t discriminate.
La bataille contre les stéréotypes sexistes à l’école n’est pas encore gagnée
Le Haut Conseil à l’égalité souligne l’écart entre la priorité affichée par le gouvernement et l’état de la formation des enseignants. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Mattea Battaglia « Peut mieux faire », diraient les enseignants. « Après deux ans d’enquête, d’auditions, de consultations, c’est un état des lieux en demi-teinte que nous rendons public », explique Margaux Collet, responsable des études au sein de cette instance consultative indépendante, en reprenant à son compte la formule de la chercheuse Isabelle Collet : « Enseigner est un métier qui s’apprend ; enseigner de manière égalitaire s’apprend également. » Lire aussi : Egalité femmes-hommes : un bilan mitigé du quinquennat « Déficit d’offres » Deux années sont passées, et cette ambition, si elle a bien été gravée dans le marbre de la loi d’orientation sur l’école (2013), et élevée au rang de « priorité » par Najat Vallaud-Belkacem –passée par le ministère des droits des femmes avant de succéder à M.
7 raisons pour lesquelles tant d’hommes ne comprennent pas le consentement sexuel – Vous n'êtes pas ici
Je vous propose aujourd’hui la traduction d’un article écrit par David Wong le 3 novembre 2016 sur Cracked.com. L’article original est ici. Il détaille des mécanismes qui incitent les hommes à ne pas prendre en compte le consentement des femmes en matière de sexualité (ce qu’on appelle la culture du viol). Je le trouve clair et bien illustré par des exemples de culture populaire très connus. Comme toujours, n’hésitez pas à commenter si vous avez des remarques à faire sur le fond ou la forme (la traduction, la grammaire et l’orthographe…). Eh bien, il y a une chose que vous devez savoir : depuis ma naissance, on m’apprend que c’est exactement ce comportement que les femmes désirent. Nous continuons à enseigner cela aux garçons, tous les jours. 7 — « Imposer son désir aux femmes les fait tomber amoureuses » Donc nous sommes bien d’accord que les héros de culture pop influencent les jeunes, n’est-ce pas ? Très bien, voici la première leçon que j’ai reçue sur le consentement sexuel. Sexy.
la lessiveuse
Deux employés prennent en pleine face le sexisme au travail, en échangeant leurs prénoms dans des emails
SEXISME - Cette histoire racontée sur Twitter marque un point dans le combat contre le sexisme au travail. Martin R. Schneider est employé dans une petite boîte d'édition et de réécriture de CV aux États-Unis. Son chef reproche régulièrement à sa collègue, Nicole Knacks, de ne pas être aussi rapide et efficace que Martin. Il demande à Martin, qui est le supérieur hiérarchique de Nicole, de surveiller son travail. Lequel s'exécute avec amertume, parce qu'il s'entend bien avec Nicole. "Je suis Martin, pas Nicole" Au bout de plusieurs emails, Martin commence à en avoir assez de ces questionnements sans fin sur ses propositions. Il explique alors à son interlocuteur qu'il est Martin, et pas Nicole. Un client modèle. L'expérience Martin demande alors à Nicole si cela lui arrive souvent. "Les amis, écrit-il, ça a été un enfer". De l'autre côté, "Nicole a vécu la semaine la plus productive de sa carrière. Patron peu compréhensif À voir également sur Le HuffPost: Envoyer une correction Contactez-nous
Privilège blanc ? – Peuvent-ils souffrir ?
Ben oui, « privilège blanc ». Tout comme on est dans une situation de privilégié-e si on est hétéro, cis, valide, homme, mince et probablement d’autres choses, on est privilégié-e si on est blanc-he dans le système socio-culturel actuel. Pas coupable en soi, mais privilégié-e, du bon côté de la barrière. Je partage avec vous ce strip explicatif de Jamie Kapp, publié sur le site Everyday Feminism (et traduit par moi-même) : Cette BD est centrée sur la situation aux États-Unis, mais la situation est globalement la même dans les autres pays. Je pense qu’il y a pas mal de personnes blanches qui ne sont pas conscientes de tout ça, tout simplement parce que c’est le principe du privilège : il est invisible pour celles et ceux qui en bénéficient, mais cette hiérarchie est douloureusement présente au quotidien pour les autres. Ensuite il y a les gens qui se remettent en question… et ceux qui refusent de le faire. J'aime : J'aime chargement… Sur le même thème Racisme et sens des mots Dans "Racisme"