Pôle emploi veut plus de conseillers emploi Pôle emploi réorganise ses troupes. La direction a présenté en Comité central d'entreprise (CCE) l'accord sur la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC), dont l'AFP a obtenu copie. Il définit des métiers "en croissance" ("les conseillers à l'emploi et les psychologues du travail") ou "émergents" (ceux "liés au digital"), dont Pôle emploi souhaite augmenter les effectifs. D'autres métiers, comme les conseillers en "gestion des droits" (indemnisation) et les "fonctions supports", sont "en décroissance" et devraient diminuer. LIRE AUSSI >> Pôle emploi redéfinit le rôle de ses conseillers Ces évolutions se feront à effectifs globaux constants, soit environ 47.000 équivalents temps plein (ETP), précise le document. L'accord a déjà signé par la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC. Une incitation financière pour sauter le pas LIRE AUSSI >> CARTE. Des embauches tout de même LIRE AUSSI >> Les ratés du conseil en évolution professionnelle
Revenu universel : halte à la pensée magique La parution au début de l’automne d’un rapport d’information sénatorial sur le revenu de base, qui avance l’idée d’expérimenter différentes versions du revenu de base dans des départements volontaires, est venue prolonger le renouveau de cette idée dans le débat public. Depuis qu’il a proposé « d’éclairer et d’expertiser les différentes propositions et expérimentations autour du revenu du base » en janvier 2016, le Conseil national du numérique a en effet donné le ton d’une année placée sous le signe du revenu universel. En France, les prises de position publiques de responsables politiques de gauche et de droite se sont ainsi récemment multipliées [1]. Un tel engouement est-il justifié ? À la recherche d’un revenu de base « social-démocrate » Les appellations utilisées frappent par leur nombre et leur diversité : « revenu de base », « revenu universel », « revenu d’existence » ou encore « allocation universelle ». Un revenu de base d’un montant nécessairement élevé
Le grand miroir de la jeunesse française Dresser un portrait sans précédent de la jeunesse européenne, c’est l’ambition de « Generation What ? » : des milliers de jeunes de 18 à 34 ans répondent depuis avril à une enquête diffusée sur Internet et relayée par les grands médias de la plupart des pays européens. La sociologue Anne Muxel, du Cevipof, s’est intéressée au volet français de cette enquête initiée par France Télévisions et les sociétés Yami 2 et Upian. En quoi l’enquête « Generation What ? Nous n’aurions jamais obtenu autant de réponses dans le cadre d’une enquête sociologique classique. C’est également mon rôle dans cette « saison 2 » de 2016 : des techniques de redressement ont été appliquées pour éliminer les biais et construire un échantillon représentatif de la jeunesse française en 2016, en prenant appui notamment sur les indicateurs de l’Insee en matière d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de niveau d’études ou encore d’identité de genre par exemple. Génération What - Introduction
Qui sont les jeunes ? Sur le même sujet Pour défendre l’égalité, les jeunes ont du talent 23 mai 2017 Un mois après l’annonce des équipes lauréates du Prix « Jeunesse pour l’égalité » 2017 décerné par l’Observatoire des inégalités, nous vous proposons une sélection de vidéos réalisées dans le cadre de ce concours annuel parce que #LesJeunesOntDuTalent. Prix « Jeunesse pour l’égalité » : qui sont les lauréats ? 28 mars 2017 La quatrième cérémonie de remise des prix du concours « Jeunesse pour l’égalité » organisé par l’Observatoire des inégalités s’est déroulée mercredi 22 mars dernier, dans la salle du Conseil de l’Hôtel de Ville de Paris. Un lieu hautement symbolique pour les 250 jeunes présents qui ont occupé, quelques heures durant, les sièges des élus parisiens. Prix « Jeunesse pour l’égalité » 2017 : la liste des nominés 13 février 2017 L’Observatoire des inégalités publie la liste des nominés pour le Prix « Jeunesse pour l’égalité » 2017. Les adolescents des cités sont-ils enfermés dans des ghettos ?
L’entrepreneuriat social, un mix entre business et valeurs qui séduit les jeunes Recevez nos newsletters : Concilier business et valeurs ? De plus en plus de jeunes en rêvent… et passent à l’action en se lançant dans l’entrepreneuriat social et solidaire pour combiner carrière et idéaux. Le statut d’étudiant-entrepreneur, qui verra le jour à la rentrée, devrait faciliter ces choix de vie. Quand il évoque son choix de se tourner vers l’entrepreneuriat social et solidaire, Matthieu Dardaillon, 24 ans et fraîchement diplômé de l’ESCP Europe, évoque une «envie de liberté, d’indépendance» mais aussi le désir «de se sentir utile au quotidien». Pour lui, comme pour Jonas Guyot avec qui il vient de publier Ala rencontre des entrepreneurs qui changent le monde (éditions Rue de l’Échiquier, 2014), cette «fibre sociale» n’est pas nouvelle, et s’est d’abord manifestée au travers d’un engagement associatif. Des formations dédiées à l’entrepreunariat social Aujourd’hui diplômés, l’un et l’autre ont décidé de ne pas laisser cet engagement de côté, mais plutôt d’en vivre.
Trop de fonctionnaires ? Les cinq contre-vérités de la droite C’est entendu, la France compte trop de fonctionnaires. Et entre Alain Juppé et François Fillon la seule question c’est où placer le curseur : il faut en gros en supprimer 250 000 pour le premier et 500 000 pour le second. Sauf que les données qui sont censées appuyer ce raisonnement démontrent combien cet objectif est intenable et inapproprié. La France compte à peu près 5,4 millions de fonctionnaires. Si l’on considère que les hôpitaux sont débordés, les classes trop chargées et qu’il faut accroître les personnels affectés à notre sécurité (police, armée…), cela fait 60 % du total de la fonction publique à qui l’on voit difficilement comment retirer des emplois. Cela signifie que la réduction du nombre de salariés doit porter sur le reste, c’est-à-dire essentiellement les collectivités territoriales dont les plus gros employeurs et de loin sont les communes. Qui plus est, les collectivités territoriales disposent du droit d’autonomie de gestion. Enfin, l’humour – involontaire !
Les jeunes : leurs vies, leurs rêves... La nouvelle étude d'Inter°View Innovative(1) décrypte les 18-25 ans pour répondre aux objectifs suivants : les 18-25 ans rêvent-ils encore et si oui, à quoi ? Quels sont leurs moteurs, en fonction de leur profil ? Que rejettent-ils ? Sur quels critères font-ils des choix ? Selon leur degré de construction, leur maturité, et leur niveau de contrainte financière, les 18-25 ans ont des caractéristiques différentes : - les lycéens –en pleine construction identitaire, en recherche d’autonomie, aspirant à une vie d’adulte, vivant dans une bulle individuelle dans le cocon familial– se projettent pour la plupart dans un métier ! - les étudiants –en préparation à l’entrée dans la vie active, ne voulant pas renoncer à leurs rêves, entre travail et loisirs, subissant les difficultés matérielles et sociales, fortement dépendants de leurs parents– envisagent le travail comme l’autonomie pour composer la vie souhaitée. Les jeunes rêvent-ils encore et à quoi ? Quels leviers d'action pour les marques ?
Pourquoi la "Génération Y" d'aujourd'hui ce n'est pas simplement "les jeunes" d'hier Le bonheur pour les jeunes en France en 2016, c'est quoi ? Qu’est-ce que le bonheur ? Quels en sont les critères ? Qu’est-ce qui est important pour les jeunes aujourd’hui et qu’est-ce qui les rend heureux ? Qu’est-ce que le bonheur ? Et Génération Cobaye vient peut-être de donner une réponse. Des jeunes heureux, mais critiques et insatisfaits Le premier constat, c’est que dans l’ensemble, les jeunes sont plutôt heureux en France. 85% des jeunes se déclarent heureux. D’ailleurs, beaucoup de sujets inquiètent les jeunes : la dégradation de l’environnement est le sujet le plus inquiétant pour l’avenir pour 37% des jeunes, suivi de l’extrémisme politique (35%) et du trop grand pouvoir des multinationales. Qu’est-ce que le bonheur chez les jeunes ? Malgré ces inquiétudes, les jeunes restent globalement heureux : ils sont 61% à se dire satisfaits de leur vie, en dépit de nombreuses contraintes économiques ou sociales. Le bonheur au travail plus important que le salaire ou la carrière Le bonheur et la santé chez les jeunes français en 2016
L’Islande, nouvelle terre d’asile Sur l’île aux geysers, l’immigration est considérée comme un atout. La population s’est mobilisée pour accueillir des réfugiés et l’Etat met en œuvre des moyens conséquents pour favoriser leur intégration. Quand on nous a annoncé que c’était l’Islande, on ne savait même pas où c’était. « Du bus qui nous a amenés de l’aéroport, on ne voyait rien, il faisait juste noir, tout était vide. Reçus à bras ouverts « Comme nous n’avons pas de voiture, on n’a encore jamais pu sortir de Reykjavik », raconte cette ancienne professeure, qui a passé quatre ans au Liban avec sa famille avant d’être sélectionnée par l’Agence des Nations unies (ONU) pour les réfugiés pour être « relocalisée » en Islande comme soixante-huit autres Syriens depuis 2015. Logement, aides sociales, vêtements chauds, cours de langue ont été offerts à toute la famille pour faciliter son intégration. L’accès à la totalité de l’article est protégé Déjà abonné ?
A quoi rêve la jeunesse mondiale ? La Fondation pour l'innovation politique a interrogé 32 000 jeunes dans 25 pays. De cette gigantesque étude ressort le portrait d'une jeunesse à l'aise dans la mondialisation. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Benoît Vitkine Comment se porte la jeunesse du monde ? Quelles sont ses valeurs, ses aspirations, ses peurs, ses identités ? Voit-on les choses de la même façon selon que l'on habite à Pékin ou Rabat ? Une sélection qui se veut représentative mais qui laisse de côté certaines parties du globe : en Afrique ne figurent que le Maroc et l'Afrique du Sud, en Amérique du Sud, le Brésil, et au Moyen-Orient, Israël. Si certaines des conclusions apparaissent comme attendues – le pessimisme légendaire des jeunes Français –, d'autres sont plus surprenantes, comme celles montrant que les jeunes Chinois sont les plus préoccupés par la pollution. A peine un Français sur deux (53 %) juge son avenir personnel prometteur, contre 61 % pour la jeunesse européenne. La place centrale de la famille.
L'état de la jeunesse en France | Alternatives Economiques Editorial Le plus bel âge ? Introduction Le regard de la société sur les jeunes Les Français ont une image plutôt bienveillante des jeunes, selon l'enquête 2013 de l'Observatoire de la jeunesse solidaire, réalisée par Audirep pour l'Afev et publiée en exclusivité par Alternatives Economiques. Une jeunesse qui dure plus longtemps Des frontières mouvantes Si les débuts de cette période transitoire entre l'adolescence et l'âge adulte sont facilement identifiables, il est de plus en plus difficile de dire quand elle se termine. Les chiffres clés des âges de la jeunesse Aujourd'hui, on est jeune en moyenne jusqu'à 28 ans, contre 20 ans en 1975. Jeunes d'hier, jeunes d'aujourd'hui La jeunesse est avant tout une construction sociale, qui revêt une réalité très différente selon les époques et les personnes qui en parlent. Une génération "Tanguy" ? La cohabitation entre les jeunes adultes et leurs parents a certes augmenté au cours des années 1980 et 1990 en France, mais elle n'est en rien devenue la .
(20+) En France, les régions de droite lâchent les associations en rase campagne Sale temps pour les associations de protection de l’environnement. Un peu partout en France, elles font face à une baisse drastique de leurs financements publics. «Cela s’accélère et s’aggrave. Depuis quelques mois, on assiste même à des retraits complets, sans préavis», constate Sophie Fleckenstein, coordinatrice du lien fédéral pour la fédération France nature environnement (FNE), qui regroupe 3 500 associations. Sous la présidence de Laurent Wauquiez, la région Auvergne-Rhône-Alpes a ainsi réduit de moitié la subvention annuelle de l’emblématique Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature (Frapna, lire plus bas), s’attaquant aussi aux associations d’éducation à l’environnement comme celles du réseau Graine, à l’agriculture biologique ou aux Amap (associations pour le maintien d’une agriculture paysanne). Bras de fer. Dégâts. La LPO n’a pas encore été contrainte d’abandonner de missions ni de licencier. Les dégâts humains, eux, sont déjà bien concrets. «Clivage». Coralie Schaub