Les codes de la Typographie #1 - Structure et vocabulaire de la lettre Pour ce mois d'avril, nous allons réaliser un dossier complet sur la Typographie. Essentiel dans la réalisation d'un logo ou d'un slogan elle peut véhiculer des messages puissants et différents selon ses formes. Dans ce premier numéro nous allons compre Définitions : Caractère : Désigne une lettre. On l'emploie également pour désigner un alphabet complet Police de caractère : Ensemble complet des signes typologiques (lettres minuscules,chiffres et lettres capitales) de même style et de même graisse. 1 - Capitale : Appellé grossièrement Majuscule, il existe deux type de capitales : Les grandes ( 1a ) utilisées en début de phrase et les petites ( 1b ) avec la hauteur et la graisse des minuscules. 2- Minuscule ou Bas de case : Lettre de hauteur moyenne, pouvant posséder des parties scendantes et descendantes. 3 - Barre ou traverse : Partie horizontale des lettres 4 - Diagonale ou branche : Représente les parties obliques d'une lettre 12 - Fut ou Montant : Partie verticale des lettres Typolution
Typographie | Elements d’histoire | Familles de caractères l’histoire de la typographie se confond avec celle de l’écriture de l’alphabet phonétique suite du cours de typographie concernant la classification des caractères. translate this page in English Comme vous avez pu le constater, plus on avance dans l’élaboration d’une histoire de la typographie, plus on cherche à affiner les filiations des caractères. Thibaudeau (1860-1925) a été longtemps la seule référence en France pour une classification des caractères d’imprimerie. Elzévirs, Didots, Bâtons, Egyptiennes. 4 formes alphabétiques de base pour déterminer le style et l’origine d’une police de caractère. Dans les années 50-90, pendant près de 40 ans nous avons été envahis dans toutes les agences de pub, de studio de réalisations graphiques par les catalogues de caractères, tels que celui-ci dessous… extrait d’un catalogue «Type Book» typoGabor (1988) cliquez-droit pour afficher l’image et l’agrandir cliquer sur les images L’apport de la Calligraphie à la maîtrise du caractère.
helps you choose fonts! Une Initiation à la typographie – Atelier trois (A3) Détail de la couverture Introduction Construire l’harmonie Normes et règles canoniques Les formats de page La composition d’une page Les rapports de tension entre le blanc et le noir Le blanc entre les mots Familles de caractères Édité en trois langues (français, allemand, anglais) par l’éditeur suisse Niggli, ce livre est une invitation à découvrir l’univers de la typographie. Camille Gallet & Anne Denastas iF communication design award (2007) Nominé au Design Award of the Federal Republic of Germany (2009) Verlag Niggli AG JollyStone : Historique de la typographie L’avant son ère : Avant l’apparition de la typographie en Occident, vers le milieu du xve siècle, la reproduction et la copie de textes se faisait presque exclusivement sous forme manuscrite. Toutefois, il existait depuis le xive siècle un mode de reproduction rudimentaire : la xylographie (impression d’illustrations ou même de textes, gravés à l’envers sur une planche de bois). De son étymologie : Le mot typographie a été formé de deux éléments tirés du grec : tupo, aux significations multiples : marque imprimée par un coup, empreinte de pas, de monnaie, d’un sceau, caractères gravés, signes d’écriture, travaux en relief en sculpture, forme, figure, image, contour ; et graphein, écrire. Cependant, ce mot n’apparaîtra pour qualifier « le nouvel art d’écrire en lettre de métal » que vers la moitié du xvie siècle alors que la technique typographique avait déjà plus d’un siècle d’existence et de pleine activité. Son inévitable invention : À ses débuts : Sa diffusion dans toute l’Europe :
Choisir la bonne typo #1 Helvetica, le culte de la grande dame suisse Voici le premier article d'une longue série qui va porter sur les choix typographiques d'un projet. Aujourd'hui il s'agit de la police Helvetica, la célèbre police suisse. Bonjour à tous, je suis très heureux d’écrire mon premier article sur le Blog du Webdesign, qui sera le premier d'une longue serie sur le choix des typographies pour vos projets. Introduction En tant que maquettiste/graphiste on est tous les jours confronté à ces problèmes : Quelles typos pour ce projet ? Un mauvais choix pourra s’avérer désastreux et rendre un projet fade et sans saveur. HELVETICA: le culte de la grande dame suisse (Familles des linéales) Cette police fut créée en 1957 à Bâle par Max Miedinger qui est alors employé par la fonderie typographique Haas. Il dessina Helvetica dans un but bien précis: Atteindre la simplicité absolue.Elle devient rapidement l'emblème de la typographie suisse par sa logique, sa clarté et sa simplicité. Choisir cette typo est synonyme d'efficacité et de modernité. Le cas Arial
"Sacrés caractères", la web-série qui fait la police - Art of Teasing France Culture et les Films d’Ici proposent depuis le 27 novembre une web-série d’animation originale et qui ravit déjà les amateurs de graphisme. Conçue et co-réalisée par Thomas Sipp, Sacrés caractères retrace l’histoire de typographies illustres, de Bodoni à Gotham en passant par Garamond, Helvetica et autres Futura. Une façon ludique d’aborder cette Art aussi omniprésent que méconnu et de rendre leurs lettres de noblesse aux créateurs, trop souvent oubliés, de ces signes qui ponctuent notre quotidien et contribuent à façonner l’identité des marques qui nous entourent. Réalisation : Thomas Sipp, Serge Elissalde Production : Les Films d'Ici - Radio France Textes voix off : Thomas Sipp et Mariannick Bellot Voix off : Chiara Mastroianni
Choisir la bonne typo #2 Cooper Black: L'américaine enjouée - typographie Voici le deuxième article d'une série qui va porter sur les choix typographiques d'un projet. Aujourd'hui il s'agit de la police Cooper black, l'Américaine enjouée. Si vous avez manquez le premier numéro de notre série voici un lien pour vous :- Choisir la bonne typo #1 Helvetica, le culte de la grande dame suisse Cooper Black: L'américaine enjouée Avant tout, pour bien comprendre une typographie, je pense qu'il est important de connaître son histoire et savoir comment elle est née. En 1904 Oswald Bruce Cooper (1870 - 1940), fonde l'agence "Bertch & Cooper" avec l'illustrateur Fred S. Ce rendant compte au fil du temps de son pouvoir visuel, il décida de la commercialiser Ainsi vu le jour la Cooper Black qui est en réalité une version plus prononcée, caricaturale de la Cooper Black old style. L'américaine enjouée devint rapidement en vogue. Son créateur mort elle tomba dans l'obcurité avec lui. Puis dans les années 70: Composition : EasyJet (1995) The Koople ?
Classification chronologique des caractères typographiques D’origine anglo-saxonne, cette classification présente le mérite d’affiner la classification Thibaudeau en particulier pour désigner les caractères de type Elzevir. Sa pertinence s’arrête toutefois avec le XXe siècle et les relectures contemporaines de caractères anciens. 1. Old Style Inspiré par le romain gravé par Francesco Griffo pour Alde Manuce, perfectionné par le français Claude Garamond, ce type de caractères a dominé la typographie occidentale pendant 250 ans jusqu’à William Caslon. Il est caractérisé par un contraste pleins/déliés équilibré entre les majuscules et les bas de casse, des empattements triangulaires et une traverse de ‘e’ horizontale. 2. Inventé par Francesco Griffo pour les éditions classiques d’Alde Manuce, ce caractère, version typographique des écritures de chancellerie, est devenu progressivement le compagnon nécessaire du caractère romain. 3. 4. Caractère typiquement latin développé dans l’esprit rationnel des Lumières. 5. 6.
Classification Vox-ATypI des caractères Maximilien Vox, typographe français, a créé en 1952 une classification qui, à l’opposé de toutes les autres, n’était pas formelle mais historico-culturelle. Donc nous n’examinons pas le type ou la forme du caractère seulement mais leur liaison avec l’esprit de l’époque qui les ont vu naître. Cette classification, adoptée par toute la profession du monde des Arts et Industries graphiques, permet de faire entrer dans une de ces familles tous les caractères actuellement sur le marché ou, tout au moins, par le principe d’addition de définitions, de pouvoir décrire tous les caractères. Ce classement est actuellement le plus utilisé. Il représente 9 groupes chronologiquement successifs, liés aux grandes évolutions stylistiques de la typographie, liés à l’histoire de la sensibilité européenne. Bien entendu, certains caractères dessinés pour le titrage ou pour des amusements typographiques peuvent en être exclus. 1 – Famille des caractères classiques Humanes, Garaldes et Réales Les Humanes
Classification Vox (ATypI) pour cataloguer des caractères typographiques Une classification universelle La classification formelle la plus couramment utilisée, et qui a le mérite de recouper les classifications historiques, est celle élaborée en 1954 par le français Maximilien Vox. Adoptée et complétée par la plus importante organisation typographique mondiale, l’Association typographique internationale (ATypI), elle possède également la caractéristique d’avoir été traduite en anglais et en allemand, renforçant ainsi son caractère universel. Utilisant des termes artificiellement composés afin de les rendre interprétables de façon identique dans les langues anglo-saxonnes et latines, Vox divise sa classification en trois sous-ensembles : le groupe des Humanes, Garaldes et Réales constitue la trilogie des caractères classiques ou historiques. Equivalences internationales Analyse Le Cheltenham, caractère américain de la fin du XIXe siècle est ainsi un romain trapu, aux formes archaïques, ce qui l’apparente aux Humanes. Perspectives
Usages sociaux du caractère typographique Joseph Kosuth, Wittgenstein’s color, 1989 ____________ Quelques extraits de mon article « Usages sociaux du caractère typographique », paru dans Livraison 13 La démocratisation des outils conjuguée à la dé-légitimation de la compétence esthétique a contribué à brouiller les frontières qui interdisaient au profane, jusqu’au milieu du XXe siècle, l’accès à un espace restreint dont les imprimeurs avaient le monopole : la typographie. Ces deux facteurs sont à l’origine de profondes modifications du rapport à la forme typo-graphique, qui, dans le domaine de la production, comme dans celui de la « consommation » si l’on prend le point de vue du lecteur, invitent à reconsidérer la lettre en dehors de ses usages légitimes et des critères esthétiques dominants. Repenser la valeur du signe dans la perspective de ses usages, c’est aussi réfléchir, en dehors des classifications proposant des catégories transcendantes, aux conventions qui nous lient à son existence.
Les polices de caractères Tout ce qui a trait au dessin de lettres, et l'utilisation de caractères est réunie sous l'appellation typographie. La typographie a son jargon. Du coup, difficile de faire un cours dessus sans l'utiliser. Autant vous prévenir tout de suite, il y a beaucoup de blabla dans ce chapitre, et beaucoup de nouveaux mots. Police ou Fonte ? Pour commencer, quelle est la différence entre une police de caractère et une fonte ? Une police de caractères, ou police d'écriture, désigne l'ensemble des dessins des caractères composant l'alphabet (mais aussi les chiffres, les ponctuations...), d'une même famille, pour tous styles, corps, chasses et graisses. Une fonte par contre, est l'ensemble des caractères d'une même police, mais également d'un même style, d'une même graisse, d'une même chasse et d'un même corps. Mais si ! Anatomie de la lettre Chaque partie d'une lettre a un nom. Bon, tous ces termes ne sont pas à connaître par cœur tant que vous ne travaillez pas directement à la création de polices.