Nécrologie de Moussa Konaté - Le Figaro DISPARITION - C'est Gallimard, son éditeur, qui a annoncé la mort de l'auteur malien, samedi à Limoges. Il avait 62 ans. Le romancier, dramaturge et éditeur malien Moussa Konaté, est décédé, à l'âge de 62 ans, samedi dernier à Limoges (Haute-Vienne), où il s'était établi, annoncé Gallimard, éditeur de certaines de ses Enquêtes du commissaire Habib dans la Série Noire. Né en 1951 à Kita, au Mali, ce grand intellectuel et ambassadeur de la culture malienne à l'étranger, diplômé en lettres de l'École normale supérieure de Bamako, a enseigné la littérature pendant plusieurs années avant de se consacrer à l'écriture. Il avait publié son premier roman au début des années 1980, fondé une compagnie de théâtre et créé les éditions du Figuier en 1997, tournées particulièrement vers la littérature jeunesse afin de faire connaître le visage réel de l'Afrique aux lecteurs en herbe du monde entier, loin des clichés.
Muhammad Baghayogho, grand savant ouest-africain du 16ème siècle Muhammad Baghayogho fut un grand nom de la ville de Tombouctou durant l’apogée de l’Empire ouest-africain de Songhaï. Par Sandro CAPO CHICHI / nofi.fr Origines de Muhammad Baghayogho D’après son élève Ahmed Baba, dont la biographie de Baghayogho reste la principale source de ce dernier, Muhammad Baghayogho naît en 1523 ou 1524. Il est issu d’une famille d’ethnie wangara. Ruines de la grande mosquée de Djenné Etudes Muhammad étudie l’arabe et le droit avec son père et son oncle ainsi qu’avec Ahmad ibn Said. Mosquée de Sidi Yahia, Tombouctou Activités Comme son père et son grand-père avant eux, Muhammad et Ahmad refusent d’être nommés juge de la ville par l’empereur de Songhaï, qui est alors l’Askia Daoud. L’invasion marocaine de Songhaï Après l’invasion marocaine de Songhaï, le pacha marocain Mahmoud Zarqun arrêta en 1593 tous les grands savants de Tombouctou et devant leur résistance en tuant quatorze et en déportant le reste au Maroc. Représentation moderne d’Ahmed Baba Bibliographie: John O.
Santetropicale.com Biographie de Moussa Konaté suivie d'une présentation vidéo de L'affaire des coupeurs de tête - Babelio L'empreinte du renard de Moussa Konaté – La vie est une marche. Qu’on aille en avion, à vélo, en pirogue ou à moto, la vie ne sera jamais qu’une marche. Il arrive fatalement le jour où l’on fait un faux pas. Alors, ce jour-là, la marche prend fin, la vie s’arrête. C’est le lot de tout ce qui respire, hommes et animaux. – Oui, c’est la pure vérité, confirma le commissaire, car l’homme qui se relève n’est pas le même que celui qui est tombé. L’hôte regarda de nouveau le commissaire en hochant la tête : il n’y avait pas de doute, le dialogue avec lui était possible. + Lire la suite
Ginga, reine africaine, continue de fasciner les artistes La reine Ginga et comment les Africains ont inventé le monde (éditions Métailié). L’écrivain angolais Eduardo Agualusa, entre histoire et roman, y raconte avec art le fabuleux destin de cette figure majeure de l’histoire africaine. Dans l’Angola du XVIIème siècle, une femme hors du commun s’empare de tous les attributs du pouvoir, se fait appeler « roi », entretient un harem d’hommes habillés en femmes et prend, armes à la main, la tête de ses guerriers sur les champs de batailles. Jusqu’à sa mort à 80 ans passés, elle mène une longue campagne contre les Portugais et leurs alliés, jouant d’alliances avec les Hollandais, de retraites stratégiques et d’offensives audacieuses. Cette histoire véridique est celle de Ginga (1581-1663), reine du Ndongo et du Matamba, deux petits royaumes voisins du Kongo dans l’actuel Angola. Pour Jose Eduardo Agualusa, la ville de Luanda est un inépuisable terrain d’exploration littéraire. Pour finir en musique, Nzinga Mbandi, par Mariana Ramos :
Moussa Konaté - L'Afrique Noire est-elle maudite ? (2010) Rotimi Babatunde wins Caine prize for African writing | Books The "ambitious, darkly humorous" story of a Nigerian soldier fighting in Burma during the second world war has won Nigeria's Rotimi Babatunde the £10,000 Caine prize for African writing. Babatunde, who beat authors from Kenya, Malawi, Zimbabwe and South Africa to win the prestigious award for a short story by an African writer published in English, tells of the experiences of Colour Sergeant Bombay in his winning piece Bombay's Republic. Chair of judges, the novelist and poet Bernadine Evaristo, praised his "vivid" descriptions. Evaristo had previously spoken of her desire to avoid the "stereotypical narratives" of African fiction when finding a winner, saying she wanted to "show there is a bigger picture" than the "familiar tragic stories" that come from the continent. Babatunde said he was moved to write his story because "that context of world war two in African history, and the story of the Nigerians who went to the Burmese front, has not been properly explored".
Moussa Konaté - [Commissaire Habib 01] - L'assassin du Banconi (2002) Tribalisme : comment l'Afrique ancienne avait réglé le problème 26 Mai 2018. Au cours d’une scène surréaliste, des chefs Douala détruisent en plein matin les travaux d’une stèle en hommage à Um Nyobe, père de l’indépendance du Cameroun, sous prétexte que ce dernier n’était pas originaire de Douala. Cet acte sonne comme un écho aux querelles qu’il y a au Congo Brazza, où on n’arrive pas à se mettre d’accord sur un héros national à honorer, chacun étant vu sous un angle tribal. En Ethiopie, le peuple Oromo est en lutte frontale depuis des années avec le gouvernement, essentiellement Tigréen, tout comme il l’a été avant avec les régimes Amhara. Il se plaint de discriminations. Au Kenya tous les 5 ans ou presque, se déroule un semblant de guerre civile entre les Luo et les Kikuyu, les choix lors de l’élection présidentielle se faisant presqu’uniquement par rapport aux affinités tribales. En Côte d’Ivoire, 25 années de crise politique ont durablement installé des tensions entre peuples du nord et peuples du sud. Aux origines des tribus en Afrique Hotep !
Moussa Konaté - [Commissaire Habib 02] - L'honneur des Keita (1998) du Climat de peur de Wole Soyinka à Rue Félix-Faure de Ken Bugul Presque uniformément la peur sortait d’une chaîne de fabrication d’État Wole SoyinkaCette énergie, c’était ce qu’il fallait pour que l’être humain survive à la vie.Ken Bugul Les écrivains sont des météorologues. D’ailleurs, dans la poésie anglaise, on emploie le terme de » poète météorologue » (souvent traduit en français par » poète métaphysicien « ) pour les désigner. En Grande-Bretagne, on pense que leurs humeurs sont une forme de réponse à l’éclat des nuages, à l’atmosphère et au temps qu’il fait. Les hasards de l’actualité éditoriale ont mis sous mes yeux un essai de Wole Soyinka en même temps que le dernier roman de Ken Bugul. 1. Les images de l'article